le 29.07.12 | 10h00
Un article paru dans le journal économique français La Tribune revient sur la décision des autorités algériennes d’octroyer
au Qatar la construction d’un méga-complexe sidérurgique à Jijel plutôt qu’à un groupe local.
L’Algérie se tourne vers le Qatar et ses immenses ressources financières. Alger vient de choisir l’émirat pour la construction d’un complexe sidérurgique dans la zone industrielle de Bellara, à Jijel, 360 km à l’est d’Alger, d’une capacité de cinq millions de tonnes par an. Le ministre qatari de l’Economie et des Finances, Youcef Hussein Kamel, qui a signé un protocole d’accord avec le ministre algérien de l’Industrie, Mohamed Benmeradi, a souligné que ce projet faisait partie «d’une série d’investissements» que le Qatar prévoit de réaliser en Algérie. Cet accord international se fait aux dépens du groupe privé algérien Cevital, dont le projet n’a pas été retenu pour des raisons obscures.
En mars dernier, le patron du premier groupe algérien, en termes de chiffres d’affaires (2 milliards de dollars par an), Issad Rebrab, avait dénoncé le blocage de ses projets par le gouvernement. Une production de 5 millions de tonnes programmée. Le groupe Cevital (agroalimentaire, industrie, grande distribution) avait annoncé, il y a deux ans, son intention d’implanter un complexe sidérurgique dans la même région pour un investissement de 3,2 milliards de dollars après que le groupe égyptien Izz Steel eut renoncé à y concrétiser un investissement similaire pour 1,25 milliard de dollars. Mais il n’a reçu aucune réponse officielle du gouvernement, selon son patron. Et pour cause. L’Algérie et le Qatar devaient négocier cet accord. Aucune précision n’a été donnée sur le montant de l’investissement et le délai de livraison de cette usine qui sera détenue à 51% par des intérêts algériens.
La future usine va produire dans une première étape 2,5 millions de tonnes d’acier long pour atteindre ensuite 5 millions de tonnes dans une seconde étape avec la production d’acier plat et des aciers spéciaux pour la fabrication de rails, selon Mohamed Benmeradi. L’Algérie a importé pour 10 milliards d’acier en 2011, soit 20% de sa facture globale d’importation. La demande en produits sidérurgiques, notamment le rond de béton, a explosé ces dernières années, tirée vers le haut par les investissements publics dans la modernisation des infrastructures de base et la construction de milliers de logements.
La demande nationale en acier, actuellement de trois millions de tonnes par an, pourrait atteindre sept millions de tonnes en 2015, selon les prévisions d’ArcelorMittal Algérie. La filiale algérienne du géant mondial de l’acier, dont l’usine est basée à Annaba (extrême Est) est le seul producteur local d’acier avec un million de tonnes par an. Soit 80% de la demande nationale. Elle est confrontée depuis plusieurs mois à des mouvements sociaux et à des difficultés financières.
In La Tribune Journal économique français
© El Watan
30 juillet 2012 à 14 02 19 07197
Le Qatar, ou l’État du Qatar pour la forme complète (en arabe : Qaṭar, قطر et Dawlat Qaṭar, دولة قطر), est un émirat du Moyen-Orient d’une superficie de 11 437 km2. Il est situé sur une petite péninsule s’avançant dans le golfe Persique, et reliée à la péninsule arabique au sud où elle a une frontière terrestre avec l’Arabie saoudite. Sa capitale est Doha, ou Ad Dawha. La langue officielle est l’arabe et la monnaie le riyal qatari.
Le Qatar est un producteur de pétrole de taille moyenne et membre de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP). Mais il est aussi le troisième producteur de gaz naturel du monde après l’Iran et la Russie et est devenu le premier exportateur de gaz naturel liquéfié.
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30 juillet 2012 à 14 02 20 07207
Histoire
Article détaillé : Histoire du Qatar.
Le Qatar est l’un des nombreux et récents émirats de la péninsule d’Arabie.
Après avoir été dominé par les Perses pendant des milliers d’années puis plus récemment par le Bahreïn, les Ottomans ou encore les Britanniques, le Qatar devient un État indépendant le 3 septembre 1971.
À la différence de la plupart des émirats voisins, le Qatar a refusé de devenir un membre des Émirats arabes unis ainsi que de l’Arabie saoudite.
Malgré un climat aride et difficile, le Qatar a toujours connu une présence humaine durant des milliers d’années. Cette présence est le fait de plusieurs tribus nomades ou sur les côtes avec de petits villages de pêche. Les tribus se sont longtemps combattues pour les terres les plus lucratives, formant et cassant ainsi des coalitions entre elles.
Les Portugais occupent le détroit d’Ormuz, puis Mascate et Bahreïn.
