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Football algérien – le fondement qui dérange .

31 juillet 2012

Farid Talbi

Football algérien - le fondement qui dérange . dans Farid Talbi Smain-Khabatou-219x300

On s‘échine, depuis trente-trois ans d’agitation burlesque ininterrompue, à la reprise de plans ou programmes réchauffés, au prétexte de relancer les productions de talents juvéniles de football à toutes fins utiles, notamment à perspective d’alimenter la pratique élitiste en grave déficit de régénération. Vainement depuis 1982, alors que toutes ces initiatives engagées par les institutions du football ou par les opérateurs du moment ont eu le loisir de balayer, largement, le champ d’investigation de la science infuse enseignée en la matière, doctement, dans les instituts spécialisés de la pierre philosophale.
Avouons humblement, qu’il est déplorable d’avoir échoué lamentablement en affirmant mordicus le contraire, malgré la mobilisation des « techniciens » et managers messianiques faisant figures de spécialistes de la question, voire d’avantage de chamanes auto proclamés, détenteurs de solutions miracles au problème lancinant minant la discipline depuis des lustres. Quelle erreur de jugement de la part des hauts responsables de la tutelle du sport algérien de s‘être fait, plusieurs fois, balader de la sorte ! quelle ignorance de ceux occupant l’étage opérationnel inférieur, d’avoir prêté confiance absolue à des incompétences aussi flagrantes : faute pour tout ce beau monde de n’avoir jamais recherché d’une part quelles conditions essentielles avaient présidé à l’éclosion prodigieuse de talents à moment donné en Algérie spécifiquement, d’autre part de n’avoir su élevé le débat prospectif à la sociologie singulière de la pratique juvénile qui nous intéresse. Trop demander sans doute à des personnes à la recherche de n’importe quel emploi sinécure d’ouverture sociale, recasées par défaut dans le secteur des bonnes opportunités du sport, égarées par inadvertance dans le monde crédule et tolérant du foot, se comportant plus en spectateurs irresponsables qu’en acteurs engagés, incapables de se rendre compte de leur inutilité, le ridicule. Et imbus de leur parasitisme, la totale !
En conséquence, imaginer encore qu’il faille en guise de solution passe-partout, confier obstinément la mission exclusive aux seuls clubs au moyen de l’organisation d’écoles d’initiation académique ( association sportive), relève de la méconnaissance de l’histoire de l’Algérie sportive, un temps terre prodigue de talents, tout autrement auto préparés pour porter la prédisposition en question… Tant et si bien que ce qui a été timidement et par facilité tenté, sous l’égide de la mission formatrice souveraine intégrée de l’association sportive, ici ou partout ailleurs, a aboutit globalement des échecs patents. Dans cet entêtement, se limiter à l’animation des écoles académiques de football intra clubs ou organiser des compétitions de jeunes, même intensivement actives dans le cadre conventionnel (l’erreur pédagogique), n’a jamais relevé la pratique juvénile à un niveau de production acceptable, celui de talents de référence algérienne qui nous préoccupe tant. C’est-à-dire tel que cette pratique a pu survivre tant bien que mal, en Algérie, bien après 1962 et pratiquement jusqu‘à la fin des années 1970, pour aboutir à 1982 à une fameuse moisson mort née. Il faut dire qu’à la même époque, des pays étrangers disposantde cadres compétents, bien que magistralement organisés intra-muros en matière de formation de jeunes, recouraient pourtant au recrutement des Algériens, Marocains et Tunisiens autrement maturés, pour bien faire, au plus haut niveau ( aujourd’hui Africains ).

Et c’est malheureusement le message aberrant, contraire, principal qui nous a été distillé, porté par la « révolution sportive socialiste et scientifique » qui s’est imposée brutalement en 1977, et qui perdure à ce jour dans sa voie destructrice de la société du foot algérien. Encore un truc simpliste qui facilitait, en fait à la périphérie du sport, l’emploi massif de jeunes gens oisifs, pourvus de diplôme mais totalement inexpérimentés, dans une perspective plus corporatiste alimentaiure,  que pédagogique on l’aura compris. Pauvre footballA notre avis c’est en s’intéressant donc, en priorité absolue, à la sociologie de la population juvénile de l’époque prospère et, à la nature propice à l’éclosion de talents algériens, que l’on progressera dans la tentative de comprendre et de convenir d’un modèle aux fondements spécifiques opérants . Voici, livrés à la sagacité des hommes de culture sportive, capables d’étudier la question utilement, quelques observations d‘un vécu, à l‘époque de production pléthorique de talents précoces algériens :-  jusqu’à moment donné, la naissance et éclosion de talents demeuraient essentiellement un phénomène circonscrit à certains centres urbain surpeuplés,- localisés dans la circonscription d’un club de renom,
- autorisant la pratique permanente fréquente,
- largement ouverte à la prime enfance (8 à 12 ans),
- dans un cadre de compétitivité ludique exacerbée (immeubles/ rues/quartiers/….),
- pratique librement organisée à tempérament par les enfants eux-mêmes (et suivants leurs règles de jeu et moyens adaptés à leurs facultés),
- dans des espaces particuliers de jeu (petites aires – terre battue – de proximité),
- impliquant très largement l’intérêt (libre non rémunéréf) des adultes (adolescents- aînés). Et des activités éducatives annexes comme le scoutisme…

