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La vérité selon Leïla Trabelsi par Abdelkader Leklek

7 septembre 2012

Abdelkader Leklek

C’est le titre de l’opuscule que vient de publier l’ex-première dame de Tunisie : «Ma vérité», aux éditions du Moment. C’est un ouvrage léger au sens propre comme au sens figuré. Au final, ce n’est pas une œuvre de bonne facture. Tout ce qui avait fait, pendant les 23 ans de règne de Ben Ali, les gros problèmes, voire les scandales, est traité d’une manière sibylline et avec des arrangements fumeux. 

Un effleurement extérieurement ingénu, des affaires qui ont pour le moins, fait fuir un président d’une république avec tous ses pouvoirs et tous ses attributs.       Provoqué une révolte avec des morts et des immolations humaines.  Chamboulé l’ordre établi, avec des conséquences, et des lendemains tunisiens incertains pour quelques décennies. L’auteur s’il en est, s’était faite, dans son entreprise, aider par, Yves Derai, directeur des Editions du Moment, comme un nègre littéraire. Cet éditeur s’était par l’entremise d’un tunisien, dont il tait le nom, rapproché de madame Ben Ali, et ensemble, ils avaient collaboré, via la technique du Skype, un logiciel qui permet des contacts téléphoniques à travers Internet, pour réaliser ce livre. Mais même avec cette façon d’y avoir procédé, le résultat fut en définitive, franchement modique. Qu’elles en sont les raisons ? En faits nombreuses et variées.      Pourquoi maintenant ? Serait-ce une façon précipitée de se défendre, voire de se justifier ? Ou bien un mea culpa, un j’avoue, un je reconnais, un je confesse, comme semble le suggérer le litre du livre ? Presque rien de tout cela. Il se dégage de cet écrit, un parfum de défaite mal, ou bien, non encore acceptée. L’excuse toute trouvée : le coup d’État planifié, et la mise en cause des proches collaborateurs du président tunisien. A commencer par son généralissime, chef de sa sécurité, Ali Seriati qui aurait eu des prétentions à prendre le trône de son chef, dès décollage de l’avion vers l’Arabie Saoudite, et qui était ce jour là, dit-elle en page 43, en contact direct, avec Bernard Squarcini, le directeur de la Direction centrale du renseignement intérieur français- DCRI.        Ce qui laisse entendre, que tout n’a pas encore été révélé sur cette affaire de fuite présidentielle. La deuxième personne mise en cause,ou bien mise au parfum,est le commandant de bord du jet présidentiel, Cheikh Rouhou qui aurait désobéi au président de la république en exercice,et exécuté à la lettre les ordres du directeur général de la compagnie Tunis Air, Nabil Chettaoui. Faire Tunis- Djedda, en un, arrivée-départ, en somme déposer le couple présidentiel et retourner illico presto à l’aéroport de carthage. C’est un livre charpenter en 15 chapitres, distribués sur quatre parties, intitulées, pour la première : chronique d’un coup d’État planifié, la seconde : ma vie sans détours, pour la troisième : le mythe de la régente de Carthage et enfin : la vengeance à plein temps. Totalisant 195 pages, d’un le style carrément impubère.

Il est scolaire dans le sens puéril. A commencer par tout l’espace de la couverture du livre, qui est occupé par la photo de madame Ben Ali, dans un look, inhabituel. Le visage parait cachectique, comme sortie d’une cure d’amaigrissement. Elle a vraiment perdu de sa superbe et dépensé tout son embonpoint. Elle porte de grosses lunettes noires, du style à se cacher derrière.