En 1517, ils prennent le Qatar et imposent leur contrôle maritime et commercial dans le Golfe.
En 1538, ils sont chassés de la région par les Ottomans qui dominent le Qatar durant quatre siècles.
Les Ottomans n’imposent pas la langue turque aux habitants, cette langue restant le seul apanage de l’administration. Au cours du xviie siècle, le pays est marqué par de violentes rivalités entre les tribus désirant contrôler le territoire.
Les conflits entre tribus se poursuivent jusqu’au début du xixe siècle, quand les Britanniques décident d’intervenir2.
Les Britanniques considèrent tout d’abord le Qatar et le golfe Persique comme une position intermédiaire stratégique pour leurs intérêts coloniaux en Inde, mais la découverte de pétrole et d’hydrocarbures cent ans plus tard change cette vision.
Pendant le xixe siècle, période de développement des entreprises britanniques, la famille Al Khalifa règne sur la péninsule qatarie et l’île de Bahreïn. Bien que le Qatar soit une possession légale, des contestations naissent, le long du littoral oriental dans les villages de pêche de Doha et d’Al Wakrah, envers la domination des Bahreïniens Al Khalifa.
En 1867, les Al Khalifa lancent une offensive massive contre les rebelles qataris en envoyant une force navale à Wakrah. Malgré le succès de l’opération, l’agression bahreïnie viole un traité de 1820 entre le Royaume-Uni et les Bahreïniens. La réponse diplomatique britannique ne se fait pas attendre, le colonel Lewis Pelly responsable du protectorat commence des pourparlers avec un responsable du Qatar. Ces pourparlers aboutissent à une séparation tacite du statut du Qatar d’avec celui de Bahreïn. L’homme choisi pour négocier avec le colonel Pelly est un entrepreneur respecté et un résident de longue date de Doha : Muhammed Ben Thani. La famille Al Thani a jusqu’alors été relativement inactive dans la politique du Golfe, mais cet événement lui assure l’ascendant sur le Qatar en tant que famille régnante, une dynastie toujours en place à ce jour.
La Seconde Guerre mondiale remet en cause l’emprise des Britanniques sur leur Empire, particulièrement quand l’Inde devient indépendante en 1947.
L’incitation à un retrait semblable des émirats du Golfe s’accélère pendant les années 1950, et les Britanniques accueillent bien la déclaration d’indépendance du Koweït en 1961.
Sept ans plus tard, ils annoncent officiellement qu’ils se désengagent (politiquement, mais pas économiquement) du Golfe dans un délai de trois ans.
Le Qatar, Bahreïn et sept autres États forment une fédération. Néanmoins, des conflits régionaux amènent le Qatar à déclarer son indépendance vis-à-vis de la coalition qui devient les Émirats arabes unis.
1971 marque la naissance du Qatar comme État souverain et devient membre de l’Organisation des Nations unies.
Depuis 1995 le Qatar est dirigé par l’émir Hamad bin Khalifa Al Thani, qui a pris les commandes du pays en renversant son père Khalifa bin Hamad Al Thani, alors que celui-ci était en vacances en Suisse (il vit en exil en France puis en Italie jusqu’en 2004, date de son retour au Qatar). Sous l’émir Hamad bin Khalifa Al Thani, le Qatar enregistre de nombreuses réformes sociales (droits des femmes) et politiques ; le nouvel émir apparaît comme beaucoup plus libéral que son père. Il dote aussi le pays d’une nouvelle constitution, et il crée Al-Jazira, la CNN arabe, qui est pour beaucoup dans la notoriété du pays.
En 2004, un attentat probablement orchestré par les Russes[réf. nécessaire] tue le président tchétchène exilé au Qatar.
En 2005, un attentat-suicide visant un petit théâtre à Doha tue un ressortissant britannique, professeur d’anglais et de théâtre. Cet événement choque le pays, qui n’avait jamais auparavant connu d’acte terroriste.
Le 2 décembre 2010, le Qatar est désigné pour organiser la Coupe du monde de football 2022,
le 27 janvier 2011, il est désigné pour organiser le Championnat du monde de handball masculin 2015.
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30 juillet 2012 à 14 02 21 07217
Politique du Qatar.
Hamad bin Khalifa Al Thani, émir du Qatar
Le gouvernement qatari garde un certain nombre de restrictions sur la liberté d’expression et les mouvements pour l’égalité ; cependant comparé à ses voisins comme l’Arabie saoudite, le Qatar est l’un des pays les plus libéraux de la région.
