Dimanche, 22 Juillet 2012 09:50
…PORTRAIT…
Comme son nom ne l’indique pas Ahmed est un Kabyle. Mais dès qu’on le présente, ici en France où il est né et où il vit, comme kabyle, il voit rouge. Vraiment rouge. Dis donc pourquoi les Français ne se présentent-ils pas comme des Bretons, Corses ou Normands ? Il répond alors, un rien irrité : « Je suis Algérien. » Pour lui, comme pour ceux qui ont tout compris, l’être humain ne se définit pas par son origine ou sa géographie, mais par ses valeurs.
Et question valeurs, Ahmed met au-dessus de tout la rectitude, l’honnêteté et la franchise. « Je ne peux pas supporter le mensonge et la malhonnêteté. » Alors lui si gentil, prêt à donner sa chemise, pourrait devenir brutal et expéditif.
Comme tous les vrais gentils, Ahmed devient un vrai dur quand on lui marche sur les pieds. Propriétaire, avec ses frères, d’un hôtel et d’un restaurant à Paris, Ahmed a connu durant son enfance une période noire à Alger où sa famille a élu domicile. Fils de moudjahid, à cause d’un certain nombre de circonstances contraires, il sera soumis lui et sa famille au régime quotidien du couscous. Non par goût, mais parce qu’ils n’avaient que ce plat comme substance. Alors imaginez son quotidien, midi et soir : couscous, couscous, couscous… si bien qu’il lui est sorti par le nez. Il en a été gavé. Et cette odeur de couscous, mélange de grains de semoule et de sauce rouge lui resta longtemps dans les narines. De cette période noire, il ne veut garder que les souvenirs clairs : le soleil d’Alger et puis le soleil d’Alger et encore le soleil d’Alger. Il y a du Camus dans ce regard d’un enfant revenu de tout. Mais toujours heureux au plus profond de son pessimisme. L’invincible était qu’on porte en soi pour la vie dont parlait le père de L’étranger. De retour à Paris au début des années quatre-vingts, c’est à la force du jarret qu’il remontera, avec ses frères, la pente. Tout ne fut pas facile. Mais à force de volonté, de sérieux et d’honnêteté, Ahmed et ses frères se feront une place au soleil. D’ailleurs si on lui pose la question : « De quoi est-il le plus fier ? », la réponse fusera spontanément : « De notre lien fort entre frères. Nous sommes soudés. » Père de 3 enfants qu’il a élevés dans les valeurs qu’il met au-dessus de tout, Ahmed ne quitte pas des yeux le pays. Son développement à pas de tortue le peine : « Nous avons un pays fantastique par ses contrastes et ses richesses, hélas il y a un problème de bonne gouvernance. » Il n’en dira pas plus. Vivant à l’étranger, il a l’élégance de ne pas noircir un tableau qu’il n’a pas sous les yeux quotidiennement. Quand il a le spleen du pays, il écoute tous les genres musicaux algériens. Ainsi, de Paris, il se retrouve transporté à Oran, Alger, Blida, Tizi Ouzou, Biskra, Constantine… C’est “le voyage” du cœur pour un homme de cœur, de foi et de parole. Un derguez comme on en rencontre rarement.
H. G.
hagrine@gmail.com
26 juillet 2012 à 19 07 00 07007
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