La tête couverte d’un fichu blanc, peut-être en tissu de chèche. Presque méconnaissable, disparue l’attitude altière d’antan. La mise en scène est suggestive, et le message semble dire : ne m’oubliez pas. Sinon ce serait la marque d’un narcissisme primaire. Quant à la linéarité du bouquin, Leila commence par la fin. Elle relate les quelques heures, d’avant la fuite, passées à l’aérogare de l’aéroport militaire d’El Aouina, mitoyen de l’aéroport international de Tunis-Carthage. Elle évoque les discussions très animées du président avec son chef de la sécurité. Et là madame Leila fait un courageux aveu, elle dit à la page 21 :«je guettais le moindre mouvement d’hostilité. Je me disais que, si quelqu’un devait tirer sur Ben Ali, autant que ce soit moi qui prenne la balle». Elle raconte l’affolement des membres de sa proche famille. Les coups de fil de, ou bien à ses autres proches, ses sœurs, ses frères et son célèbre neveu Imad Trabelsi. Ensuite elle avance cette idée d’une déstabilisation planifiée, comme si elle découvrait d’un coup l’utilisation par des jeunes tunisiens des réseaux sociaux qu’offre Internet, pour parler d’eux-mêmes et de leurs problèmes. Bien plus, elle affirme que certains d’entre ces jeunes, avaient été formés dans des laboratoires étrangers et dans les officines de services secrets occidentaux. Elle ne dit, ni quand, ni où.

Ce qui attribue à ces jeunes un rôle majeur et une incidence déterminante, sur la fuite de Ben Ali, qu’ils n’ont à aucun moment de la révolte, revendiqués. Ensuite, elle s’attaque à des personnalités tunisiennes, qu’elle accuse d’avoir travaillé dans l’ombre, en relation avec des puissances étrangères pour faire chuter le président tunisien. Elle cite entre autres son ennemi de toujours : Kamel Eltaief, ce fils d’une richissime famille, originaire de la même ville que la famille de Ben Ali, Hammam Sousse, opérant dans le BTP à grande échelle, mais surtout potentiel faiseur de rois à Tunis. Ce monsieur s’était souvent targué d’avoir fait revenir Ben Ali de son glacial exil diplomatique à Varsovie, d’en avoir fait le directeur de la sûreté nationale, puis ministre de l’intérieur et de l’avoir placé premier ministre, sous Bourguiba, et enfin de l’avoir intronisé président de la république, le 07 octobre 1987. Eltaïef aura l’oreille du président, jusqu’au jour où il s’opposera, presque violemment, au mariage de ce dernier avec Leïla Trabelsi, qui aura lieu le 26 mars 1992.

Il avait, selon ses dires, croisé Leila une seule fois, comme secrétaire, lui ayant servi un café, chez Batimat, une des filiales de la société tunisienne de banque. Donc, sous entendu, pour Eltaïef, une moins que rien, et pas du rang présidentiel. Depuis, il sera en disgrâce, jusqu’à connaître la prison, sur ordre de Ben Ali, pour avoir fait des déclarations au journal français le monde le 30 octobre 2001.

Il y critiquait le pouvoir en Tunisie et dénonçait la destruction de sa voiture le 26 du même mois, acte d’intimidation visant selon lui, à le faire taire. Il fut condamné à un an ferme de prison, mais ne passa que quelques jours, car libéré suite à des pressions occidentales dit-on. Ce monsieur, qui n’avait jamais eu un quelconque mandat officiel, faisait et défaisait dans son antichambre de la rue de Beyrouth au centre de Tunis, tout ce que la Tunisie dans ses sphères de décisionnelles, entreprenait chaque matin. Certains ministres, et d’autres responsables des services de sécurité, pointaient tous les matins chez Eltaïef avant de commencer leur journée, de grands commis de l’Etat au service des tunisiens. Entre la première dame de Tunisie, et cet homme de l’ombre, il y a toujours eu de la haine en partage. Elle perdure et l’exécration à travers le chapitre consacré à Eltaief, point nettement, perle et dégouline, avec fulgurance.

Un autre personnage est cité dans le bouquin, comme ayant eu un rôle déterminant dans la conclusion de l’épisode de la fuite du président. Il s’agit du policier de la brigade anti-terroriste Samir Tarhouni.

