PUBLIE LE : 01-08-2012 | 00:00 | PAR Suzanne Amokrane
C’est incroyable comme la carrière de Halliche est en train de partir en «bourak» ! De grand espoir, il a enfilé le linceul de la désillusion et du désespoir. Mais qu’attend-il pour quitter ce club qui lui a bouffé deux de ce qui aurait du être ses plus belles années de footballeur ? Impériale durant le Mondial, sa vie est devenue tout bêtement infernale. Je ne comprends pas comment peut-on se faire duper de la sorte deux saisons de suite. Et pourtant, Rafik Halliche a tout pour réussir dans cette défense passoire de Fulham qui a encaissé 51 buts la saison écoulée. Ç’aurait été une fille, j’aurais juré qu’elle l’a ensorcelé dès le premier repas. Malheureusement, ce n’est pas le cas et cela Halliche ne semble pas l’avoir compris. On ne peut pas être fidèle à une femme qui ne vous veut pas. Qu’espère-t-il donc en s’accrochant à un club qui ne lui a jamais donné sa chance ? Ou alors c’est parce qu’il n’a plus aucune proposition… C’est vrai, qui peut se hasarder à recruter un joueur qui n’a pas joué depuis 2010 ? Franchement, ça se gâte pour notre héro d’Oum Dourman. Tant de souvenirs me reviennent aussitôt que j’y repense. Je le vois toujours avec son bandeau ensanglanté et son allure fière de pur «sang et or»… Il était la fierté du produit local. Celui qui nous permettait de l’ouvrir quand on nous bassinait avec ces joueurs tous formés en France. C’était un défenseur exceptionnel ! L’avenir des Verts à lui seul, tellement il était fort et rassurant. Mais aujourd’hui, à 26 ans, la gloire ne semble garder que les souvenirs… Triste sort pour le joueur le plus prometteur du football national. On leur a confié un roc, ils nous l’ont transformé en toc, en deux saisons… Mais réveille-toi, Rafik ! Va jouer en Tunisie ! Viens rejouer en Algérie ! Pars au Qatar si tu veux ! Va jouer même à l’AS Couzina, mais quitte ce fichu club qui risque de briser ta carrière. Les Algériens t’aiment trop pour laisser un diamant comme toi sous terre. Sors ta tête et relève-là bien haut yabba !
1 août 2012
Suzanne Amokrane