Culture : Le coup de bill’art du Soir
Les femmes sont plutôt rares dans la musique du diwane, appelé aussi le gnawi. Dans le groupe Gaâda diwane de Béchar, il y a bien une chanteuse.
Mais Nora Gnawa, elle, dont le nom veut dire «lumière des gnawis», vole de ses propres ailes. Son album l’Bouhala est sorti dernièrement. Ses sept morceaux, bien que parfois faisant partie du patrimoine, sont le résultat d’un travail original. En effet, Nora Gnawa prend le premier mot d’un bordj (texte ou poème) et, à partir de cette base, écrit un nouveau texte. Création aussi dans le domaine des arrangements musicaux, comme par exemple avec les deux versions de la chanson Lalla Setti. Souvent, des instruments traditionnels, comme le guembri ou le qarqabou, donnent la réplique à des instruments modernes comme la basse, le clavier ou la batterie. Nora Gnawa a aussi ses propres créations, notamment Maya, Fangara ou Baba Moussa ja. Hasna El-Becharia est déjà une maâlmadu diwane. Nora Gnawa une future maâlma ?
K. B.
bakoukader@yahoo.fr
Source de cet article :
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2012/08/30/article.php?sid=138491&cid=16
31 août 2012
Kader Bakou