Ce lieutenant colonel, lors d’une interview, étrangement diffusée à partir du siège du premier ministère dans la casbah de Tunis, avait déclaré que le 14 janvier 2011, il avait de son propre chef procédé à l’arrestation de tous les Ben Ali, et tous les Trabelsi, qui s’étaient présentés à l’embarquement à l’aéroport de Tunis, pour fuir à l’étranger. Son énigme, demeure toujours entière. Cependant les critiques et des observateurs de la scène politique tunisienne, disent que, Samir Tarhouni, qui s’est présenté comme le sauveur de la Tunisie, n’est pas le héros qu’on a bien voulu fabriquer.

Cet officier des forces spéciales, avant ce jour de la fuite du président, avait lui aussi fait partie de la fine fleur, au poste de commandement, de l’outil de répression du régime Ben Ali, tant redoutées par les tunisiens, qu’il terrorisait. La première dame de Tunisie, évoque dans son livre, au moins une vérité, son baccalauréat. Elle reconnaît ne l’avoir jamais obtenu. Elle parle de son premier mariage, de sa première rencontre avec Ben Ali, de l’autre Leila Trabelsi, comment elle avait été confondue, et puis présentée aux tunisiens comme une ancienne coiffeuse, alors qu’elle ne l’a jamais été, et autres mensonges.

Elle parle de magie et d’amulettes, qu’elle affirme méconnaître, mais à la page 183, elle se montre superstitieuse. Elle a des visions lors de ses rêves, qui se réalisent. Une semaine avant le 14 janvier, conte-t-elle, je me suis rendue avec ma sœur Jalila sur la tombe de notre mère, comme tous les vendredis. Un peu plus tard, nous sommes descendues dans la grotte où se trouve la mosquée. J’ai allumé des bougies, au nombre des membres de la famille, et nous avons récité la fatiha. Soudain, la plupart des bougies se sont éteintes et j’y ai vu un mauvais présage. Quelques jours auparavant, j’avais été inquiétée par un rêve étrange.

Je me trouvais au bord d’une piscine, en compagnie de toute ma famille et de nombreuses autres personnes que je ne connaissais pas, quand, soudain, tout est devenu sombre, y compris l’eau du bassin, et nous avons tous hurlé, comme si c’était le jour du jugement dernier. J’ai regardé au loin et j’ai vu un arbre auréolé de lumière rose. J’ai pris la main de ma sœur Nafissa et nous avons marché toutes les deux sur l’eau noire de la piscine jusqu’à atteindre l’arbre. Puis je me suis réveillée. Les bougies qui s’éteignent, la lumière rose sous laquelle je me réfugie, autant de symboles étranges». Par ailleurs madame Ben Ali, ne pouvait à l’occasion de son livre, rater madame Arafat. Elle relate sa relation avec Soha Arafat, la veuve du leader historique palestinien, dont la mort suspecte est en ce moment de l’actualité ranimée. Le parquet de Nanterre avait en effet ouvert le mardi 28 août, une information judiciaire pour assassinat suite aux suspicions d’empoisonnement au polonium 210 du dirigeant palestinien, décédé le 11 novembre 2004 Paris. Madame Ben Ali fait dire à Yasser Arafat, ceci :« c’est l’erreur de ma vie que d’avoir épousé cette femme. Je suis et j’aurai dû rester marié à la seule cause palestinienne». Propos qu’elle tiendrait d’une journaliste syrienne nommée Tawil Nnaa. Cependant, et à sa décharge, l’auteur rapporte, à propos de la mort du légendaire chef de l’OLP, que Soha, à Paris lors de la mort de son mari, n’arrêtait pas de hurler, persuadée que le leader de la résistance palestinienne avait été empoisonné. «Ils l’ont assassiné ! Ils l’ont empoisonné !» L’histoire donnera peut-être raison à la veuve de Yasser Arafat, et Leila aura au moins dans son bouquin rapporté une autre vérité. Sinon madame Ben Ali dit de Soha,«qu’elle est une femme intelligente et rusée, douée d’une mémoire d’éléphant. Très opportuniste, elle dispose d’un carnet d’adresse de chef d’Etat qu’elle gère avec habileté. C’est le genre de personnage qui vous échappe parce qu’il a toujours un diable dans la poche.    C’est une calculatrice née, elle vous colle quand elle a besoin de vous, et vous tourne le dos quand elle a obtenu ce qu’elle cherche, sans que vous compreniez ce qu’elle compte en faire ; car elle vous oppose alors un mystère absolu». Et pour montrer que dans ses différends avec madame Arafat, notamment les problèmes liés à la création en association d’une université à Tunis, et sa conséquence, la déchéance de la nationalité tunisienne de la première dame palestinienne, rien ne peut lui être imputé.

