D’après les contes et traditions judaïques, Léviathan, d’où probablement le nom de Lévy dont l’ancêtre remonterait au troisième fils, de Jacob et Léa, attributaire de la charge d’éponyme des Lévi, aurait des dons surnaturels.
Le Livre de Job le symbolise en un énorme crocodile immergé, continuellement aux aguets dans les anciens fleuves, lagunes, marais Quoi qu’il en soit, ce monstre (goule ou ghoula) posséderait six têtes et une septième dissimulée, au centre de son corps, selon les fables racontées par nos grands-mères.
Il remonterait à la mythologie cananéenne dont un nombre de traits ont été absorbés par la naissante religion juive. Il incarne, en général, dans la tradition judéo-chrétienne, le Mal et les puissances infernales que Dieu a créés («et Léviathan que tu formas pour t’en rire» [Psaumes, CIV, 26]) et que seul Lui peut maîtriser et vaincre.
Les exégètes bibliques l’appliquent souvent à un crocodilien sournois d’où les larmes hypocrites du crocodile. La littérature apocryphe de l’Ancien Testament fournit une explication à la présence de ces deux incarnations maléfiques, ci-dessus nommées, sur la Terre (Quatrième Livre d’Esdras, VI, 49, Deuxième Livre de Baruch, XXIX,4). Selon ces textes, Dieu les réserve, dès leur Création, pour le jour du Jugement Dernier, où ils serviront de nourriture aux Justes lors du grand banquet messianique.
En principe, aux temps actuels, ces légendes donnant l’envie aux gens sensés et pragmatistes, a dormir débout, n’attirent plus l’attention des peuples mis a part ceux encore sous l’emprise de ce genre d’affabulations et, donc, des proies de prédilection aux informations mystificatrices. Ce qui arrange les systèmes politiques, notamment des pays arabes assujettis, puisant leur puissance de la disposition à l’ignorance et aux fausses croyances des populations qui, de leur part, aiment qu’on leur titille l’ego chauviniste qui ne mène qu’aux désarrois incessants.
A ce propos, des sectes aux croyances rattachées à tort aux religions monothéistes sont structurées d’une manière qui nous fait rappeler celle des maffias ou le parrain-(un Léviathan en quelque sorte) est au centre du pouvoir maléfique pareil à celui des systèmes absolus chez quelques peuples du monde arabe. Ces systèmes ont la manie de détourner et voiler les préoccupations existentielles, présentes et d’avenir, des jeunes gens, afin de les engluer davantage dans les informations déformées, puisqu’ils consomment du n’importe quoi sans digérer encore moins savoir pertinemment réagir et, donc, incapables de séparer le bon grain de l’ivraie a part quelques groupes de jeunes éveillés qui savent le faire et osent dévoiler ce genre de canulars instillés de la part des régimes dictatoriaux.
A propos des jeunes gens a la propension dictatoriale, l’écrivain philosophe Arthur Koestler juif Hongrois, ami d’Albert Camus, décrivit admirablement, dans son majestueux roman fiction politique intitulé le «Zéro et l’infini», la typologie du caractère de la génération stalinienne semblable a l’homme du Neandertal par référence a son crâne allongé et obtus. Il écrivit : «Quelle drôle de nouvelle génération nous avons formé». Ce livre retrace également les grandes purges opérées par Staline dans le milieu des intellectuels politiques qui ont déclenché la révolution d’octobre 1917 qui a renversé le système autocratique des tsars.
Ce qui est attristant, chez une partie de la jeunesse des pays soumis maladivement aux diktats des partis politiques intolérants et manipulateurs, voire a la langue fourchue arborant une physionomie hideuse a l’image d’un serpent a sornettes, d’obédience Baathiste nationaliste islamiste (un monstrueux et abominable être), c’est qu’elle se range tête baissée en faveur des régimes dictatoriaux tortionnaires qui ont été définitivement condamnés par le verdict des peuples ainsi que celui de l’Histoire. En plus, cette jeunesse, sciemment déroutée et têtue, la plupart du temps, nargue leurs semblables qui ont osé défier et se débarrasser a la racine des Léviathan ci-dessus décrits
Malheureusement, il existe encore des systèmes, en l’espèce, qui font appel, dans le but d’assurer leurs vieux jours en cas de révolution (le poison fatal à l’hydre dictatoriale), aux stratèges Israéliens, entre autres, via leurs sous-traitants grassement rémunérés, en millions de dollars et d’euros, par le biais des fameux (fumeux en réalité) paradis fiscaux sous le contrôle des chimères et les alligators politico financiers voraces des trésors détournés impudemment que ces dilapidateurs cachent dans les banques, spécialisées en ce genre de détournements, qui, a la moindre occasion, fermeraient les coffres.
