L’exiguïté du logement aidant, la maman est pressée de mettre son enfant dehors pour faire le ménage. Quand toute la famille est réunie, le soir autour de la télé, c’est des «Chuuut… Skout ! Laisse-nous suivre le feuilleton !» Ou encore: «Va jouer sur le balcon!». Avec tous les risques que cela peut engendrer. Plus grand, ce même enfant n’a de protection que la rue. Sans loisirs, sans espace vert, il ira s’oxygéner à la cigarette, ou à la colle. Et snif et snif…
Les parent étant dépassés, il serait bon que les fabricants de couches investissent, une part de leur budget publicitaire, dans des organismes de prévention du suicide, fuite ultime de nos jeunes qui détiennent en ce domaine, le record de la désespérance.
Et si les parents se rapprochaient autant de leurs jeunes que leurs fameuses couches, peut-être qu’ils se sentiraient moins rejetés par une société habituée maintenant non plus au «prêt-à-porter», mais au «prêt-à-jeter».
Que l’on dispose de diverses manières des couches jetables, cela regarde les environnementalistes et les «écolos». Mais que l’on fabrique des enfants jetables autant que les couches qui les enveloppent, alors rien ne va plus!
22 juillet 2012
El-Guellil