PUBLIE LE : 11-08-2012 | 00:00 | PAR suzanneamokrane@yahoo.fr
Suzanne au pays des merveilles : Idées pour améliorer notre foot ( Acte I )…
Je me dis parfois bêtement qu’on pourrait introduire quelques changements pour améliorer notre championnat et surtout le rendre attractif… Ce sont des idées qui ne feront pas l’unanimité, j’en suis consciente, mais j’ai envie tout de même de les exposer aux lecteurs pour en débattre. Je commencerai d’abord par donner de la personnalité à notre Ligue 1, en la baptisant Rabita 1, comme le font les Marocains avec leur Botola. C’est plus authentique, non ? Les ballons aussi doivent être sponsorisés par une grande firme, histoire de permettre à l’ensemble des joueurs de ne pas changer leurs habitudes et garder les mêmes sensations. Cela allègera les frais aussi pour les clubs. Mais ceci n’est que détails… Le plus gros, après bien sûr la formation dont j’ai parlé longuement dans cet espace, sera de «libérer» notre championnat. Comment ? Tout simplement en créant, pour la toute première fois sur notre continent, une liberté totale de mouvements pour les joueurs africains. Oui, vous avez bien lu. Tous les joueurs africains de bon niveau auront le droit de travailler en Algérie, autant que les Algériens. Une sorte d’arrêt Bosmann à l’algérienne. Après quoi, les clubs auront tout le loisir d’en recruter deux ou trois extracommunautaires (à faire venir d’Asie, d’Amérique ou d’Europe), comme le font les Européens. Ce sera le rêve de tous les footballeurs africains et une grande gifle aux politiques qui, eux, ne se gênent pas de recruter autant d’étrangers qu’ils veulent. Vous me direz que les footballeurs algériens seront défavorisés par cette loi. Est-ce que les étrangers qui travaillent à Hassi Messaoud ou les Chinois des TP et Bâtiments ont aidé les Algériens ou ils ont juste augmenté le chômage dans notre pays ? Moi je pense que cela poussera nos footballeurs à élever leur niveau en acceptant de bosser un peu plus et non pas à demander le limogeage du coach qui les fait suer, comme c’est le cas de Liewig au MCA. (A suivre…)
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11 août 2012
Suzanne Amokrane