le 13.08.12 | 13h01
Ma modeste contribution (2)
La réalité passe pour évidente, ce qui épargne le soin de la dire et de la penser. Il est pourtant des évidences que nous refusons de voir. On objectera qu’on ne nous les montre pas, ou guère, par flashes : mais c’est nous de toute façon qui sommes responsables de nous contenter de ce que le rassurant « spectacle » nous propose en nous interdisant d’interroger au-delà, donc de penser. Nous sommes un pays sous-développé avec tous les cercles vicieux de la pauvreté, ne vivant qu’avec la rente pétrolière au c?ur de la politique mondiale telle qu’elle se déploie autour de nous. C’est vrai, nous avons su et nous n’avons rien fait. Nous sommes collectivement coupables mais dans le même temps, nous ne pouvons pas en rester là. Il y a une voix qui nous rappelle à l’ordre, elle nous enjoint, chacun de nous, de nous battre en nous rappelant l?évidence que nos destins sont liés et que cette terre ne sera viable que si nous la faisons vivre ensemble. À la lumière des livres que j’ai lus, à la lumière aussi des changements qui se produisent sur l’ensemble de la planète, à la lumière de l’histoire proche et moins proche, je refuse de confondre la grandeur politique avec les combines du jour, les échéances électorales, les petites man?uvres et les grands calculs ; il y va de la vie de nos concitoyens et de la forme de notre société. La réforme des intelligences et des esprits est aussi nécessaire car notre époque est celle de la négation furieuse au profit du seul étant. Au fond, celle qu’on appelle aujourd’hui « politique » n’est rien d’autre que de la propagande organisée, multiple, anonyme en faveur du rien. Une propagande-insu qui veut faire croire que ce rien est quelque chose de préférable au néant de tout étant qui seul oblige chaque Algérien et algérienne à regarder sa vie en face et à la vivre jusqu’au bout comme une vie de mortel. Que ce travail de discrimination soit difficile, il ne faut pas en douter, mais il est nécessaire. On doit se donner les moyens de saisir quelle vérité se trouve à son tour empêchée ou renoncée dans la disposition présente de la politique. Nous devons tourner vers elle telle qu’elle est inscrite afin de lui donner la forme qui lui convient et qui pourrait nous sauver…tous les hommes de bonne volonté doivent travailler à l’idéal supérieur, ce qui signifie pas seulement résoudre la crise présente mais aussi préparer tout simplement une atmosphère indispensable de paix perpétuelle. Suite fraternellement lhadi (lahdi24@yahoo.fr)
Les évidences que nous refusons de voir -Lhadi
S'abonner
Abonnez-vous à notre newsletter pour recevoir les mises à jour par e-mail.
1 septembre 2012
Contributions