le 13.08.12 | 13h03
Ma modeste contribution (3)
Tant que nous ne changerons pas, il ne sera pas une garantie pour l’avenir. Il y a beaucoup de questions non résolues dans notre triste société actuelle. Nous devons les résoudre par une discussion amicale et digne parce qu’elles ne seront pas résolues par le meurtre d’innocents. L’homme politique d’aujourd’hui et de demain doit savoir apprendre à attendre, dans le meilleur et dans le plus profond sens du mot. Cette attente doit traduire un certain respect pour le mouvement intrinsèque et le déroulement de l?être, pour la nature des choses, leur existence et leur dynamique autonomes qui résistent à toute manipulation violente. Cette attente doit s’appuyer sur la volonté de donner à tout phénomène la liberté de révéler son propre fondement, sa vraie substance. Le comportement de l’homme politique postmoderne ne doit plus procéder d’une analyse impersonnelle mais d’une vision personnelle. Au lieu de se fonder sur l’orgueil, il doit se nourrir de l’humilité. Il faut apprendre à attendre comme on apprend à créer. Une attente dotée de sens parce qu’elle est générée par l’espoir et non par le désespoir, par la foi et non par la désespérance, par l’humilité et non par la peur, par la sérénité et non par la tension. On peut duper tout le monde, on ne peut duper l’histoire. Je trouve paradoxal – et cela me semble symptomatique de notre époque – que tout en connaissant les dangers qui guettent notre société, on ne fasse actuellement rien pour éliminer ou s’en protéger. Ce sujet doit être mûrement réfléchi, car on ne peut aspirer à aucune amélioration de l?état des choses sans définir et sans analyser ce que l’on vit et ce que l’on veut changer. Je suis personnellement convaincu que le seul moyen consiste à changer la façon de penser, changer les mentalités, transformer le rapport de l’individu à la société dans laquelle il vit, faire comprendre à l’homme qui il est et quelle est sa place dans l’ordre de la nature. Cette prise de conscience seule peut créer de nouveaux modèles de comportement, de nouvelles échelles de valeurs et de nouveaux défis. Au delà de ces responsabilités particulières, chacun de nous ressent une part de responsabilité pour la société et pour l’avenir car nous savons tous que le monde ne disparaîtra pas avec notre propre disparition et qu’il n’est pas admissible de dire : « après nous le déluge ». (suite) fraternellement lhadi (lahdi24@yahoo.fr)
Changer pour garantir l’avenir -Lhadi
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1 septembre 2012
Contributions