J »J’écris et c’est tout. »
Il m’arrive parfois de sortir sans raison. Sans raison; c’est le mot parce qu’à force de passer la journée à patrouiller les rues de la ville; je perds le fil de mes pensées. Je n’arrive pas à joindre les deux bouts d’une même idée.
De là, je me livre à mes deux jambes. Elles me ramènent un peu partout si ce n’est nulle part. Tout en marchant, j’essais de me rappeler des bons moments qui ont coloré le cycle de ma vie jusqu’à maintenant, mais c’est souvent les plus horribles qui abritent et occupent ma bulbe. Cet état d’âme me peint d’une lourde tristesse qui pèse sur mes épaules.
Je dirais que rien ne vaut la vie si la vie ne vaut rien. Cette réflexion me redonne l’espoir de repérer quelque part une issue à ma situation qui semblerait en désarroi. L’issue est souvent de vouloir appeler un ami qui par son excès de bonté et la platitude de sa modestie me tend la main de renfort tout simplement par le mot.
Cet ami qui ne peut être que Rabah Benmesbah . Il est là dans ma tête. Il est là dans mon texte. Colorez le blanc de son cœur, et vous découvririez son nom.
N.B .Téléchargez le document
28 février 2012
B.R.Djamel, Fatmi Brahim