Au Qatar, la famille souveraine Al Thani (آل ثاني) continue à détenir seule le pouvoir à la suite de la déclaration d’indépendance du pays en 1971. L’émir, qui est le chef de l’État, gère le Qatar en s’appuyant sur sa famille. Néanmoins, au point de vue politique, depuis les années 1990, le Qatar a commencé à évoluer d’une société traditionnelle à un État moderne, à l’écoute du bien-être de ses citoyens.
En 1970, la base des lois du Qatar institutionnalise les coutumes locales enracinées dans l’héritage conservateur wahhabite (son influence a diminué aujourd’hui) du Qatar, conférant à l’émir un très grand pouvoir. Le maintien des traditions de consultation, gérées par consensus, et du droit du citoyen de faire appel personnellement à l’émir, influencent le rôle de l’émir. L’émir, tandis qu’il n’est soumis à aucun individu, ne peut violer la charia (la loi islamique) et, en pratique, doit prendre en compte les opinions des dirigeants notables et de l’autorité religieuse. Le Conseil consultatif, un groupe aux membres désignés qui assiste l’émir dans l’élaboration de nouvelles politiques, institutionnalise la position de ces genres de groupes d’influences. Aucun parti politique n’existe dans le pays. Le ministre des Affaires étrangères, interrogé plusieurs fois sur cette question, répond que le Qatar est un petit pays et ne peut pas contenir tous les partis politiques[réf. nécessaire].
L’afflux d’Arabes expatriés introduit des idées qui remettent en question les doctrines de la société traditionnelle du Qatar, mais aucune contestation sérieuse à l’autorité de la famille Al-Thani n’émerge.[réf. nécessaire]
En février 1972, le Premier ministre, Khalifa bin Hamad Al Thani, destitue son cousin, l’émir Ahmad ben Ali al-Thani, et assume tous les pouvoirs. Les membres importants de la famille Al-Thani soutiennent sa décision, exécutée sans aucune violence ni signe d’agitation politique.
Le 27 juin 1995, le Premier ministre, Hamad bin Khalifa Al Thani, destitue son père, l’émir Khalifa, sans violence3, et s’est fixé pour objectif la visibilité du Qatar sur la scène régionale et, autant que possible, internationale4. L’émir Hamad et son père se réconcilient en 1996, mais le souverain renversé ne revient au pays qu’en 2004 après avoir séjourné en France puis en Italie. La liberté de la presse s’est étendue, et la station de télévision Al Jazeera située au Qatar, a acquis une réputation unique en tant que source libre et non-censurée de l’information dans les pays arabes.
En 1999, les premières élections pour un Conseil communal sont organisées, candidature pour tous les adultes, femmes comprises, et en avril 2003 le pays se dote d’une constitution, dont la rédaction a duré quatre ans. Sa principale nouveauté : l’institution d’un « Majlis Al-Choura » (conseil consultatif) dont trente des quarante-cinq membres seront élus au suffrage universel direct, les quinze autres étant nommés par l’émir (article 77). La première élection de ce Parlement a eu lieu en 2004. La nouvelle Constitution n’autorise pas pour autant la formation de partis politiques. L’un des articles les plus novateurs est celui qui garantit la liberté de culte, sans la restreindre aux religions monothéistes dites « du Livre »5. Lors de la guerre contre l’Irak le pays a servi de base à l’état-major américain (commandement central américain de Tampa, Floride (« Centcom ») responsable des opérations de guerre en Irak)3.
En 2011, le Qatar a fait preuve d’audace en envoyant ses avions Mirage combattre les forces libyennes du colonel Kadhafi aux côtés des troupes occidentales, il a quitté le terrain de la médiation pour celui de l’action.
Le 11 décembre 2002, est signé, avec les États-Unis, un accord de coopération militaire relatif à l’utilisation de la base aérienne d’Al-Eideïd par les forces américaines4.
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30 juillet 2012 à 14 02 22 07227
Environnement
Le Qatar est en 2012, le pays rejetant le plus de CO2 par habitant dans l’atmosphère7, cela s’explique par la conjonction d’une consommation par habitant supérieure à celle des pays développés et l’extraction d’hydrocarbures.
En 2012, le pays va accueillir deux rencontres internationales sur le thème de l’environnement et du développement durable : le troisième sommet qatari sur les énergies alternatives8 et le sommet 2012 sur le climat sous l’égide des Nations unies9.
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30 juillet 2012 à 14 02 22 07227
Subdivisions
Article détaillé : Subdivisions du Qatar.
Le Qatar comprend 10 subdivisions appelées baladiyat (arabe : بلدية baladiyah, pluriel بلديات baladiyat) :
Ad Dawhah
Al Ghuwariyah
Al Jumaliyah
Al Khawr
Al Wakrah
Al Rayyan
Jariyan al Batnah
Ash Shamal
Umm Salal
Mesaieed
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