Car d’abord l’apprentissage du football en devenir et de haute qualité, s’acquérait obligatoirement d’abord en très bas âge, dans des conditions matérielles particulièrement contraignantes pour permettre, par l’exercice l’acquisition de la gestuelle talentueuse (maniement, dribble, courses, sur surface et espace adaptés suscitant recours techniques pour jeu individuel ou collectif de gestion espace jeu et maniement balle vers le football de rue et sa réglementation enfantine ).
Car ensuite, la motivation permanente au jeu et surpassement chez l’enfant impliquent la reconstitution, à dimension infantile ,de la scénique de la compétition adulte. Car enfin, les outils ludiques didactiques ( buts-balle-chaussures ..) étaient différents de ceux utilisés en clubs, forcément pour des raisons pratique de morphologie…
Nous sommes persuadés que ceux sont de telles conditions ( jeux populaires, adaptés, aux moyens modestes, des enfants pauvres ) qui ont permis au Brésil, Argentine notamment d’affirmer la pérennité d’une suprématie talentueuse, dominant le monde du football jusqu‘à présent. En France, en 1998 la « génération banlieue » provenait de ce terreau composé des poches sociales de misère réservées à une certaine immigration, dénommée par euphémisme « banlieues sensibles »… et mon œil ? En Espagne, Brésil, Argentine la pratique précoce de rue remise à l’ordre du jour différemment, notamment en milieu social défavorisé, demeure la source providentielle de découverte de talents.Bien entendu en ce qui concerne l’Algérie, à partir de 1960/70 et jusqu’à présent, la trame sociale a radicalement changé : la large scolarisation des enfants, les horaires incongrus de la scolarité de masse, la disparition des aires de jeu libre (bétonnage), la disparition de compétition sociale avec des étrangers ou inter quartiers de nature sportive exacerbée, la surpopulation débordante envahissante (des villes nouvelles) dépourvue de culture sportive citadine, l’adolescence oisive gagnée par le trop plein de dérives d’époque… Tout cela et le reste a détruit radicalement, toutes les conditions d’apprentissage précoce du football, libre, dans les centres urbains reconnus jadis comme terreaux référence (Alger-Oran-Blida-Constantine-Annaba-Bel-Abbes-Skikda-Guelma-Tizi-Ouzou-Sétif-Bordj Ménaiel…) .

L’initiation directe en club en école de foot – benjamins – minimes ne pouvait (ne peut), d’aucune manière se charger de remplacer efficacement l’apprentissage au stade de la prime enfance, libre de quartier et de rue (en fait petite aire de jeu) comme nous l’avons décrite. A l’évidence, l’initiation au jeu libre de rue et de quartier, véhicule une formation physique (gestuelle) et mentale spécifiques, qui reste impossibles à reconstituer en association sportive dans la conception de ses missions et compétences conventionnelles.

En raison de considérations sociales, psychologiques, pédagogiques différentes et déterminantes que nous n’avons pas le temps de développer ici. Et cet apprentissage préliminaire était celui qui conférait aux enfants algériens d’antan des qualités exceptionnelles; phase éludée qui a amené des ignorants à prétendre « que les footballeurs en herbe du cru étaient surdoués, de fait, en vertu d’un don de nature génétique »… Ignorance et stupidité bien sûr !

Attention : l’intervention des clubs (associations sportives) restait et demeure indispensable, mais seulement après coup, éclosion et révélation, sur le potentiel juvénile talentueux disponible avéré, déjà produit par le football précoce libre de rues et quartiers. Le club ayant à charge de réaliser, à la suite, a la suite seulement, la métamorphose des talents de la rue parcimonieusement sélectionnés, en talents aptes à la pratique de compétition de stade et règles officiels. Un tout autre programme pédagogique que celui appliqué aujourd’hui, pour qui s’intéresse à l’éclosion du talent potentiel !

D’autres vérités restent à dire, et d’abord que toutes les villes algériennes ne remplissaient pas les conditions « sine qua non » de constituer des centres de formation naturelle de talents précoces. Qu’il n’aurait pas dû s’agir de faire dans la quantité, en se défaussant sur les clubs bien mal lotis, avec complaisance démagogique, populiste. Ensuite, rappelons que dans les circonscriptions urbaines concernées, et souffrant grandement et en majorité d’une grave pénurie de terrains officiels, une seule association ( maximum deux ) constituait le principal utilisateur totalement privilégié du stade de la commune, incluant forcément la programmation de la formation (entraînements) de ses catégories de jeunes .

