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Chroniques Par Ahmed Halli

20 avril 2012

Ahmed Halli

 

La tragédie du vendredi 13

Ce que nous devons faire… 

Le fondamentalisme à vue de nez 

Méfiance, les «Ex» reviennent ! 

L’imprécateur et le commissaire 

Le Maghreb comme il s’édifie 

À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

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2 Réponses à “Chroniques Par Ahmed Halli”

  1. Artisans de l'ombre Dit :

    Chronique du jour : KIOSQUE ARABE
    Attrait et phobie du vert

    Par Ahmed Halli
    halliahmed@hotmail.com
    Les campagnes électorales, présidentielle en France, et législatives en Algérie, montrent aussi le large fossé qui sépare les deux pays dans la perception des couleurs. De ce côté-ci, nous avons l’Alliance verte, censée être la couleur de l’Islam depuis l’assèchement du croissant fertile. Pourquoi le vert, alors que le drapeau noir de la piraterie politico-religieuse est de plus en plus présent dans le paysage politique algérien.
    Explication facile : le vert est une couleur qui rassure, et qui incarne la fertilité, l’abondance et la prospérité, toutes choses qui nous ont abandonnés. Le vert, c’est aussi la couleur supposée d’un paradis où il vous sera permis d’avoir tout ce dont vous êtes privés ici-bas. Je ne ferai pas un dessin aux libidos entravées, puisque tout le monde sait combien il leur est promis pour prix des refoulements et des abstinences, forcées ou volontaires. Pour les autres, comme mes anciens commensaux reconvertis, il y a des prédispositions naturelles qui fondent les vocations de piliers. Ce qui permet de passer, après une légère transition et un voyage à La Mecque, de passer du bar à la mosquée, sans autres états d’âme. Pour les autres, les habits verts dissimulant de sombres pensées continueront de leur donner des idées noires. Nous avons, donc, une alliance verte qui promet de réaliser les miracles que le FLN n’a plus la force ni le désir d’entreprendre, comme l’interdiction de l’alcool et des femmes sans voile. Le vert, n’est-il pas l’antichambre de la vertu, vers laquelle tendent toutes les bonnes volontés de cette communauté ? Vaste et généreux programme qui susciterait, selon nos analystes, une large adhésion populaire. D’aucuns annoncent même une victoire confortable de la bannière noire wahhabite maquillée en vert, comme les palissades derrière lesquelles seront parquées les électrices imprudentes. Pour le reste, rien ne changera, et le fait de se mettre au vert ne changera rien aux habitudes d’élus, convertis à la seule religion qui tient ses promesses. La religion qui proclame qu’il n’y a rien à attendre du ciel, et qu’il importe seulement que le Trésor public n’égare pas votre R.I.B, lors des échéances mensuelles. Pour rester dans la palette des couleurs, daltoniens s’abstenir, c’est, en effet, le seul accroc qui peut faire devenir vert de rage. Quant au rouge de la confusion et de la honte, il est à peine visible, tant les traits sont devenus imperturbables, à force d’entraînements, quand ils ne disparaissent pas sous une barbe foisonnante. Chez les Algériens offusqués, il y a une expression idoine pour désigner cette humanité prête aux transferts massifs d’allégeances et d’adhésions : on dit qu’ils se lavent le visage avec de l’urine, avec mes excuses pour l’odorat des lecteurs. Prenons le vert qui est la couleur des défenseurs de l’environnement au pays de François Hollande. Les candidats qui se présentent sous cette étiquette veulent lutter pour des industries moins polluantes et contre l’énergie nucléaire, jugée dangereuse. L’écologie politique comme l’appellent les spécialistes, ou les contradicteurs, n’a pas seulement vocation à sauver la France, mais la planète entière de la pollution. La France, qui est un immense pré vert où paissent des vaches aux mamelles opulentes et généreuses, devrait donc être