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ROMAN EL MASS D’IZDIHAR BOUCHAKOUR Le drame d’un Franco-Algérien

18 août 2012

LITTERATURE

Culture : En librairie

El La présentation de l’œuvre, écrite en arabe classique et éditée par Dar el adab el arabi, a eu lieu, cette semaine, au niveau du café littéraire de la bibliothèque de la wilaya de Chlef.
Le roman relate l’histoire de Yacine, issu d’un mariage mixte entre une Algérienne et un Français. Il est victime d’un trouble psychologique qui va parsemer sa vie de difficultés. C’est à l’école qu’il va s’apercevoir de la singularité de sa situation lorsqu’il va parler couramment la langue de Molière alors que ses camarades commencent à peine à la balbutier. L’appellation de «gaouri» le choque énormément alors qu’il se sent totalement algérien. Avançant dans l’âge, il se décide à aller se confier à un médecin. Ce dernier comprend sa situation et le prend en sympathie, à telle enseigne qu’il l’engage comme infirmier au niveau de son cabinet. Pour Yacine, cette prise en charge vient à point car ses parents ont décidé de se séparer. Il est néanmoins déchiré entre l’envie de rejoindre son père pour améliorer sa situation matérielle et le besoin affectif de rester auprès de sa mère. L’auteur explique que le cordon ombilical reste même après la naissance, d’où le titre du roman  mass, le diamant, car la chose la plus importante c’est la mère. Beaucoup des amis de Yacine sont étonnés de ne pas le voir profiter de tous ces avantages alors qu’il a même la double nationalité. Pour ces jeunes, l’Europe, c’est l’eldorado dont ils rêvent mais qui reste inaccessible. El mass, le titre, renvoie aussi à notre pays riche de son sous-sol, de son agriculture, de ses 1200 km de côtes et c’est un déchirement pour ce jeune qui, malgré cet état de fait, est obligé de s’exiler pour gagner sa vie. Il recourt même au mariage blanc pour traverser la Méditerranée. Yacine refuse tous ces avantages pour rester auprès de sa mère. L’auteur fait comprendre, à travers sa conférence, que tous les Algériens sont partagés entre deux cultures. En effet, nos jeunes veulent vivre à l’occidentale sans pour autant renoncer à leurs traditions. Pour Mme Bouchakour, une double culture est enrichissante au lieu d’être un handicap car elle rapproche les peuples.
Medjdoub Ali


Source de cet article :
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2012/08/18/article.php?sid=138065&cid=16

À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

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