Arrêté fin octobre 1957, les armes à la main et à cours de munitions en même temps que ses compagnons d’armes les Chouhada ould Si Djelloul, BELMILOUD Chaâbane et le Moudjahid encore en vie BENALI Sy Aoued.
Le Chahid est un élève de la zaouia Cheikh Betekkouk de Mostaganem et de la zaouia Hebria de Tlemcen. Il étudia aussi à Sig. A savoir qu’il a décroché un diplôme d’électricité en bâtiment à Nancy en France après la libération de la France du joug allemand.
Militant de première heure, comme la majorité des tolbas, il était un adepte de Benbadis. Les recherches se poursuivent pour ressortir ses écrits dans Ech Chihab, le journal de l’Association des Oulémas Algériens.
Appelé du contingent durant la seconde Guerre Mondiale, il fut pris par les troupes allemandes et dirigé vers les camps de concentration d’où il s’évada pour reprendre les armes contre les troupes fascistes à Monte Casino en Italie avant qu’il n’aille participer à la libération de Toulon et Marseille au sein de la célèbre 3ème division algérienne.
Il fut exécuté début novembre 1957 après avoir été torturé des jours durant en même temps que ses compagnons. Seul BENALI Sy Aoued y échappa, mais fut emprisonné jusqu’à 1962.
Sa phrase célèbre avant son exécution : « Avec ou sans moi, l’Algérie vivra. » A ces mots, il cracha au visage de l’officier chargée de la basse besogne.
Feu Boudjelali Habib, alias Sy Larbi, le chef de zone de l’époque, un moudjahid de première heure et élève d’Ibn Badis, qui tomba au champ d’honneur fut très éprouvé par la mort du Chahid Sy Mohamed Bousserouel.
Sy Mohamed laissa une veuve, une fille et quatre garçons dont deux jumeaux.
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3 août 2012
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