fondamentalement écologiste. Or, ils sont loin du compte nos chers amis, et anciens ennemis, français, puisqu’ils n’accordent que très peu de suffrages à la candidate verte, Eva Joly. Il est vrai que tous les autres candidats, hors du camp écologiste, affichent leur ambition de sauver l’environnement. Il est visible et audible surtout que la dame en question est susceptible de provoquer des troubles graves dans la phonétique française, comme certains le lui reprochent déjà. Toutefois, l’accent «chleuh» et forcément rocailleux de Mme Joly peut servir d’explication s’il est associé à cet aveuglement devant le vert, ou deutéranopie, que les Arabes résument par islamophobie. Une formule inspirée qui exonère les musulmans de tout effort d’intégration et qui nourrit la vocation de communauté stigmatisée assignée aux musulmans de France par les «savants» de l’Islam politique. Pourtant là aussi, l’Islam de France le plus visible et le plus médiatisé est celui des étendards noirs, que la deutéranopie française a rendu visibles par cécité. Durant toute une décennie, on a chanté cet «Islam de France», incarné par les agents de l’Internationale islamiste agressive et par une mosquée algérienne timorée et otage des alliances politiciennes sur la rive sud de la Méditerranée. C’est ainsi qu’on a laissé le soin à la communauté juive, unie, organisée et omniprésente, de stopper la campagne contre l’abattage rituel. Ceci, sachant que des membres éminents de cette communauté tirent des avantages commerciaux de l’exploitation de ce filon du «halal». Au lieu d’agir, la communauté musulmane de France se contente de réagir et se refuse à faire son bilan critique, se contentant de réciter le même «verset» de la stigmatisation et à l’islamophobie. C’est ce que vient de rappeler opportunément l’écrivain qatari, Ahmed Al- Ansari, dans un article à l’intitulé volontairement alarmiste «l’avenir de l’Islam en Occident». Dans cette contribution parue dans le journal koweïtien Al-Djarida, l’auteur rappelle que depuis le début du siècle, les musulmans ont toujours été bien accueillis en Europe. Puis, rappelle-til, il y a eu la «Mère de toutes les tragédies qu’a constituées l’attentat du 11 septembre 2001. Cet attentat, note-t-il, a été planifié et exécuté par une cellule d’étudiants arabes, à Hambourg, des hommes prônant la haine de l’Occident tout en fréquentant ses universités. Al-Ansari cite dans la foulée plusieurs autres attentats commis par des personnes qui ont d’abord bénéficié de l’hospitalité de l’Europe. L’écrivain incrimine aussi, et surtout, le comportement quotidien des musulmans en Europe, et il interpelle les théologiens musulmans afin qu’ils contribuent à améliorer l’image de leurs coreligionnaires dans les pays européens. Un appel qui n’a guère de chances d’être entendu par des imams, plus soucieux de participer à la cueillette et au partage des fruits du printemps arabe. Pour notre confrère d’ Elaph, Adnane Abou-Zeïd, la question de la conquête du pouvoir dans les pays arabes est d’ores et déjà éludée par la perspective de la prochaine bataille entre sunnisme et chiisme. Une idée qui semble devoir prendre corps avant le retour des manifestations chiites à Bahreïn, qui sentent à plein nez le soufre iranien. Mais, en définitive, comme le constate l’écrivain koweïtien Fakher Soltane, sunnites et chiites ne sont en désaccord que des points de détail. Parlant de l’islamisation des lois dites laïques par le parlement du Koweït, il note que les députés chiites ne se sont jamais opposés au principe de l’islamisation. «Ce qu’ils ont voulu simplement, ajoute Fakher Soltane, c’est être associés à l’entreprise et négocier des points de détails qui leur soient favorables. En tout état de cause, souligne l’écrivain, toute cette entreprise repose non pas sur une conception ouverte et libérale de l’Islam, mais sur un fondamentalisme rétrograde commun aux deux rites».

