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La colère

10 août 2012

Non classé

Hadith du jour
n Selon Abou Horaïra (Que Dieu l’agrée), un homme dit au Prophète (P. et S. sur lui) :
“Fais-moi une recommandation”, celui-ci répondit “Ne te mets pas en colère”.
L’homme revient à la charge plusieurs fois. Il dit (chaque fois): “Ne te mets pas en colère”.
(Hadith rapporté par Boukhari et At-Tirmidi)

À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

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8 Réponses à “La colère”

  1. Artisans de l'ombre Dit :

    En psychologie, la colère est considérée comme une émotion secondaire à une blessure, un manque, une frustration. Elle est affirmation de sa personne et sert au maintien de son intégrité physique et psychique ou alors elle est l’affirmation d’une volonté personnelle plus ou moins altruiste. Une colère saine est sans jugement sur autrui1. Parce qu’elle peut faire souffrir celui qui l’exprime, elle peut être considérée comme une passion.

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  2. Artisans de l'ombre Dit :

    Étymologie

    En Français, colère descend du grec kholê, la bile, dont vient également le nom choléra. Elle serait causée par l’échauffement de cette bile dans la théorie des humeurs.

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  3. Artisans de l'ombre Dit :

    Colère et biologie

    La colère provoque plusieurs modifications physiologiques préparant le corps au mouvement et à la réaction. Elle se traduit par une augmentation de l’activité cardio-respiratoire, une accélération du rythme cardiaque, un afflux de sang, notamment dans la partie supérieure du corps, ce qui peut colorer la peau. La respiration devient ample et rapide, ce qui cause notamment la hausse involontaire du volume sonore lors de l’expression de la parole.
    La colère provoque aussi une contraction involontaire du corps dans son ensemble et en particulier des mains, qui tendent alors à se fermer en poing, ainsi du visage dont les sourcils se froncent, et les mâchoires se serrent, donnant une expression dure au visage. Les narines se dilatent pour s’adapter à un flux d’air plus important. Le sujet ressent un échauffement de la peau et le besoin d’agir. La colère, cependant, est le plus souvent de courte durée : ses signes s’effacent lorsque l’attention se centre sur un objet neutre et ses effets s’estompent.

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  4. Artisans de l'ombre Dit :

    Colère et psychologie

    La psychologie a bien montré, et expérimente chaque jour, les effets nocifs de la censure de la colère, qui enferme l’individu dans des zones de non-dits et parasite la relation à soi-même et aux autres. Il existe pourtant des expressions positives de la colère, qu’il est possible d’apprendre, de même qu’il est possible et souvent souhaitable d’accueillir la colère des autres2.
    Pour mémoire, « Chez les Inuits, la colère s’exprime toujours en public, les deux adversaires s’insultent, s’injurient, jusqu’à ce que les rires des spectateurs et spectatrices de cette joute, où aucun coup n’est échangé mais où aucun mot n’est censuré, les départagent »3.
    Si la colère est une forme d’expression licite contre l’indignation et l’injustice, elle est parfois incontrôlable. Face à un mal subi, l’homme en colère ne se contente pas alors de répondre par un mal équivalent, rétablissant une sorte d’ordre de droit égalitaire, mais rend facilement au centuple le mal qu’il a subi.
    Pour Albert Camus :
    La révolte est le refus d’une part de l’existence au nom d’une autre part qu’elle exalte. Plus cette exaltation est profonde, plus implacable est le refus. Ensuite, lorsque dans le vertige et la fureur, la révolte passe du tout ou rien, à la négation de tout être et de toute nature humaine, elle se renie à cet endroit.
    La colère, lorsqu’elle est aveugle et dévastatrice, devient de la fureur et génère de la peur.

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  5. Artisans de l'ombre Dit :

    Colère et justice

    Pour Lytta Basset4 l’injustice est un des mobiles de la colère et « une personne en colère est une personne qui n’a pas renoncé à la justice »4..
    La question de la justice ne se pose que dans le champ des relations interpersonnelles : la colère constitue un formidable contre-pouvoir face aux idéologies de toutes sortes. Elle est un potentiel de transformation inter-individuelle, à condition de ne pas « casser » la relation.
    Tant que la recherche de la justice mobilise un individu, le processus de justification est sous-jacent. Mais cela nécessite qu’une relation soit encore possible, que le sujet en colère ne s’enferme pas à l’intérieur d’elle, et qu’un Autre puisse l’accueillir.
    Si ce n’est pas le cas, le sujet se met en danger. La tentation de l’auto-justification est grande, nourrissant le soupçon qu’autrui a besoin d’un coupable. La culpabilité et le sentiment de culpabilité s’entremêlent, pour le meilleur et pour le pire.
    Si ce n’est pas le cas, la frontière précise entre l’auto-accusation et l’accusation réelle est mince, quelle que soit la légitimité de la colère.
    Le processus de justification se transforme alors en hostilités et en inimitiés et celui du bouc émissaire entre en scène.

