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L’auteur hôte de Annaba

19 février 2012

Chroniques

Culture : LETTRE DE PROVINCE DE BOUBAKEUR HAMIDECHI

Boubakeur Hamidechi, chroniqueur au Soir d’Algérie, était, hier samedi, dans les murs de la Coquette pour signer son recueil Lettre de province, chronique paraissant chaque samedi en page 24 du premier quotidien indépendant du pays. 
Des dizaines de personnes représentant ce que compte Annaba comme intellectuels n’ont pas manqué cette occasion pour une dédicace et un échange d’idées avec l’auteur de ce recueil de 400 pages. Médecins, avocats, universitaires et simples citoyens des deux sexes ont, ainsi, tenu à être présents à la librairie de la Révolution de Annaba. L’endroit était exigu pour recevoir tout ce beau monde désirant acquérir cette œuvre, une compilation de chroniques choisies s’étalant sur plus de six ans, éditée par Arcanes Editions. Des retraités étaient aussi de la partie. Parmi eux, certains étaient d’un âge assez avancé, mais ils gardent toujours une vitalité et un esprit éveillé. Leur discernement des choses est intact avec toujours le savoir-vivre d’antan. Mais malheureusement, ce savoir-vivre se rétrécit de plus en plus de nos jours. Cependant, la présence de jeunes étudiants, notamment en langues, n’est pas, pour autant, insignifiante. Quelques-uns d’entre eux ont fait preuve d’une connaissance et d’un suivi de la situation politique du pays et montré un esprit critique allant dans un sens positif pour la démocratie et la liberté dans le monde en général et en Algérie plus particulièrement. Des personnes ayant connu Boubakeur du temps où il était journaliste au quotidien An Nasr, paraissant à l’époque en français, à Constantine, ont évoqué avec l’auteur de Lettre de province, les souvenirs qu’ils ont gardés de ces moments passés jadis ensemble lors de ses fréquentes visites à l’antique Hippone. «Loin de l’égoïsme de nos jours, on partageait le peu qu’on avait. Mais nous étions heureux», nous dira une vieille connaissance bônoise de Boubakeur. A travers ses écrits dans les nombreux médias publics, du temps du parti unique, ou indépendants, depuis le début de l’aventure intellectuelle dans les années 1990, Boubakeur a toujours été égal à lui-même. Outre le mensonge et l’hypocrisie, le journaliste et auteur de Lettre de province abhorre le volontarisme et l’autosatisfaction. «Ses commentaires ou ses chroniques, que ce soit dans le Soir d’Algérie ou avant cela dans d’autres supports médiatiques, ont toujours constitué une analyse sans complaisance de la situation du pays. Loin de la vulgarité, il appelle les choses par leur nom. Souvent avec le bon sens du provincial comme il aime à se qualifier», diront de lui ses fidèles lecteurs.
A. Bouacha 

Source de cet article :
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2012/02/19/article.php?sid=130464&cid=16

À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

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