Ici s’arrête l’édition «Vox Populi» de la saison 11/12. Nous en sommes à la 136e page et vous êtes de plus en plus nombreuses et nombreux à écrire dans toutes les rubriques. Mais, pour les jeunes, c’est certainement «Texto» qui reste la préférée.
Vos élans de cœur, vos petits chagrins, vos grandes émotions livrées à des dizaines de milliers d’anonymes : c’est la preuve de votre attachement à la vérité, pas celle qui se déclame dans les discours politiques ou les sermons ; mais celle qui se nourrit des nobles sentiments, de ce qui fait tourner les moulins de vos cœurs à peine sortis de l’adolescence. Vous n’avez pas triché… Courageusement, vous avez dit ce qu’il fallait dire. Vous vous êtes battus jusqu’au bout pour la vérité des sentiments, pour leur pureté, pour le plus généreux des partages : l’Amour. C’est un âge où l’on ne triche pas, où l’on dit les choses crûment, sans calculs, ni diplomatie… Et qui sait, ces quelques bouteilles jetées à la mer, pleines de roses et de tendresse, finiront un jour par atteindre l’autre rive. Celle de l’âge adulte, quand, dix, vingt ou trente ans après, un petit bout de journal vous rappellera la mélancolie des premiers sentiments, les larmes de la séparation, les sœurs, les frères, les copines et les copains qui ont été autant de bouées de sauvetage pour éviter le naufrage ; les parents aussi, ces arbres indéracinables qui sont toujours là pour vous aider à vous relever et à l’ombre desquels vous vous épanouissez… Merci aussi à ceux qui ont parlé de leurs régions, des us et coutumes, des petits et des grands problèmes, des défis politiques, économiques et sociaux ; à ceux qui ont parlé de culture, des faits et gestes de leurs compatriotes. Regard amusé ou œil désabusé, vous avez peint notre société comme elle est, sans fard…. Au moment de vous quitter pour quelques semaines, laissez-moi vous dire que vos milliers de lettres, poèmes, textos, etc. auront été autant de preuves de votre inestimable talent et de votre attachement aux valeurs de fraternité, de tolérance, de liberté et de justice qui ont été toujours la force des hommes libres. Les Amazighs !
A très bientôt et reposez-vous bien !
maamarfarah20@yahoo.fR
Source de cet article :
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2012/07/08/article.php?sid=136399&cid=49
8 juillet 2012 à 21 09 22 07227
Les jeunes retraités
Ils sont des milliers à Ain-Defla et des millions en Algérie à être mis en retraite sans jamais travailler .Ce sont les nouveaux vieux de cette Algérie qui leur tourne le dos et qui les considère comme un fardeau .Ce sont nos enfants qui n’ont rien vu et qui ne verront rien, car tout est vendu dans ce bled ,où pour vivre il faut être un bandit.
Ils sont si nombreux que même le ministère du travail et de la solidarité n’a même pas les chiffres exacts des enfants errants qui n’ont ni toit ni parents et qui ont préféré la mendicité et la rue comme refuge. Pourquoi cette misère qui ne dit pas son nom ? Et est-ce que nos enfants sont vraiment exigeants et pointilleux ? Il nous semble que nos responsables
aiment la formule « tout va bien » et qu’ils n’ont pas assez d’argent pour faire travailler tout ce monde, ajoutant à cela l’indifférence de nos jeunes envers les tâches un peu rudes. En plus certains de nos responsables vont loin en taxant ces jeunes de désoeuvrés ou de ratés alors que nos jeunes ont besoin d’amour et de compréhension. Il ne faut pas oublier que
la majorité des jeunes délinquants sont tous des victimes des maux sociaux. Malheureusement nos jeunes naïfs ne peuvent pas évoluer dans un milieu pourri où la corruption a touché tous les niveaux de l’Etat.
. En effet, l’honnête jeune citoyen pleure en silence contre cette injustice terrifiante et la situation est trop grave et toute remédiation demeure vaine, car le mal est enraciné chez ces responsables cupides, véreux et inhumains. Des responsables qui exigent des sommes d’argent comme avance pour accepter les demandes de travail ou les demandes de crédit pour la création de micro entreprise. Il a été constaté que ce sont les enfants des riches qui ont bénéficiés de cette aide, quant aux enfants des pauvres ils ont un grand handicap « l’apport initial » .Comment exiger une somme de 200.000.dinars pour un jeune diplômé issue d’une famille pauvre ? La réponse est simple ce projet destiné à l’aide des
jeunes n’est qu’une façon de faire de nos jeunes des victimes d’une guerre à laquelle ils n’ont pas participer. C’est aussi les condamnés à fuir la vie du travail et de rechercher refuge dans la drogue ou l’alcool. Si non, ils vont divorcer avec cette vie pour essayer de gagner l’autre vie et ici le champ est trop miné et risque de les faire basculer dans la haine et la violence et finira de faire d’eux des révoltés armés à la recherche d’un billet vers le paradis.
