«L’eau» et sa gestion sont devenues mouchkila watania, difficile à résoudre. Ceux qui la reçoivent au bon-vouloir de «l’ouvreur de vanne», la payent au même prix que ceux qui s’équipent d’immenses bâches d’eau et de dizaines de réservoirs. Alors que, «l’eaugiquement», ils devraient être taxés comme les industriels.
«Lo»-gique. Encore un mot qui, chez nous, a décidé de faire de l’opposition au bon sens et à l’ensemble des règles de penser par lesquelles on peut atteindre une vérité. Mais y-a-il la volonté d’arriver à la Vérité dans ce bled ? Quand l’Autorité (encore ce sacré «lo») fait du tâtonnement sa politique générale, quand les grandes décisions ne sont prises que pour colmater des brèches, le temps d’un mandat, on n’est pas sorti de l’auberge, et c’est «l’horreur» qui devient notre lot quotidien.
«Lot» ? Ne m’en parlez pas ! C’est toute la ville qui a été morcelée, mais ce ne sont pas tous ses fils qui en ont profité. Tout s’est passé dans l’obscurité et des fortunes ont vu la lumière. Sur les lots à cultiver ont poussé des maisons. Sur les lots d’espaces verts s’installaient des kiosques. Sur les lots, on peut écrire des pages et des livres. Pour des lots, des alliances se sont constituées. Pour des lots, des responsables mutins ont étés mutés, et d’autres, plus conciliants, les ont remplacés. Pour des lots, des partis ont été désertés pour gonfler les rangs d’un autre «parti-arrivé». A cause de lots, des familles se sont divisées…
Pour des «logements», on interpelle le Président. Sur le logement, le Président construit des logorrhées. Pour crédibiliser le discours, on programme des locaux pour chômeurs. Pour un logement, des syndicats prennent en otage toute une ville. Toute la ville, tous les non-logés et les squatters de caves, de loggias et de lofts ne parlent que de distribution de fausses listes et de passe-droit. «L’omérta, Lol»!
29 février 2012
Chroniques