Mythologies, Seuil, 1970, p. 97
- « J’en viens alors à me demander si la belle et touchante iconographie de l’Abbé Pierre n’est pas l’alibi dont une bonne partie de la nation s’autorise, une fois de plus, pour substituer impunément les signes de la charité à la réalité de la justice. »
- « Quand je me sais photographié, je me transforme en image… »
- « Ce qui est vicié dans le Tour, c’est la base, les mobiles économiques, le profit ultime de l’épreuve, générateur d’alibis idéologiques. Ceci n’empêche pas le Tour d’être un fait national fascinant, dans la mesure où l’épopée exprime ce moment fragile de l’Histoire où l’homme, même maladroit, dupé, à travers des fables impures, prévoit tout de même à sa façon une adéquation parfaite entre lui, la communauté et l’univers » (article Le Tour de France comme épopée)
- « La névrose est un pis-aller [...]; mais ce pis-aller est le seul qui permet d’écrire » , Le Plaisir du texte, 1973
- « La langue, comme performance de tout langage, n’est ni réactionnaire ni progressiste; elle est tout simplement fasciste; car le fascisme, ce n’est pas d’empêcher de dire, c’est d’obliger à dire.» Leçon inaugurale au Collège de France, 1977
- « Qu’est ce que la théâtralité ? C’est le théâtre moins le texte, c’est une épaisseur de signes et de sensations qui s’édifient sur la scène à partir de l’argument écrit. »
- « Regard, objet, symbole, la tour Eiffel est tout ce que l’Homme met en elle et ce but est infini » 1964
- « La nouvelle Citroën tombe manifestement du ciel dans la mesure où elle se présente d’abord comme un objet superlatif. »
- « La vertu du catch, c’est d’être un spectacle excessif. », Mythologies, chapitre 1, 1957.
24 février 2012
1.Citations