Sous le timbre de la confidence, pour faire crédible, elle cite des Premières dames arabes, qui lui confiaient ceci :« vous faites entrer une intrigante à Tunis sans le savoir ! Vous ne connaissez pas Soha, sinon vous n’auriez pas été la seule épouse de chef d’Etat arabe à lui offrir l’hospitalité». Dans un autre chapitre elle narre selon ce qui l’arrange, son neveu Imad Trabelsi, et son beau fils Sakhr El Matri. Le premier personnage par qui tous les scandales sont arrivés, est sommairement cité, et encore, angéliquement dépeint. Dans les affaires de vols de yachts, elle dédouane purement et simplement son neveu, alors qu’il avait, pour au moins l’une de ces affaires, eu affaire à la justice française et à la justice de son pays. Toutefois le silence de Leila est mis au jour et dévoilé, par, Nicolas Beau et Catherine Graciet auteurs de «La régente de Carthage». Imed Trabelsi selon ces derniers, parti de rien, s’est retrouvé à posséder, avant sa chute, une grosse entreprise, Med. bussiness holding, constituée de : agrimed pour l’exploitation de terrains agricoles, de la société de distribution du Nord pour la commercialisation de produits agroalimentaires, de Batimed pour la construction de logements, de Cash et Carry pour la vente en gros de matériels de construction, de Loft Immobilier pour la promotion immobilière.

Comme il était aussi, présent dans l’import-export, avec l’International Trading compagnie et Univers Equipements. Sans oublier la société Univers Autoroute et Signalisation, et également, Ascenseurs Tunisia. Pour finir avec l’enfant gâté des Trabelsi, je rapporterais cette frasque que citent encore, Beau et Graciet :«en 2007, le consul des Etats-Unis à Tunis a eu l’occasion de tester la goujaterie du personnage. Pour fêter l’anniversaire de sa fille, le diplomate américain avait loué le Manhattan, une discothèque bien connue de la douce station balnéaire d’Hammamet. Jouant des coudes et arguant de son rang de neveu présidentiel, Imed parvint à s’infiltrer. Et, fidèle à sa réputation de dragueur invétéré, se met à importuner les femmes présentes. L’hôte de la soirée n’a, semble-t-il, guère goûté la plaisanterie, puisque l’intrus fut ramené sous bonne garde et à bord d’un 4×4 vers tunis. Beau papa Ben Ali, n’a pas protesté». Le couple présidentiel du 7 novembre 1987 avait souvent souffert, d’avoir été dès le début, catalogués de parvenus, par le microcosme tunisois. Composé essentiellement de cette bourgeoisie d’origine turque, les beldia, méprisent quasiment tous les autres. Ils habitent pour la plupart dans la banlieue Nord du Tunis, et ont tous été à un moment ou un autre au service des Beys Husseinites, qui régentaient la Tunisie depuis 1705.