Ainsi, depuis les anciens temps jusqu a actuellement et peut-être à l’avenir, des empereurs, monarques, présidents, des hommes d’affaires ont été tous déchus et dépouillés aspres avoir essayé de jouer avec le feu du dragon, personnifié aux puissances occultes, manipulant les élites dirigeantes notamment des pays arabes, adorateurs du veau d’or symbolisant la tentation d’élever la richesse au rang de divinité a vénérer.
Hélas, ce type de dirigeants qui n’ont rien retenus des leçons de l’Histoire, soucieux d’avoir tout en même temps y compris les indicateurs de performance de la part des institutions internationales louangeuses (a l’exemple parmi d’autres du président Tunisien déchu)), l’ont payé chèrement au prix de leur honneur, de leur tête, et, plus tard, de la notoriété de leur progéniture accablée a jamais. Donc, tôt ou tard, l’argent et le pouvoir politique, mal acquis, ne profitent jamais.
En revanche, il serait naïf de croire qu’il n’existe pas d’adorateurs endurcis du veau d’or et se foutent éperdument des états d’âme, des peuples, en termes d’honnêteté et de propreté morale des élites sincères révulsées par les agissements du gotha lié aux affaires politico financiers davantage opaques et cruelles car tous les coups bas et répréhensibles sont permis le plus normalement du monde.
C’est la raison pour laquelle qu’une vigilance permanente, des élites sincères et déterminées ainsi que les dirigeants réellement élus démocratiquement et loyalement, exigeait forcément une forte détermination sans faille ni faiblesse de quelque nature que ce soit. En d’autres termes, que les peuples du monde arabe, se mettent enfin face à leurs responsabilités et, surtout, de ne pas être obnubilés par les dragons invulnérables et d’éviter de marcher sur la tête en termes d’informations abrutissantes pour les uns et mielleuses a l’intention des autres.
Ainsi, la morale de l’Histoire du Léviathan, c’est de dire qu’il est facile d’incriminer quelqu’un, fusse-t-ils BHL et consorts régionaux et internationaux, des déboires de quelques pays arabes imaginant constamment des boucs émissaires. Au fait, il serait pertinent de savoir par quel miracle ce BHL parvient-il a faire chuter, en un clin d’œil, ces dictateurs confirmés l’un après l’autre ? C’est tout simplement du mépris aux efforts des peuples respectifs qui, en vérité, les ont déboulonné en moins d’un an. C’est cela la véritable Histoire. Au sujet de la suite des événements, l’avenir confirmera l’utilité des transformations opérées et en cours dans ces pays qui sont les seuls aptes a juger du sort de leurs gouvernants.
En ce qui concernes les histoires à dormir debout, jusqu’à quel niveau d’absurdités, ci-dessus esquissées, afin que les peuples et les gouvernants, du golfe a l’atlantique, puissent finalement réagir et marcher ensemble, la main dans la main, dans le sens opposé a celui des carcans et les imbéciles fables et les rancunes du passé et qu’ils aillent enfin résolument dans le sens de l’évolution de l’Histoire ?
Enfin, il y va de l’avenir, ainsi que de la démocratisation permanente des générations arabes actuelles sous l’emprise de l’inconscience et l’insouciance d’un certain nombre de gouvernants autoritaires, ne cherchant qu’a perdre du temps, puisque ils ont un réel déficit de confiance et, donc, optent frénétiquement en faveur du jusqu’au-boutisme forcené au lieu de mettre rapidement sur pied des processus politiques fiables et rénovateurs éloignés des canulars personnifiés aux Léviathan faisant dormir débout les gens sur la tété !
30 août 2012
Ali Brahimi