À propos de Artisan de l'ombre
Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie
Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme .
Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali …
Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère .
Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains.
Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui
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21 avril 2012 à 12 12 23 04234
Culture
Samedi, 21 Avril 2012 10:00
La chronique de Abdelhakim Meziani
Rhétorique présidentielle, communauté de destin et Sport national
Par : Abdelhakim Meziani
Je ne sais pas pourquoi, mais le message adressé par M. Abdelaziz Bouteflika, à la veille du lancement de la campagne électorale, est loin d’être un simple exercice de style. Fondateur, il l’est surtout lorsque le premier responsable du pays compare l’acte électoral à l’option prise par tout un peuple pour briser les chaînes de l’oppression et de la fatalité. Et je suis de ceux qui croient fermement que le discours en question aurait pu constituer une opportunité de rupture, d’en découdre avec les simulacres et des décisions qui s’attaquent plus aux effets qu’aux racines du mal. En mettant l’accent sur le fait que les Algériens partagent des valeurs qui fondent une communauté de destin et qu’ensemble ils doivent dire clairement dans quelle société ils veulent vivre, il donne cependant l’impression d’oublier que les temps ont drôlement changé. À un moment où les indus-occupants du FLN s’offrent en spectacle ternissant ainsi l’image de marque du parti libérateur et fondateur de l’Etat algérien, le Mouloudia club d’Alger, un autre symbole du mouvement national, ridiculement bradé à un citoyen français, l’avenir du football national dangereusement hypothéqué par ce qui vient de se passer dans l’attachante ville de Saïda et l’incroyable crise vécue par la JS Kabylie. Bien qu’ayant énormément souffert de la variante systémique en vigueur depuis sa première élection, j’ai un très profond respect pour celui qui a rétabli dans leurs droits historiques le soufisme, Messali Hadj, Abane Ramdane, Krim Belkacem, Ferhat Abbas et Benyoucef Benkhedda. Et ce respect demeure intact lorsque M. Abdelaziz Bouteflika tente désespérément de mettre sur les rails du progrès et du raffinement un peuple qui ne fait strictement rien pour en découdre avec la fatalité et un statut d’éternel assisté. L’appel présidentiel au sentiment national pour rassembler les Algériens derrière son projet de société est, à l’évidence, non sans pertinence. Force est de constater cependant que le fait d’affirmer le partage des valeurs fondatrices de la communauté nationale n’est rien de plus qu’une pétition de principe qui s’inscrit dans la rhétorique présidentielle, et plus largement dans la rhétorique politique.
Cette même rhétorique ne rate pas une occasion de saluer, par exemple, les performances sportives des athlètes algériens lors des compétitions internationales pour mieux exprimer que les sportifs – lorsqu’ils l’emportent – incarnent ces valeurs partagées par la communauté nationale. Mais pour peu que des incidents sur nos stades nous rappellent à la dure réalité, le sang-froid cède la place à l’affolement et aux raccourcis dangereusement empruntés par la société politique, comme ce fut le cas à la suite des événements extra-sportifs ayant sanctionné la rencontre Mouloudia de Saïda-USM Alger.
L’attachante ville de Saïda, connue pourtant pour avoir été un merveilleux tremplin pour le mouvement des ciné-clubs et le théâtre amateur, est vouée aux gémonies alors que les raisons du mal sont à débusquer ailleurs, notamment à travers la démission de l’Etat et la permissivité concédée à des bandes organisées quand elles ne sont pas manipulées, y compris par les réseaux sociaux où un certain “malade de l’Algérie”, Bernard-Henri Lévy pour ne pas le désigner, donne les dernières retouches à sa “colonisation de l’Algérie autrement”. En décidant de dépassionner les débats et de limiter les sanctions aux considérations strictement sportives, bien loin de toute manipulation politicienne et revancharde, Mohamed Raouraoua, président de la FAF, a emprunté une démarche qui honore le football national.
Confronté à une réalité objective qui ne peut être comprise que si on l’analyse à partir des hypothèses, des espoirs, des besoins, des nostalgies et des intérêts des gens ordinaires, il nous faut nous demander ce qui pousse les gens de peu, les anonymes, les inconnus qui constituent la nation à se reconnaître en elle. Car, comme le remarquait Renan, une fois que l’on a évacué de la nation les abstractions qui la constituent, “que reste-t-il ?”
A. M.
zianide2@gmail.com
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5 mai 2012 à 12 12 06 05065
Culture Samedi, 05 Mai 2012 10:00
1.
