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Belbachir Mohamed à « Réflexion »

2 août 2012

Histoire

Rencontre, avec M. BELBACHIR Mohamed : « Je ne suis ni historien ni chercheur dans cette matière, j’aime l’histoire mondiale en général et en particulier celle de mon pays l’Algérie.

Belbachir Mohamed à "Réflexion"
A ce propos je dirais, pour ceux qui ont perdu la mémoire et aux nostalgiques de l’Algérie française, concernant l’application de la loi du 23 février 2005 pour faire introduire dans les écoles comme matière dans les études que la colonisation était bénéfique pour les colonisés (en particulier les Algériens) et que dans l’avenir leurs enfants en grandissant n’auront pas honte des crimes contre l’humanité de leurs ancêtres et pour se faire disculper aux yeux de l’histoire. -Voir le témoignage des vérités sur notre histoire rédigées sur des rapports ou des mémoires d’officiers de l’armée coloniale en contradiction avec la civilisation véhiculée par des canons. Quelques points de repères sur notre histoire avant et après la colonisation.
-1- Le peuple Algérien se suffisait par lui-même, il était cultivateur et éleveur, producteur de blé et exportateur. Il était éduqué et civilisé par sa religion qui est l’Islam. Dans ses mémoires, le général Valaze disait qu’en 1834 à notre passage dans chaque localité (Douar) il y’avait une école et pour les grandes villes il existait d’autres écoles de même que des grandes écoles (Université de l’époque) citons celle de Tlemcen : détruite par le colonialisme. Ecole Yagoubiya (1296), Ecole Ali El Yahia (1310), Ecole Tachfinia (1320), Ecole d’El Eubad (1348) limitrophe avec le mausolée de Sidi Boumediene ou dans cette dernière a enseigné Ibn Khaldoun (philosophe arabe voir dictionnaire) et ses écrits sont actuellement dans toutes les universités et les mosquées « Djamaa Ketchaoua (1621) » reconvertie en écurie pour les chevaux puis en cathédrale sans oublier le massacre des croyants dans ce même lieu par le général De Rovigo en 1832. De même que celle de Mostaganem « la grande mosquée (1340) de Tabana » reconvertie elle aussi en écurie pour les chevaux par les civilisateurs qui n‘ont même pas respectés les lieux de culte. Sur 176 mosquées (grandes et petites) aux environs d’Alger la majorité ont été détruites en 1863. Sur des dépassements signalés en Algérie et pour couvrir l’impact du parlement français, une commission a été dépêchée en 1847 dirigée par le parlementaire Alexis de Tocqueville et dans son rapport il disait « autour de nous, les lumières de la connaissance et du savoir se sont éteintes… c’est dire que nous avons rendu ce peuple (Algérien) misérable etc…. » Rien n’a été modifié et personne n’a été sanctionné sauf des médailles et des grades attribués aux officiers. Rappel : un recensement début 1954 sur 1.990.000 enfants d’Algériens en âge d’être scolariser seulement 310.000 fréquentaient les écoles quant aux enfants des français 163.000 tous scolarisés. (Quelque médecins, pharmaciens, avocats, infirmiers un seul ingénieur des ponts et chaussés). Dans le secondaire 2500 musulmans Algériens et 5400 Européens (quelle différence). « Aucun officier supérieur dans l’armée française ni dans la gendarmerie ni dans la sureté ni de hauts fonctionnaires dans l’administration française ? ».
3- Crime contre l’humanité, des centaines de civils sans armes (enfants, femmes, vieillards avec leurs bêtes domestiques) ont été emmurés dans la grotte de Sbih en 1844 et d’autres le 19 juin 1845 ont été asphyxiés par enfumage dans la grotte de Ouled Riah wilaya de Mostaganem par le général Pélissier sous couvert du général Bugeaud (avant la chambre à gaz d’Hitler) un siècle plus tard, les événements du 8 mai 1945 avec 45.000 morts sans oublier la tragédie du 17 octobre 1961 à paris. Citons une petite comparaison en 1853 la construction du théâtre à Alger pour le colonisateur et dans la même année une prison celle de Maison Carrée 4 hectares (El Harrach) pour le colonisé.
4- Economie : les caisses de la trésorerie Algérienne étaient pleines en or (pièces d’or monnaie de l’époque) avec les échanges commerciaux extérieurs. Ce trésor a été volé avec plusieurs objets de valeurs et d’arts lors de la prise d’Alger par le général Débourrement (que son entourage l’appelait le traitée Waterloo Belgique en abandonnant l’armée impériale le 18 juin 1815 qui a provoqué la défaite de cette bataille en quittant un point stratégique que Napoléon lui a confié).
5- Relations internationales : Citons quelques traités politiques et commerciales. Avec les Etats Unis en 1795 traité d’amitié (pendant le 1er président des Etats Unis George Washington) une copie de ce traité a été remise à l’Algérie par la ministre des affaires étrangères en visite dans notre pays et d’autres en 1815 et 1816. Avec la Hollande 1680 traité commercial. Danemark 1725 traité commercial. Angleterre 1746 traité commercial. Plusieurs traité avec la France 1531- 1541- 1597 demande d’aide militaire. 1791 et 1796, traité pour l’achat de blé et de la viande salée (pour la marine et l’armée) dans le même traité un empreint de 200.000 piastres d’or et d’autres traités commerciaux.
6- Correspondances officielles : voir le livre en deux (2) tomes intitulé « Correspondance des Deys d’Alger avec la cour de France 1579- 1833 par Eugène Pantet attaché au ministère des affaires étrangères » recueillie dans les dépôts d’archives des affaires étrangères de la marine des colonies et de la chambre de commerce de Marseille (rédigé en 1889). Correspondance : Louis XIV 1er avril 1711 à Ali Dey d’Alger. Bekir Rayes à louis XIV de Marseille le 23 mai 1711.Lettre du comte de Toulouse Amiral de France à Mustapha
Dey d’Alger Toulon le 25 Mars 1705 pour favoriser son envoyé pour l’achat de chevaux ….etc
7- L’espionnage : plusieurs pays Européens voulaient coloniser l’Algérie pour ses ressources (blé, bétail, chevaux, cuir, et autres) le peuple Algérien détenait le grenier de l’Europe. Les espions : de l’Espagne en 1541, des maltais 1587, sous Louis XIV 1661, l’Espagne 1754, la Russie 1777, la France 1804 par le commandant Boutin officier de l’armée. Ce n’est pas le coup de l’éventail qui a provoqué l’invasion de l’Algérie par la France, c’est un prétexte ça était prévu de longue date (voir espionnage) c’est une autre occasion premièrement les caisses de la trésorerie sous Louis X étaient vides un monarque sans argent est faible et son entourage aussi, les mécontents pourront le renverser ses conseillés fidèles lui proposaient à maintes reprises de former une armée pour la colonisation de l’Algérie. En 1827, la flotte algérienne a subie des pertes en navires de guerre pendant la bataille de Navarin (port grec) par une coalition d’armada de plusieurs pays (Grèce, France, Angleterre, Espagne et même Russie) ce qui a laissé une ouverture dans la défense des côtes algériennes, une belle occasion se présente ce qui a facilité la préparation en janvier 1830 d’une armée bien équipée, aguerrie et classée parmi les grandes armées d’Europe (voir armée Napoléonienne).