Une remarque au passage : la domiciliation de toutes les associations déclarées sur le stade unique d’une commune, au nom d’un inconscient égalitarisme populiste sportif ou clientélisme politique local, a contribué à l’encombrement des stades, la débandade, et réduire à néant l’utilité des infrastructures destinées au service premier de la production algérienne qualitative. Une aberration visant au politiquement correct, qui allait desservir finalement tout le monde ! Autre vérité : le football ne constituait pas la discipline « ramasse-tout » d’une jeunesse en attente d’éducation sportive ou, plus prosaïquement privée d’occupations culturelles. A l’époque la boxe, l’athlétisme, les sports et loisirs de la mer, entre autres pratiques actives, décongestionnaient grandement le football …

En un certain sens, il demeurerait peut-être aujourd’hui encore possible de reconstruire, de manière intelligente, de la base populaire ludique à son aboutissement associatif, ce relais manquant dans l’édifice de production exceptionnelle de talents algériens. En l’adaptant, bien entendu, aux grands changements sociaux et d’urbanisme qui ont bouleversé les fondements du phénomène algérien qui nous préoccupe, dans les centres de référence.

Est-ce encore aujourd’hui faisable ? nous avons connus, dans les années 1970, donc bien après la destruction de urbaines des centres naturels de formation juvénile, une formidable expérience de terrain, révélant encore alors la possibilité de relancer positivement, in extremis, le réveil du processus comateux de production base, dans un nouveau concept, en pilotant à distance les activités de rues et quartiers. Après trois mois de mobilisation juvénile, inter quartiers, sans besoin d’argent, deux classes de talents en herbe avaient été constituées en continuité et en école de foot (environ 40 enfants surdoués sur une sélection de 2500enfants). L’important avait été de rechercher des signes d’existence du processus de régénération lamentablement détruit : le résultat se révéla relativement encourageant. Malheureusement tout s’est écroulé avec l’imposition, qui s’en est suivie, de la réforme socialo-médiatico- scientifique de triste mémoire. Doit-on valider l’expérience à plus vaste échelle ? Partant, construire à nouveau, là où rendu possible, les conditions de la pratique précoce populaire de talents en devenir, de manière volontariste cette fois ?

En bref, les associations sportives actuelles, structurées à l’ancienneté, ne sont pas du tout en aptitude de piloter par elles-mêmes, l’initiation précoce indispensable de rues et quartiers, « à l’algérienne », et encore moins de s’y substituer. D’ailleurs elles ne s’y sont jamais essayées sérieusement, n’étant pas de la partie et se trouvant désarmées pour y procéder, voire ignorant souvent totalement ce dont il était question…. Il reste cependant intéressant de repenser, avec elles, autrement le problème. En considérant que les interventions des associations sportives absolument nécessaires, le seront «après coup» (sur le produit juvénile sélectionné du football de rues et quartiers), à charge de formation continue pré compétitive restant complètement à définir. Un travail sérieux de coordination devant être conçu et conduit par des hommes de terrains connaisseurs expérimentés, par ailleurs soucieux de s‘instruire bien humblement l‘occasion….

Rappelons que les toutes les autres associations de petites divisions (non impliquées, en priorité, dans le programme de mise en valeur de la pratique talentueuse partant de la base – en général de divisions   »inférieures »’), reprendraient leur activités essentielles et méritoires de centres formateurs d’appoint des enfants tous aussi talentueux mais non retenus par l’association pilote de la circonscription. Cette école de la deuxième chance est inestimable et à la survie du football amateur (existe-t-il encore ? le gros drame) et à la révélation souvent différée des talents remarquables. Au sujet du football amateur, la confusion est aujourd’hui de mise, et c’est malheureux. Car dans les grands pays de foot, la pratique amateur (la vraie, pas la détournée, falsifiée) est particulièrement choyée du fait qu’elle constitue la source de logistique matérielle et humaine essentielle, dominante, de la discipline qu’elle entretient et nourrit (Espagne – Angleterre – Italie- Bresil- Argentine-Allemagne- France…). Les principales institutions du foot, sont d’ailleurs dans ces pays dirigées par les responsables issus du football amateur, pas moins. Un autre sujet de préoccupation sportive nationale dont il faudra bien un jour, peut-être parler s‘il d‘agissait vraiment de survivre au naufrage actuel !