L’hommage de la Casbah à l’Association des Oulémas et à son initiateur Cheikh Omar Smaïl (1/2)
Par : Abdelhakim Meziani
Le Café littéraire de la fondation Casbah d’Alger organise, ce samedi 5 mai 2012, à partir de 15h30, en son siège de Bab J’did, une conférence sur le mouvement réformiste musulman en Algérie, et un hommage appuyé à Cheikh Omar SmaÏl, principal fondateur de l’Association des Oulémas. En présence des membres de la famille de celui qui fut, avec ses compagnons mystiques, à l’origine de l’idée même de création, le 5 mai 1931 à Alger, de ce socle du réformisme musulman, la conférence tentera de battre en brèche toutes les idées reçues et de dévoiler la genèse et les raisons objectives à l’origine des idées fondatrices de l’Association des Oulémas, l’événement lui-même étant placé sous le signe du rétablissement dans ses droits historiques de cheikh Omar Smaïl et de la célébration du 81e anniversaire de l’association chère à cheikh Abdelhamid Ben Badis. L’accent sera mis aussi sur le fait avéré que de nombreux historiens restituent des pans importants de la mémoire collective bien loin de la vérité historique. Comme le disait Mohamed Harbi, la production historique, idéologique et sociologique relative au mouvement national est, à bien des égards, une anthologie de la falsification et de la dissimulation. Des pans entiers de notre histoire ont été effacés ou voués, c’est selon, au silence alors que militants et mouvements politiques ne sont pas appréciés en fonction de la place qu’ils ont occupée mais en fonction de ce qu’ils sont devenus : “Le remodelage du passé à l’image du présent devient alors chose courante.” Serait-ce ces raisons qui ont poussé certains historiens à ignorer dangereusement jusqu’à l’existence de Ahl sounna oual djamaa (les gens de la sounna et de la communauté) alors que ses principaux fondateurs ont été à l’origine même de la création de l’Association des Oulémas? C’est vrai qu’il est de bon ton de mettre curieusement à jour les contradictions au sein du FLN que de porter à la connaissance d’un peuple les précieux éléments d’analyse à la compréhension des deux courants religieux qui ont opposé, au cours de la première moitié du XXe siècle en Algérie, les partisans de la réforme d’un côté et ceux de la contreréforme de l’autre. Le tout, comme se plaît à le souligner mon ami Benali El Hassar (in-Les jeunes Algériens- éd. Dalimen), sur la base de conceptions religieuses différentes. Les uns appelant au retour aux sources de l’Islam purifié des preux ancêtres, les autres reprochant à leur réformisme un Islam qui regarde du côté de l’Orient, s’écartant ainsi “des voies d’un Islam authentique tel que pratiqué depuis des siècles au Maghreb ou en Occident musulman.” Contrairement aux idées reçues, la création de l’Association des Oulémas, le 5 mai 1931 à Alger, ne tire pas ses origines d’une patiente confrontation des idées entre divers lettrés arabisants dans le cadre de la revue Al Chihab encore moins d’une idée de cheikh Abdelhamid Ben Badis. Le mérite revient grandement à un comité fondateur d’inspiration soufie, présidé par Cheikh Omar Smaïl, un notable algérois d’origine kabyle, qui en a été le principal pourvoyeur de fonds. En d’autres termes, comme je l’ai déjà souligné dans l’une de mes chroniques, c’est à lui et aux adeptes du soufisme que revient le mérite d’avoir jeté les bases d’une association où devaient régner la tolérance et l’esprit de cohésion de toutes les forces concernées par ce véritable projet de société. Cheikh Abdelhamid Ben Badis l’avait reconnu lui-même dans les écrits de son propre journal, comme à l’occasion de son discours d’investiture. Cela bien avant que l’aile wahhabite de l’association ne prenne l’initiative de débarquer celle mystique et ne lance “le fallacieux prétexte de combattre les innovations par le retour à la pureté de l’Islam originel et son adaptation à la civilisation moderne et de poursuivre une véritable œuvre de démolition de ses valeurs spirituelles primordiales.”
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28 décembre 2014 à 21 09 25 122512
Bonjour Mon frère. Pour que tu me remette je te rappelle mon souvenir. Nordine Chabane Directeur du centre culturel d’El Madania. Je te félicite pour ton émission que je vient seulement de découvrir, puisque j’était absent d’Algérie. En effet ton émission Escales méditerranéennes est intéressante à plus d’un titre. Aussi ayant écrit plusieurs autre livres, j’ai plancher sur deux importants livres tomme 1 et 2 qui » s’intitule Guerre d’Algérie et lutte de libération » ce titre et à lui seul toutes une réalité longtemps négliger. Mes deux livres de plus de 1600 pages chacun m’ont pris 6 ans de travaille, et ont été Editer par les éditions Oumma. Aussi afin de m’entretenir avec toi sur ma participation à ton émission, je voudrais que tu me contact à : CHABANE Nordine, tel: 06. 61. 68. 15. 42. Email : nordchab2@gmail.com Merci de me contacter et ou de m’envoyer ton contact. Fraternellement a toi. Toute mon amitié et mes vœux de bonne nouvelle année. Santé, joie et bonheur à toi et à tout ceux que tu aime. Nordine.