PUBLIE LE : 26-07-2012 | 00:00 | PAR suzanneamokrane@yahoo.fr
En «off», beaucoup d’entre eux se disent à 100% algériens. Même Zidane, Nasri et Benzema vibrent pour le bled. Des témoignages privés le prouvent, sans le moindre doute. Quand ils parlent de l’Algérie avec leurs potes, ils disent aussi «nous les Algériens». Et quand ils se voient offrir la possibilité de jouer pour les Bleus, ils ne la refusent pas. Cela n’est pas choquant, parce que tout le monde fait pareil. C’est exactement le cas de nos médecins, architectes, ingénieurs etc. Dès qu’ils ont une offre pour travailler dans les grandes entreprises françaises ou étrangères, ils foncent le cerveau baissé, en ne voyant devant que le statut social qu’ils vont améliorer pour leur famille et les honneurs qui vont avec. Il n’y a pas de nationalisme qui tienne dans ce cas. On appelle ça «la chance de la vie» et elle ne se représente pas deux fois. Mais quand ça foire, on est obligé de se contenter de «l’offre du destin». C’est quasiment le cas de Brahimi et de tous les footballeurs issus de l’émigration. Ce n’est pas de leur faute, mais plutôt celle de notre football qui n’est pas encore «vendeur» en Europe. Que ce soit Brahimi, Ghoulam, Belfodil ou autres, ils veulent tous jouer d’abord en équipe de France Espoirs et voir venir… Il faut dire que c’est plus clinquant d’avoir une telle ligne sur son CV. Ça vous met forcément à l’aise lors des négociations…
26 juillet 2012
Non classé