    Source de cet article :
    http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2012/04/23/article.php?sid=133258&cid=8

    Dernière publication sur 1.Bonjour de Sougueur : Mon bébé, Justin, me manque beaucoup

  2. Artisans de l'ombre Dit :

    Chronique du jour : KIOSQUE ARABE
    Un nouveau Spartacus en Mauritanie

    Par Ahmed Halli
    halliahmed@hotmail.com
    Bayram Ould Dah Ould Abeïd, c’est un nom qui ne vous dit probablement rien, mais qui pourrait vous parler, et d’une voix assourdissante, dans un proche avenir, parce qu’il est juste à côté. Bayram est mauritanien, comme vous l’aurez deviné à son état civil, et il dirige un mouvement d’émancipation des esclaves et descendants d’esclaves (les Harratines). Ce mouvement, l’IRA (Initiative pour la résurgence du mouvement abolitionniste) lutte pour l’éradication de l’esclavage en Mauritanie.
    Comme tout mouvement contestataire et considéré comme minoritaire, mais porteur de dangers potentiels, l’IRA est une organisation tolérée, mais régulièrement réprimée. De l’exaspération de ne pas être écoutés et d’être méprisés, au maximalisme il n’y a qu’un pas, qu’il est tentant et aisé de franchir. À l’instar de toutes les revendications, rejetées ou étouffées dans l’œuf par le pouvoir, la contestation harratine s’est radicalisée, au point de s’attaquer à des tabous religieux. Vendredi dernier, après la prière collective qu’il a accomplie dans la banlieue de Nouakchott, comme tout bon musulman, Bayram Ould Dah a organisé son premier autodafé( 1) lors d’un meeting public. Après s’en être pris violemment à l’imam Malek qu’il a accusé d’être l’auteur de fatwas et recommandations favorables à l’esclavage, il a brûlé un ouvrage de l’un des quatre imams du sunnisme. L’orateur a également ordonné à ses compagnons de brûler deux ou trois autres ouvrages, dont celui du vénérable soufi Ibrahim Al-Dassouki(2), comme le rapporte le quotidien londonien Al- Quds. L’activiste mauritanien a qualifié les ouvrages contestés de «manuels de l’esclavage», il les a accusés de «monopoliser la parole au nom de la religion, d’humilier le genre humain, et de légitimer le commerce des êtres humains». Pour Bayram Ould Dah, ce sont les théologiens du sunnisme qui ont encouragé «l’esclavagisme araboberbère » au Maghreb, et principalement en Mauritanie. Ces théologiens ont déformé, selon lui, les enseignements de l’Islam, message d’amour, et tous leurs ouvrages attestent de cette œuvre de falsification. C’est pour cela qu’il a promis que l’IRA ne s’en tiendrait pas là, et qu’elle organiserait d’autres autodafés jusqu’à ce que s’impose «un sunnisme authentique et mauritanien ». Dans la foulée, le militant anti-esclavagiste s’est livré à une violente attaque contre le gouvernement, qu’il accuse de collusion avec les castes et les tribus pratiquant l’esclavage. Il a reproché notamment aux autorités la diffusion par la radio locale d’un prêche saoudien justifiant l’esclavage(3) et notamment l’acquisition d’esclaves sexuelles (pudiquement appelées «djariates», ou odalisques, dans la version ottomane améliorée). Bien sûr, de tels actes commis dans l’exaltation du particularisme harratine peuvent paraître extrémistes aux musulmans frileux et craignant la colère divine(4) que nous sommes. On pourrait même attribuer cette audace à l’alliance contre nature nouée par l’IRA avec un courant salafiste, comme l’affirment des personnalités mauritaniennes. Il n’en demeure pas moins, cependant, que le «Spartacus» mauritanien dénonce un état de fait réel, illustré par des révoltes sporadiques. Ces manifestations, impliquant aussi le Sénégal voisin, n’ont certes pas l’ampleur des révoltes «zindj»(5) d’Irak, mais elles démontrent que la preuve par «Bilal» n’est pas aussi audible que le voudraient nos bons «apôtres». Nuançons tout de même : si les islamistes maghrébins sont, en général, des consommateurs aveugles de messages religieux venus d’Orient, il leur arrive parfois d’en produire, et même d’en exporter. Nous connaissons tous la fatwa farfelue «promulguée» il y a quelques années par le cheikh Ferkous qui déclarait la «zalabia» illicite. Du point de vue de l’originalité, susceptible de rimer avec hilarité, on a également fait mieux depuis, et chez encore nos voisins de l’Ouest. D’abord, on nous a sorti la fatwa autorisant l’emploi de la carotte à des usages féminins autres que la râpeuse. Puis, dans la même veine, un «cheikh» marocain, considéré comme un érudit en matière d’Islam, un certain Zamzami, nous a balancé en 2011 à la figure la fatwa du siècle, celle qui vous laisse raides. Considérant le caractère sacré du mariage, le cheikh marocain a autorisé un veuf de fraîche date à avoir des relations sexuelles avec sa défunte, à condition que ce soit durant les premières heures de la mort. Du coup, regard baissé, l’association mondiale des «ulémas» fondée et dirigée par Karadhaoui, à laquelle appartient Zamzami, a fait le mort, si j’ose dire. Je parlais d’exportation, et ce n’était pas un vœu pieux, puisque, selon Al-Ahram, les salafistes se seraient emparés du sujet, et comptent le soumettre au Parlement pour en faire une loi. Ce texte s’appellerait la «Copulation de l’adieu», et permettrait aux maris éplorés de rendre un dernier hommage à leurs regrettées épouses. Avant d’aller en quête d’une odalisque ou d’une épouse légale. Dans d’autres pays moins soumis au carcan religieux, on aurait crié à la nécrophilie, mais en des temps moins troublés, on se contente donc de le chuchoter, de Londres à Berlin. Sans vous le murmurer : j’ai aimé cette réaction d’un blogueur égyptien qui a écrit que décidément ce printemps arabe, c’était surtout le «printemps des mâles et des taureaux ».
    A. H.
    (1) Selon notre confrère de D.N.A, il y en a qui ont fait mieux : dans une mosquée d’Alger, un binational, expulsé de France, a déchiré son passeport français périmé, sous le regard énamouré de l’indécrottable Ali Belhadj. Devinez quel est le pays européen qui a accueilli et adopté le plus d’islamistes en 1991 ?
    (2) Cette grande figure du soufisme égyptien et arabe du 13e siècle est surtout connue pour son tombeau édifié à l’intérieur de la mosquée qui porte son nom à Dassouk, au nord de l’Égypte. Véritable objet de vénération et lieu de pèlerinage, la mosquée Ibrahim Al-Dassouk est considérée comme l’un des six plus grands édifices de ce genre au monde (classement établi avant l’érection de la «Grande» d’Alger).
    (3) Régulièrement, des imams saoudiens rappellent, en réponse à des interrogations nostalgiques ou équivoques, que l’esclavage et la possession d’odalisques sont conformes aux préceptes de l’Islam. Les fondamentalistes d’Égypte ont même demandé que le droit d’avoir des servantes, vouées aux amours ancillaires, soit inscrit dans la future Constitution.
    (4) En réalité, il s’agit de la peur la plus vraie, la plus immédiate, celle qu’inspirent les exaltés et les fanatiques, au service de leur seule haine de l’humain, que ce soit pour des motifs religieux ou politiques.
    (5) L’insurrection des esclaves noirs dans le sud de l’Irak en 869 atteste que le geste de rachat et d’émancipation de Bilal par Abou Bakr n’a pas eu valeur d’exemple, même sous le règne soi-disant éclairé des Abbassides. A noter que le regretté Djamal Edddine Bencheikh a consacré à cette révolte un roman Rose noire sans parfum qui n’a pas eu le succès qu’il méritait.

    Source de cet article :
    http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2012/04/30/article.php?sid=133560&cid=8

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