Son arrogance le conduit jusqu’au Renard, éternel rival du loup, pour s’allier avec lui et se débarrasser, une bonne fois pour toutes, de ce glouton vorace. Le Renard, en fin stratège, voit là une occasion pour lui d’éliminer un dangereux concurrent. Il accepta de le conseiller et de l’aider à trouver une astuce. Le lendemain, le Renard, museau pointé vers le sol, cherchant sa maigre pitance, tomba net sur la charogne d’un vieux lion mort, la veille. Une idée lumineuse lui vint à l’esprit et il s’empressa de mettre au parfum son allié.Le plan était simple : il consistait à ôter la peau du lion, à tailler un habit sur mesure pour l’agneau qui l’enfilera pour avoir son apparence. Rusé, le Renard rassura son allié que son plan allait réussir. Ainsi nippé, l’agneau-lion se mit à l’affût et guetta le loup, à la sortie de sa tanière Il se pointa devant lui. L’apercevant, le loup apprécia l’imminence du danger et détala. Ravi de l’aubaine, l’agneau le poursuivit, galvanisé par l’idée d’être devenu chasseur et la fuite du loup qui se retournait, à chaque fois, pour évaluer la distance qui les sépare. Soudain une haie de broussailles le stoppa net. Il ne pouvait plus fuir. Vaincu, les yeux larmoyants, il gémissait en implorant sa miséricorde. Devant lui, l’agneau n’en croyait pas ses yeux et, touché par les pleurs du loup, l’infortuné se dévisagea et alla rassurer le loup en lui expliquant que c’était là une idée concoctée par le Renard. Furieux de s’être fait prendre et pour laver l’affront, comme dans la fable, le loup l’emporta et le dévora, sans autre forme de procès. Moralité de cette histoire :
Dieu nous a créés tel qu’il a voulu que nous soyons. Il nous a doté de capacités physiques et intellectuelles qui sont les vecteurs de la réussite dans la vie de chacun d’entre nous. Certains égarés, veulent devenir autre chose que ce qu’ils sont, alors qu’ils n’ont pas les capacités exigées, quand bien même ils seront poussés. Devant la réalité, ils seront toujours incompétents et impuissants.
18 février 2012
Chroniques