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Le chahid Bordji Amar

La mémoire en tant qu’intermédiaire et la reconstruction du réel, entre l’événement passé et le présent, n’est que rarement interrogée, alors qu’elle est un des thèmes essentiels, plutôt que le souvenir qu’elle portera pour le présent et pour l’avenir des générations. Elle est aussi celle où l’on tente alternativement de se raconter l’un à l’autre le requiem des hommes, tout aussi important pour les évoquer à l’occasion de la célébration du 57ème anniversaire du 1er novembre 1954, qui a été le point culminant de la rencontre avec le destin.

Le chahid Bordji Amar
Pour certains, il y a nécessairement un écart entre la connaissance savante de l’histoire des hommes et l’authenticité du discours, pour présenter de tels héros comme icônes, du fait qu’ils dérangent. La mémoire doit être fidèle au passé dans sa vérité objective, sur des hommes d’une rare intégrité, afin de les replacer dans le cœur même de l’histoire. Un autre grand Chahid revient à la veille de ce 57ème anniversaire nous rappeler, que les héros ne meurent jamais. Raconter aujourd’hui Borji amar, comme l’a si bien décrit l’un de ses compagnons de lutte, c’est tout un pan de vérité qui devrait souscrire à certaines vérités, pour que les générations sachent. Ce Martyr qui est l’un des premiers dans l’action du 1er novembre 1954, n’est pas qu’un simple individu, mais une sommité de par sa bravoure lors du déclenchement de la lutte de libération nationale. Aujourd’hui son histoire nous prend par la main pour nous guider sur les traces de celui qui nous a précédé dans la mort car nous mourrons tous un jour. De par son enthousiasme, il avait conquis les cœurs et le respect de tous les combattants et son histoire a cheminé à travers le temps pour arriver à nous. Ce personnage de par sa stature a marqué la région du Dahra, connu pour son dévouement, il a fréquenté les grands qui ne sont plus de ce monde tels que BENAB DEL Malek Ramdane, Benyahia Belkacem, Benayad Bendehiba, Keir Eddine , Si affif et tous les autres qui se sont sacrifiés dés les premières années de notre glorieuse révolution . C’est un historique, lorsque l’on évoque de tels hommes, c’est aussi une facette cachée d’une région qui a tant donné, qui remet en cause certaines versions de ce passé et ce contre, toute attente. Aussi va-t-il falloir se tourner vers le passé pour s’inscrire dans un historique. Bordji amar , à cette occasion revient pour mémoire de ce passé très controversé pour certains qui ne veulent pas y souscrire et nous fait revivre malgré nous cette réalité qui reprend tout son sens, dans de telles occasions.
Il y a de cela plus de 56 ans par cette attention qui le caractérisait, et qui ne pouvait accepter, autre avenir que celui qui lui était destiné. Bordji Amar tombait au champ d’honneur, sous les balles des autorités coloniales françaises, les armes à la main en compagnie de son neveu âgé de 26 ans, en ce 22 décembre 1954 52 jours après le déclenchement de la lutte de libération nationale. La mort de ce lion du Dahra, avait marqué toute la région du Dahra, du fait qu’il était connu pour son héroïsme et son amour pour la patrie. Le 21 décembre 1954 une grande battue sera organisée par des contingents entiers de police et de gendarmes, pour mettre fin aux activités et aux opérations contre les forces de l’ordre françaises, l’homme était considéré comme dangereux et le cerveau de la région, chef du commando de la localité de Ben Abdel Malek Ramadane ex Ouilis, ce combattant selon des témoins, se trouvait en compagnie de son neveu Bordji kaddour lorsqu’il fut encerclé, à terre blanche, dans une région montagneuse et escarpée difficile d’accès, à Douar Chouachi et selon toujours des témoins encore vivants, Bordji Amar lors de l’accorchage avec les forces armées coloniales s’illustrera par le combat faisant preuve de courage et bravoure en leur tenant du toute une journée et une nuit presque entière et ce jusqu’au lendemain, ce ne sera qu’à quatre heures matin qu’il tombera lui et son neveu sous les balles de l’ennemi. Sa mort sera accueillie comme un soulagement pour les autorités coloniales, qui avaient envoyé toutes ses forces sur ses traces. Sa traque partait du principe que ce serait son neveu qui les mènera à lui mais ce dernier trompera la vigilance, en s’évadant du lieu de sa détention, après leur avoir promis de les renseigner sur la cache de son oncle. Bordji Amar s’était fait une grande réputation au niveau de la région et sa mort prématurée comme celle de son compagnon Ben abdelmalek ramdane le 4novembre 1954,fera la une le 23 decembre 1954 au matin dans l’écho d’Oran en gros caractères qui écrira le chef de fil des terroristes du Dahra Amar Bordji et son neveu ont été abattus les armes à la main et en sous titre :ils venaient de faire feu sur les forces de l’ordre qui les traquaient. L’occasion nous est donnée à en ce 57ème anniversaire du 1er novembre de se remémorer ce héro pour son combat et qui doit être écrit dans le recoupement des étapes historiques qui liées les unes aux autres de par la symbolique, qui nous instruit à nous incliner devant un tel personnage qui mérite tout le respect qui lui est du. La modestie dans la biographie du personnage devient utile et pratique que possible pour s’attacher de préférence à toute recherche de vérité sur l’histoire des hommes, dont les relations et les idées ont ce besoin de se retrouver dans le temps présent par conciliation sur le plan historique. On doit toujours s’inscrire dans le respect chronologique de l’histoire des hommes et de leurs œuvres,qui seront là pour donner clarté et garantie aux theories,pour se les imposer avoir cette possibilite de se substituer aux interferences et les indications douteuses par l’interrogation, pour devoir se resigner par des vues d’ ensemble plus nettes avec des jugements fermes sur l’histoire des hommes et le souvenir de cet homme, non seulement parce qu’il reprsente une génération qui s’est enteinte,laissant derriere elle toute une richesse historique inepuisable,et qui reste exploitable et au nom de la mémoire ,qui demeurera vivace .l’histoire de cet homme reste la référence ,qui a toujours defini la conduite dans les actions,pour donner une grandeur à l’œuvre qui devient inséparable de cette pensée historique qui se transmet. Aujourd’hui sa mort nous fait découvrir la valeur d’un combattant,qui ajoute une touche plus personnelle à l’histoire du Dahra pour y entendre ce murmure qui nous parvient ,à travers le temps et l’espace léguant son testament et interpelle la conscience dans son élan sans recourir a un tiers.
Moment, époque ou épisode de l’histoire de l’Algérie, pour le distinguer, par la distance qui nous sépare de la personnalite,que l’on tient pour l’acquisition de la continuite dans une lutte significative, dans ce moment de recueillement sur l’homme il y a lieu de parler de simplicité du personnage d’appartenance historique. Désormais, il n’y aura que le passe, qui se présente a nous dans la forme d’un croquis, en attente de sa finalisation pour qu’ils puissent trouver le repos eternel, ainsi que tous les chahid de cette chère patrie
Benyahia Aek
Dimanche 23 Octobre 2011
Arrêt Sur Mémoire

 

Source :
http://www.reflexiondz.net

À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

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