Faut-il ici rappeler que les tunisiens ne sont en république, que depuis le 25 juillet 1957, date de départ du dernier Bey de Tunis, Lamine Bey, c’est-à-dire depuis 55 ans. L’abolition du beylicat relativement récente garde encore des empreintes, d’où cette persistance de relents beylicaux dans les relations sociales, marquant cette différence entre citadins civilisés d’un coté et de l’autre, les parvenus non encore dégrossis, selon les canons de la bonne société tunisoise, précisément les résidents de la Marsa, de Sidi Boussaïd et de la Goulette, Halq el oued. Qu’à cela ne tienne, les Ben Ali, beaucoup plus Leila que Zine, marient leur fille Nesrine à Sakhr, un garçon de l’une ces familles, les Matri. Déclassée sur l’échelle de l’influence depuis que le père de Sakhr, Moncef El Matri, ancien officier de l’armée tunisienne, avait participé en 1962 à un putsch contre Habib Bourguiba. L’officier félon, fut condamné à mort, mais sur intervention de la première dame de Tunisie d’alors, Wassila Ben Ammar, sa peine fut commuée, et il ne passa au final, que 10 ans de prison. Alors que 6 de ses acolytes militaires, furent eux passées par les armes.    L’important pour Leila dans son alliance avec les Matri, c’était que l’étalon à pedigree était là. Quant à lui reconstituer une fortune, c’est un jeu d’enfants. Il participera, en commettant un délit d’initié, au démantèlement de la Banque du Sud. Il achètera à très bas prix des actions de cette banque, qu’il revendra au prix fort au groupe hispano-marocain Attijari Bank, qui avait lancé une offre publique d’achat de cette banque tunisienne. Ensuite les bonnes et juteuses affaires se succèderont pour le beau-fils du raïs.

Il fera tomber dans son escarcelle la société nationale, En-Nakl, elle sera concessionnaire exclusif de marques de grosses berlines allemandes. Sakhr détiendra jusqu’à 17% du capital de Tunis Air. Il possèdera 25 % de l’opérateur de téléphonie mobile Tunisiana, détenue à 50 %, par la qatarie, El Watania.           Qtel. Il rachètera le groupe de presse Dar Essabah, qui publie les deux grands quotidiens tunisiens depuis 1951, Essabah en arabe et le Temps en langue française. Il créera en 2009, la banque Zitouna, spécialisée dans les produits financiers islamiques, et lancera dans le même dessein, la radio Zitouna FM, qui consacre tous ses programmes à la diffusion du coran et la retransmission d’émissions religieuses. En le préparant à la succession de son beau père, sa belle mère, voulait qu’il regroupe derrière lui, ceux du RCD, de beau papa, et ceux de la mouvance islamique.

Sakhr était entré au comité central du RCD, en 2008 et avait été élu député le 25 octobre 2009 dans la circonscription Tunis II, à l’age de 28 ans. C’était son premier tremplin politique, sauf que le prétentieux chérubin, avec ses mentors de beaux parents, avait fait sans prévoir la révolte du 14 janvier 2011.  La vérité de madame Ben Ali est dite dans un style élusif, elle n’avance aucune preuve pour étayer ses arguments. Beaucoup de non dits ont fait perdre au livre son objet. A la page 123, au chapitre qu’elle consacre au Pouvoir, l’ex première dame de Tunisie dit : «comment moi qui ne suis même pas autorisée à m’habiller comme je le veux, ni à sortir librement, aurais-je su décider des affaires de l’Etat ?

J’étais une femme soumise et heureuse de l’être, comme l’a toujours constaté mon entourage». Quel crédit accorder à la vérité d’un être humain, qui se proclame lui-même, heureux d’être soumis ? Donc comblé de ne pas vivre libre, dans toutes les acceptions que peut évoquer ce mot. Et même si la vérité ne peut-être uniquement une seule, hormis les dogmes qui d’ailleurs, par sagesse, ne se discutent pas. N’aurait-il pas été plus seyant et plus indiqué, pour Leila Ben Ali qu’elle intitulât son livres : «mes erreurs» ? Car on ne peut durablement falsifier le réel, et là peut-être, la majorité des tunisiens auraient été intéressés, et pas uniquement ceux que le people intéresse. En conclusion, Leila Trabelsi est toujours dans son rôle, subissant de fortes charges d’instabilité psychologique, elle n’a pas encore atterri sur la planète réalité.

À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

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