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  6. Artisans de l'ombre Dit :

    Colère et Philosophie

    Dans la Mythologie grecque, la Colère est engendrée par Ouranos et Gaïa, l’Air et la Terre Mère, qui donnent en même temps naissance à la Terreur, l’Habileté et la Dissension.

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  7. Artisans de l'ombre Dit :

    Aristote
    Aristote (384 av. J.-C. – 322 av. J.-C.), qui a fondé l’école du Lycée et l’école des péripatéticiens, a consacré dans la Rhétorique un chapitre sur la colère : De ceux qui excitent la colère ; des gens en colère ; des motifs de colère.
    Selon Aristote, toutes nos actions se rattachent nécessairement à sept causes diverses : le hasard, la contrainte, la nature, l’habitude, le calcul, la colère et le désir passionné. La colère, au même titre que le désir, est une passion (comme le sont aussi la pitié, la terreur, la haine, l’envie, l’émulation et la dispute).
    La peur est absente pendant la colère. L’hyperbole est un mode d’expression courante pendant une colère.
    Contrairement à la volonté qui est le désir d’un bien accompagné de raison, la colère est irraisonnée. Elle est un désir de vengeance, secondaire à une marque de mépris, et, comme tout désir de vengeance, elle s’adresse toujours à quelqu’un en particulier : On n’agit jamais avec colère contre une personne sur qui l’on ne peut exercer sa vengeance. Le plaisir qui l’accompagne vient de l’espoir de cette vengeance.
    Par mépris, il faut entendre le dédain, la vexation et l’outrage. Le mépris n’assigne aucune valeur à celui qui en est l’objet. La vexation consiste à obtenir que la volonté d’autrui ne s’accomplisse pas. L’outrage est de causer de la honte à quelqu’un, et d’y trouver de la jouissance, en se fondant dans la croyance qu’il y a un avantage sur celui qui est déshonoré.
    On pense devoir être honoré, de ceux qui sont inférieurs dans un système hiérarchisé (richesse, rang de naissance, pouvoir …) ou de ceux dont on croit devoir attendre un bon office. Ainsi on ne peut ressentir une colère contre ceux qui peuvent nous être supérieurs ; dans ce cas, ou bien on n’agit pas avec colère, ou bien on le fait d’une manière moins énergique.
    La colère est le contraire du fait d’être calme. Le calme est un retour de l’âme à l’état normal et un apaisement de la colère.
    Ce qui fait tomber la colère est l’acte de repentance, d’humiliation, ou le fait d’agir avec considération. On devient calme après avoir épuisé sa colère contre un autre. Ou lorsqu’une personne qui nous a fait du tort se trouve condamnée.
    La colère a son origine dans ce qui nous touche personnellement, tandis que la haine est indépendante de ce qui se rattache à notre personne. La colère peut guérir avec le temps, pas la haine. La haine s’attaque plus à une classe de gens. La colère s’accompagne de peine, non la haine. La colère peut porter à la haine. La colère, comme l’inimitié, peut inspirer la crainte, par le pouvoir et la volonté qu’elle procure. Il y a de l’assurance dans le sentiment de la colère, du fait de l’impression de subir une injustice.

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  8. Artisans de l'ombre Dit :

    Sénèque
    Sénèque, -4,+65, est un philosophe stoïcien qui comme tel, prône le contrôle des passions et l’appui de la raison contre les influences brutales des émotions. Son ouvrage Sur la colère (De Ira) explicite sa position de stoïcien sur la passion de colère. Il la considère comme une folie temporaire, nuisible et dangereuse, commune aux femmes, aux hommes et aux enfants, qui au lieu de s’opposer au mal et à l’injustice, peut y pousser. En cela elle n’est pas noble car elle ne pousse pas uniquement à la justice et n’est pas une émotion raisonnable et raisonnée. Parce qu’elle obscurcit le jugement et remplace la considération raisonnée, elle peut également mener à la peur ou à la cupidité et détourner l’Homme de son but. De plus la colère n’est pas apaisée par la vérité et peut au contraire y trouver de nouveaux griefs.
    Sénèque n’accorde de plus aucune valeur militaire à la colère où elle ne supplée pas au courage, mais fait au contraire remarquer que malgré leur férocité et leur furie, les troupes germaniques sont régulièrement défaites par l’armée romaine professionnelle et disciplinée. Il s’oppose à toute prise de décision sous son influence et déconseille d’accéder aux désirs des enfants qui s’emportent.

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