Il est temps pour nos responsables à chercher les causes réelles de ce fléau social qui ne cesse de pousser chaque année des milliers de nos enfants à vouloir tenter la chance de quitter ce bled où les enfants des pauvres n’ont que la tombe à côté .tandis que les enfants des militaires et des ministres ont tout. Ce n’est plus acceptable de voir des adolescents des riches conduirent des bolides qui coûtent des milliards, alors que le fonctionnaire le mieux rémunéré ne pourra offrir à son fils un vélo. On se demande dés fois est ce que nos responsables sont au courant vraiment de ce que endure un père de famille qui touche dix mille dinars par mois ?. Pour quoi cette fuite en avant et pour quoi nos jeunes sont devenus si vieux ? Pour quoi nos jeunes n’ont confiance en personne et n’iront ni voter ni aller demander
du travail ? Ils sont saturés par des promesses non tenues et ils ne croient plus aux histoires de l’Ogresse et du Père Noël. Les jeunes d’aujourd’hui sont des cadavres ambulants, qui dorment le jour et jacassent la nuit. Des êtres vidés de tout bon sens et qui sont capables de commettre différents délits pour vivoter. Les jeunes ont perdu tout espoir et savent que demain sera fait
d’hier et n’ont qu’une prière celle de quitter ce ghetto pour respirer l’air de la liberté loin des parents possessifs et exigeants. Les jeunes d’aujourd’hui ont compris qu’ils ne seront jamais compris.
Cependant., la bataille n’est pas finie et l’espoir n’est pas enterré et nous pouvons sauver les générations futures. L’essentiel de notre tâche reste basé sur la formation des assistants sociaux, qui auront l’avantage de surveiller les enfants qui ont des difficultés de suivre à l’école et d’essayer de déceler les causes de ces perturbations .Car il a été prouvé que les foyers où il y’a quotidiennement des disputes poussent les enfants à la délinquance.
Nous pouvons aussi alléger le nombre d’élèves en classe en construisant de nouvelles écoles
et en recrutant de nouveaux instituteurs et nous rendant ainsi un grand service à nos sœurs et frères les instituteurs qui souffrent à faire passer le message au milieu de 35 à 45 élèves, alors que le nombre ne doit dépasser 25 élèves par classe de cour. Ajoutant à ces contraintes le nouveau programme qui a déboussolé un grand nombre d’enseignants et nul n’a osé dire que les concepteurs de ce programme nagent dans le vide et ont fait perdre toutes les connaissances que nos enseignants avaient. Il est a noté le manque de moyen de loisir et de culture, car c’est avec la lecture, le théâtre et la musique que nous enfants pourront développer le sens de la responsabilité, la distinction entre le bien et le mal et surtout l’amour de la patrie mère l’Algérie. C’est en ancrant les bonnes valeurs chez nos écoliers que nous réussirons à faire d’eux des bons citoyens. Il est en effet primordial de prendre en charge nos enfants et de leurs inculquer les bonnes manières et les diriger et les soutenir pendant tout le cursus scolaire et de les orienter selon leur compétence et non selon la politique du quota. Beaucoup d’élèves ont échoué au secondaire suite à une mauvaise orientation. Il y’a aussi l’incompréhension de certains parents qui n’acceptent pas d’orienter leurs enfants à la formation professionnelle
et qui souvent seront déçus par l’échec scolaire de leurs enfants et surtout le refus de ces derniers à trouver un emploi quelconque, car ils se croient instruits . Pour finir nous lançons un appel à Monsieur le Ministre du travail et de la solidarité pour qu’il mette fin à tout ce malaise social en aidant les enfants des pauvres à bénéficier des aides de l’Etat dans le domaine de l’emploi. Pour conclure, nous dirons qu’un Etat est fort par ses hommes et non pas par ses richesses.
BOUTARAA-Farid
9 juillet 2012 à 11 11 30 07307
bonne vacance a vous aussi