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« Que c’est bon la vie »de Jules Beaulac

28 février 2012

1.POESIE

 Zemorroda Iove

et bien j’essaye de tenir le coup et je serai comme a dit Jules Beaulac dans son poème, « Que c’est bon la vie »:
J’ai connu,
dans ma vie,
qui s’étire déjà pas mal,
quelques grands vivants.
Ils n’étaient pas tous célèbres,
loin de là. 
Mais ils avaient tous
assez d’amour dans le cœur
pour en donner
à beaucoup.
* * ** * ** * *
Ils n’avaient pas tous un épais portefeuille,
tant s’en faut.
Mais ils avaient tous
une grande passion dans l’âme
qui donnait du sens
à tout ce qu’ils faisaient.
* * ** * ** * *
Ils n’étaient pas tous très instruits,
oh non !
Mais ils avaient tous développé
une sagesse en leur esprit
qui en faisait
de merveilleux conseillers.(comme vous artisan de l’ombre car LES AMIS SONT LES ANGES QUI NOUS SOULEVENT QUAND NOS AILES NE SE RAPPELLENT PLUS COMMENT VOLER )
* * ** * ** * *
Ils avaient souffert,
souvent même beaucoup :
maladies, échecs, abandons, trahisons.
Mais jamais,
ils ne s’étaient laissés abattre.
Toujours,
ils avaient rebondi
devant l’épreuve.
* * ** * ** * *
Ils avaient compris
depuis longtemps
que donner
est plus agréable que recevoir,
qu’écouter
est plus intéressant que parler,
qu’admirer
est plus utile que condamner.
* * ** * ** * *
Ils avaient découvert
que l’intelligence sans le cœur
est bien malcommode
et que le cœur sans les mains
ne vaut guère mieux.
* * ** * ** * *

Ils avaient trouvé aussi,
souvent péniblement,
que la vraie vie
ne se vit pas tout seul.
Il y a les autres
sur qui on peut s’appuyer.
* * ** * ** * *
Ils avaient tous gardé
un sens de l’émerveillement peu commun.
Capables de se pâmer
devant une rose fraîchement éclose
autant que devant le sourire d’un enfant
* * ** * ** * *
Ils étaient ardent à l’ouvrage
et fervents pour l’amour.
Ils avaient la force des départs
et le courage des recommencements.
Ils avaient du cœur au ventre
et aussi plein les mains.
Il émanait de leur personne
une sorte de magnétisme
qui donnait le goût
de faire un bout de chemin avec eux.
Leur seule présence inspirait confiance.
Ils dégageaient beaucoup d’amour.
On était bien avec eux.

* * ** * ** * *
A les voir,
on avait le sentiment d’être meilleur.
A côté d’eux,
on avait envie de grandir.
Ils avaient du feu
dans les yeux et dans le cœur.
* * ** * ** * ** * ** * ** * *
Et certains,
au cours du voyage,
avaient trouvé le chemin de la foi en Dieu
qui avait éclairé leurs pas,
guéri leurs blessures
et réchauffé leurs froidures.
Bref,
ils avaient le goût de vivre
et ils donnaient le goût de vivre.
* * ** * ** * ** * *
Mais j’en ai connu d’autres
qui avaient perdu
ce goût de vivre
et qui traînaient à pas lents
une vie lourde de misères.
Grands blessés,
oubliés, déprimés,
angoissés, perdus.
* * ** * ** * ** * ** * ** * ** * ** * *
Ce n’était pas toujours
de leur faute.
Ils ont excité en moi
la pitié,
puis la compassion,
et enfin l’amour.
Je leur ai voué
une bonne partie de ma vie.
* * ** * ** * ** * ** * ** * ** * ** * *
Ils sont devenus
des maîtres pour moi
et je compte parmi eux
quelques-uns de mes meilleurs amis.
Et, il faut le dire,
j’en ai connu enfin
qui enlevaient aux autres
le goût de vivre,
qui utilisaient les gens
plutôt que de les aimer.
Mesquins, égoïstes,
ambitieux, hypocrites,
veules, jaloux,
jugeurs, exploiteurs.
* * ** * ** * ** * ** * ** * ** * ** * *
Eux aussi
n’étaient pas toujours coupables.
Ils m’ont souvent donné
l’envie de vomir
quand ils croisaient ma route.
Peu à peu, cependant,
ils m’ont appris
la compréhension, la bonté
et surtout le pardon.
* * ** * ** * ** * ** * ** * ** * ** * ** * *
Dans la caravane humaine,
il y a toutes sortes de marcheurs.
Des leaders et des suiveurs,
des infatigables et des fatigués,
des joyeux et des tristes,
des bons vivants et des agressifs,
des grands, des moyens, des petits,
des fins et des pas-fins,
des forts et des faibles…
* * ** * ** * ** * ** * ** * ** * ** * *
Les uns courent,
d’autres s’essoufflent à rien,
d’autres s’assoient sur le bord de route,
d’autres enfin rebroussent chemin.
Mais tous sont portés ou emportés
par cette marée humaine.
Tous, même sans le savoir,
sont avides d’amour,
sont assoiffés de vie.
Ils veulent VIVRE.
Ils portent en eux,
comme le trésor le plus précieux,
cet acharnement à vouloir vivre.
* * ** * ** * ** * ** * ** * ** * ** * *
Qui leur a rivé au cœur
ce goût de vivre,
dites-le moi ?
Je ne serais pas surpris que ce soit
Celui qui est la Vie,
Celui qui a brisé
les chaînes de toutes nos morts
afin que nous puissions
VIVRE TOUJOURS !

À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

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