« Sans rentrer dans les détails »
La suite elle est connue : 132 ans de colonisation et que le citoyen Algérien est devenu indigène dans son pays et non citoyen comme les autres qui sont venus de plusieurs pays Européens. Pour mémoire plus de 70 ans de résistance et d’insurrection, des Algériens de 1830 à 1917 combien il y a eu de morts, de crimes, de destructions de bien, de récoltes et foret brulées (voir le rapport de 1847 du parlementaire Alexis de Tocqueville et les mémoires du générai Valazé de 1834) plusieurs dates de résistance et d’insurrections d’Algériens sont répertoriés dans les archives de l’armée coloniale. ( Depuis l’Emir Abdelkader 1830 jusqu’au Touareg du Hoggar en 1917).

Résistance dans tout le terroir Algérien, y compris le Sahara.

Depuis l’arrêt de la résistance armée, les Algériens ont optés pour la résistance politique avec des difficultés énormes de la part de l’administration coloniale, poursuites judiciaire, emprisonnement…..et jusqu’au début du 1er novembre qui a abouti à l’indépendance de l’Algérie en 1962 (avec 1.500.000 de martyrs).

Belbachir Mohamed
Lundi 14 Novembre 2011
Arrêt Sur Mémoire

 

Source :

http://www.reflexiondz.net

À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

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