En conclusion, la réconciliation du football algérien avec sa tradition de haute pratique et production précoce talentueuse, oblige d’abord à comprendre (si on peut) comment le phénomène singulier s’était construit, à moment donné, à la base, avec tant de réussite et si peu de moyens et d‘interventions de la part des pouvoirs publics. Puis de tenter, toujours s’il était possible, de reconstruire les fondements en les adaptant aux contraintes du moment. Il s’agira là, en fin de compte, d’une remise en œuvre d’un pan important de société du sport populaire, mis à mal. Capitale essentielle, cette intervention qui devrait être menée, en priorité, dans les centres urbains « prédisposés » mais, depuis le temps, livrées aux affres du surpeuplement et, en conséquence à la destruction consommée de quelques traditions culturelles citadines, jadis pourtant décisives à l’éducation citoyenne accomplie des enfants socialement les plus désavantagés .

De toute l’histoire occultée de la destruction irréfléchie du football algérien, c’est cet aspect qui parait le plus navrant !

Le débat est ouvert.

       Farid Talbi (à Smain Khabatou et Allel Gourmane

À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

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Une réponse à “Football algérien – le fondement qui dérange .”

  1. Artisans de l'ombre Dit :

    SMAÏN KHABATOU
    (EX-ENTRAÎNEUR DU MCA DES ANNÉES 40 ET 50,
    ET DE LA 1ère EN)
    Il a toujours été en avance sur son temps !

    Smaïn Khabatou, né le 8 septembre 1920 à Alger (il est originaire de Mizrana du côté de Tigzirt) père de 5 garçons (dont l’aîné à 63 ans et le plus jeune 42) et onze petits enfants, n’est jamais à court d’argument ni en manque d’énergie.

    A 87 ans et quatre mois, celui que tout le monde appelle respectueusement “Ammi Smaïn”, demeure parfaitement lucide, maîtrise encore ses immenses connaissances en matière de football et sait réellement de quoi il parle. Mémoire vivante du football national, Smaïn Khabatou a réussi durant sa carrière (entraîneur-joueur), une œuvre aux proportions gigantesques.
    Débutant à l’âge de quinze ans (1935) en tant que minime au stade algérien de Belcourt, où il reste jusqu’en 1938 non sans avoir brûlé les étapes pour se voir aligner avec l’équipe senior à 17 ans et demi à peine. Il joue à tous les postes et épate et les publics et ses entraîneurs. C’est en partie grâce à son talent naissant que son club décroche en 1938 le titre tant convoité de champion d’Alger. Doué d’une incroyable habilité, il ne laisse pas indifférents les responsables du Mouloudia d’Alger qui le recrute à la fin de la sportive 38. Le jeune Smaïn n’a pas encore bouclé ses 18 ans, qu’il se voit mettre dans le grand bain de l’équipe fanion où brillent déjà de mille feux les Albort, Firoud, Kaddouris, Missoum, Branki, Kheloui, Berzig, Kerrarssi…
    En 1951, il quitte le Mouloudia avec beaucoup de peine, suite à un différend avec feu Fouila, le responsable technique. Il opte pour l’autre club musulman, l’USM Blida, où il est accueilli avec les honneurs. Il devient l’entraîneur-joueur que tout le monde apprécie et écoute. En 1956, et sur ordre du FLN, l’USMB cesse toute activité, tout comme le font les autres clubs musulmans. Dès le lendemain de l’indépendance Smaïn Khabatou, qui a acquis une exceptionnel aura, se voit confier les destinées de la 1ère équipe nationale. Rigoureux, honnête et bourreau du travail, il démontre qu’il est un entraîneur hors du commun. Il quitte l’EN au moment où rien ne le laissait présager. Il reprend très vite du service et sert généreusement les équipes du MCA, de l’USMB, de l’OMR, du WAB…Exigeant avec lui-même et avec les joueurs, il écoute mais ne se laisse jamais influencer. Il est réputé pour avoir le flair du maquignon et le coup d’œil du lynx.
    En 1948, il se distingue de brillante manière au stage d’entraîneurs-instructeurs (3e degré) de la FFF qui se tient à Reims et qui regroupe les sommités de l’époque venues du monde entier (Heleno Herrera, Boulogne, Batteux, Leduc, Snella..). Il se classe 7e sur 153 candidats et devient une référence aux yeux des responsables de l’auguste structure française. Cette dernière le désigne à maintes reprises pour diriger les stages de Tunis, de Casa et de Chatel Guyon (France). Ammi Smaïn Khabatou, qui a toujours su utiliser son “pouvoir” de communication et l’influence de sa grande personnalité, est un érudit du yoga qu’il continue de pratiquer et qu’il maîtrise parfaitement pour avoir sans cesse approfondi ses connaissances en Inde et en Chine.
    Aussi, il a une passion dévorante : la lecture. “Je lis tout ce qui me tombe sous la main, notamment les livres de philosophie, de psychanaliste, de psychologie, de métaphysique, d’astrologue, de religion, de yoga, de sport” dira Smaïn Khabatou qui dégage la sérénité par excellence.
    Abdenour B.

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