Culture : Le coup de bill’art du Soir
Il est fortement conseillé de commencer ses soirées de Ramadan avec un cheikh et une assemblée de gnawa.
Cheikh Sidi Bémol et le groupe Ouled Bambara (les fils de Bambara) ont ouvert les soirées ramadanesques à l’Espace Plasti (ma place) d’Alger. Jadis, les Bambaras ont fondé le royaume Bambara de Ségou en Afrique de l’Ouest. Aujourd’hui, on les trouve, principalement, au Mali, au Burkina Faso, au Sénégal et en Guinée. D’ailleurs, on dit que «gnawi» veut dire «le guinéen». A l’espace Plasti, les Ouled Bambara ont interprété deux longues chansons gnawies avant de céder la place à Cheikh Sidi Bémol. On aurait pu l’appeler Cheikh Sidi Dièse, car l’ambiance de la soirée déjà bien lancée par les «disciples » augmente d’un ton. El bandit et Saâdiasont reprises en chœur par les très nombreux fidèles. Les femmes semblent préférer Ma kayen walou khir men l’amour (il n’y a pas mieux que l’amour). A la séance débat, Cheikh Sidi Bémol parle de Berbérodrome, son prochain album qui sera un mélange de rythmes algériens et tsiganes. Il parle aussi des chants marins et de la musique berbéro-celtique. «Il y a une grande ressemblance entre la musique kabyle et celle bretonne. D’ailleurs, quand je chante des chansons kabyles en Bretagne, les gens me disent que ce sont des chansons bretonnes», explique-t-il. Au final, Cheikh Sidi Bémol et Ouled Bambara interprètent ensemble Goumari, sous des applaudissements nourris. Cheikh Sidi Bémol dit qu’il faut écrire Ma kayen walou khir men l’amour dans la Constitution. C’est la meilleure proposition dans l’histoire mouvementée et tourmentée de l’humanité.
K. B.
bakoukader@yahoo.fr
Source de cet article :
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2012/07/29/article.php?sid=137236&cid=16
30 juillet 2012 à 13 01 24 07247
Le bémol
En solfège, un bémol est un signe d’altérations, destiné à indiquer sur une partition de musique un abaissement d’un demi-ton chromatique de la hauteur naturelle des notes associées.
La note affectée d’un bémol est dite « bémolisée ». Une note peut être bémolisée pour toutes sortes de raisons : modulation, transposition, utilisation de notes intermédiaires de la gamme.
Il existe aussi un double-bémol pouvant être utilisé dans certaines tonalités comportant un ou plusieurs bémols à la clef.
L’effet du bémol est différent suivant que celui-ci est « à la clef » — c’est-à-dire lorsqu’il se trouve à l’armure – ou placé devant une note à l’intérieur d’une mesure ; il s’agit alors d’une altération accidentelle.
L’effet du bémol accidentel altère toutes les notes de même nom et de même hauteur se trouvant après lui jusqu’à la fin de la mesure. Si cette même note doit être bémolisée au-delà de la barre de mesure, l’altération doit être répétée, et ceci à chaque nouvelle mesure.
Un bémol à la clef affecte toutes les notes de même nom des mesures suivantes, jusqu’au prochain changement de clef, ou sinon jusqu’à la fin du morceau. Les altérations accidentelles rencontrées (double-bémol, bécarre, dièse, double-dièse) pour cette même note sont prioritaires et affectent la note non bémolisée.
Ces bémols « à la clef » sont habituellement rappelés au début de chaque ligne de portée, et à chaque changement de clé. Ils constituent l’armure de la section du morceau. On les trouve toujours rangés dans cet ordre et ce quel que soit leur nombre : si, mi, la, ré, sol, do, fa. C’est l’ordre des bémols, ou plutôt le cycle de quintes descendantes en commençant par si.
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