Culture
Lundi, 27 Février 2012
…CULTURE EN BREF…
Hommage à Mouloud Mammeri
Les activités de la commémoration du 23e anniversaire de la mort du regretté Mouloud Mammeri ont débuté avant-hier au centre des œuvres universitaires de Tizi Ouzou, par un concours de dictée interétablissements, organisé par l’association des enseignants de tamazight. Différentes activités commémoratives s’étaleront jusqu’au 28 février, avec notamment des conférences et des témoignages sur la vie et l’œuvre de celui qu’on appelle respectueusement “Dda Lmulud”. Journaliste, écrivain, anthropologue et linguiste, Mouloud Mammeri était, avec Tassadit Yacine et le soutien du sociologue Pierre Bourdieu, le fondateur en 1985 de la revue annuelle Awal. Il dirigea aussi la revue annuelle Libyca, du Centre de recherches préhistoriques, anthropologiques et historiques (Cnrpah), institution dont il a été directeur de 1969 à 1980.
K. Tighilt
Générale de la pièce “Sfu Nneya”
C’est une jeune troupe dénomée Tadukli (union) du théâtre amateur, qui a investi mercredi soir les planches du théâtre régional Kateb-Yacine de Tizi Ouzou pour présenter la générale de la pièce théâtrale intitulée Sfu Nneya (sois sincère). Les événements de cette pièce se déroulent dans un village autour d’une fontaine gardée par Mokrane le soûlard, le gardien ivre d’une source tarie. Sfu Nneya est le récit d’un quotidien partagé entre l’amour et la malvie. La drogue comme seul remède incertain plonge les jeunes dans un rêve éphémère. L’auteur de la pièce, Saïd Kouba, avait choisi la comédie et la dérision pour faire passer un message de manière fluide, associant le rire au déclin des journées qui passent. Toutefois, il est à relever ces moments où le public s’est heurté à une scène vide. Le message est d’un moment à un autre noyé dans l’agitation et le va-et-vient des comédiens sur scène et par le ton grave employé par ces jeunes, qui, en donnant libre cours à leur voix, tuent le rythme du jeu. Toutefois, le souffle de Sfu Nneya est retrouvé dans l’énergie des jeunes amateurs des arts dramatiques, qui ont affiché une volonté d’aller loin et de faire mieux.
K. T.
Le printemps du livre à El-Bayadh
C’est hier, et pour une durée de trois semaines, que s’est ouverte la deuxième édition du salon du livre à El-Bayadh, à laquelle 27 maisons d’édition participent. Ce rendez-vous, organisé par la direction de la culture, sera un carrefour d’échange et de découverte.
A. Moussa
28 février 2012
LITTERATURE