Abdelhafid Boussouf naquit en 1926 à Mila petite ville dans le nord-est de l’Algérie. Adhérant au parti P.P.A, il fut l’un des membres les plus éminents de l’organisation spéciale l’OS, cette organisation qui était le bras armé clandestin du M.T.L.D. En 1950 il entra dans la clandestinité et devint responsable de la circonscription de Tlemcen au sein du M.T.L.D.
Source : rijalzone2.over-blog.com
Abdelhafid Boussouf : « le révolutionnaire aux pas de velours »
Le livre de Cherif Abdedaïm, « Abdelhafid Boussouf : le révolutionnaire aux pas de velours », se veut une biographie du colonel Boussouf dit Si Mabrouk, pionnier des services spéciaux de la Révolution algérienne et ministre de l’Armement et des Liaisons générales (MALG) du GPRA. Basé essentiellement sur des témoignages de proches compagnons de Boussouf et d’anciens cadres du MALG dont, entre autres Brahim Lahrèche, Abdelkrim Hassani, Abderrahmane Benatia, Brahim Lahouassa, Ali Cherif Deroua, Abdelmadjid Maalem, Ali Hamlat et Mohamed Lamkami, auteur du livre sur le MALG intitulé « Les hommes de l’ombre », cet ouvrage a levé plus d’une zone d’ombre de la vie de ce valeureux combattant de la liberté.
Dans ce livre, Cherif Abdedaïm retrace le parcours épique d’un dirigeant de la Révolution qui a joué un rôle de premier plan dans la guerre secrète entre la Révolution et les services de renseignements du colonialisme.
Abdelhafid Boussouf était l’initiateur du premier embryon de l’industrie militaire de l’Armée de libération nationale au Maroc, dont l’artisan matériel était Zeggar Messaoud, dit Rachid Casa. Un épisode de sa vie qui a été restituée par Abdedaïm dans de menus détails.
L’ex-cadre du MALG, Brahim Lahrèche, dit Ghani, dans sa préface, situe l’importance de ce livre, en soulignant que « c’est une oeuvre utile pour l’auteur de s’être inspiré de mon étude et celles d’autres ‘malgaches’, joignant à cela des témoignages d’acteurs de la Révolution, pour éclairer le lecteur sur l’illustre moudjahid que fut Abdelhafid Boussouf ».
L’auteur a utilisé plusieurs sources pour retracer, avec beaucoup de détails, la vie du combattant Boussouf, dont le parcours était intimement lié au mouvement national et au combat libérateur du peuple algérien.
Il a mis en exergue l’activité de Boussouf au sein du Parti du peuple algérien (PPA) et l’Organisation spéciale (OS).
Le passage de Boussouf en Oranie, après la découverte de l’OS par les services de sécurité du colonialisme et sa contribution à la formation des premiers groupes de moudjahidine pour la préparation du sursaut révolutionnaire du 1er novembre 1954, explique sa nomination comme adjoint de Ben M’hidi à la tête de la future Wilaya V.
L’auteur restitue la participation de Boussouf au sein du « Groupe des 22″ et au congrès de la Soummam en août 1956, ainsi que son intégration au sein du Comité de coordination et d’exécution (CCE).
Il s’est attardé sur l’activité de Boussouf au sein du GPRA et son rôle dans la création du MALG, ainsi que le rôle d’équilibre qu’il avait joué au sein des différentes instances dirigeantes de la Révolution.
L’homme qui était derrière la création du centre d’écoute d’El Marsa, d’ateliers de réparation d’armes de guerre et celle d’artillerie légère en plein Rif marocain, était un bâtisseur infatigable qui avait construit dans la fournaise de la guerre de libération nationale, selon l’auteur, les différents départements du MALG.L’auteur a consacré un chapitre entier à la guerre secrète menée par les services de Boussouf pour contrer les coups fourrés des services français de l’époque, en mettant en avant des documents sur le Sahara algérien récupérés par un réseau du MALG et qui ont été de grande utilité pour la délégation du GPRA, lors des accords d’Evian.
http://www.reflexiondz.net
20 novembre 2012 à 17 05 09 110911
si abdelhafid boussouf dit si mabrouk, et le ministére de l´armement et des liaisons générales (MALG) du gouvernement provisoire de la république algerienne (GPRA) a été une grande école d´ou sont sorties des dizaines de compétences nationales dont un grand nombre a investi avec succés le domaine du renseignement. véritable source d´informations stratégiques au bénéfice de la révolution, le MALG a accompagné la lutte armée avec une efficacité telle que l´on n´arrive difficilement a imaginer l´issue de la guerre de liberation nationale sans l´apport des hommes et des femmes qui ont construit patiemment, pierre par pierre, l´un des plus performants services de renseignement de l´aprés-seconde guerre mondiale, le service secret algerien il n´est pas né du néant. il y avait des officiers de l´Aln, des hommes a l´intelligence inné qui, a partir de rien, ont imaginé et concu une arme redoutable, construite piéce par piéce dans une totale discrétion, jusqu´a surprendre le monde entier, et l´armée coloniale en premier, par la perspicacité de l´oeuvre. le maître d´oeuvre de cette réalisation, qui restera pour une armée de libération nationale comme l´une des plus réussies du vingtiéme siécle, est sans conteste si Abdelhafid boussouf dit si mabrouk l´homme a génialement concu un service secret exemplaire de par son efficacité en toutes circonstancex. comment donc des hommes, a l´aspect ordinaire et a la vie banalisée et empiétée par un systéme colonial aux allures fascistes, ont-ils réussi a rejoindre le cercle fermé des services secrets de l´ALN au nez et a la barbe des états-majors et des services psychologiques de la troisiéme puissance mondiale de l´époque? si abdelhafid boussouf ancien instituteur il a une licence de psychologie, si abdelhafid boussouf c´est le plus cultuvé des membres du CCE et du GPRA. boussouf n´était pas le moindre!