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- Publié le Lundi, 13 Février 2012 14:43
- Écrit par Didi Baracho
Par Didi Baracho
Je viens de l’apprendre : c’est l’alerte générale…dans les hôpitaux français. Il y a en effet un constat à faire avec beaucoup de froideur : tous les caciques du régime qui se font soigner à l’étranger demeurent en vie (Ben Bella, le généraux M. dit T. et T. dit B, Chadli, etc.) et, a contrario, ceux qui sont suivis en Algérie cassent leur pipe (Mehri, Lamari 1, Lamari 2 etc.)
Mais ne dites surtout pas que le ministre Ould Abbès (qui se soigne en France comme tous les responsables qui se respectent) y est pour quelque chose. Ni même Bouteflika.
J’ai su que les avions sanitaires, leur équipage, tous les centres médicaux et surtout les services de gériatrie, notamment parisiens, le bureau social de l’ambassade d’Algérie en France, les chauffeurs, les assistantes sociales, l’ambassadeur Missoum Sbih, le comptable de l’ambassade étaient en situation d’état d’alerte maximale. La raison est simple à comprendre : il faut surveiller de très près ce bon vieux pouvoir. Sa moyenne d’âge frôle quand même les 75 ans.
Le général Mohamed Lamari a été suffisamment inconscient pour aller faire son contrôle médical à Tolga, près de Biskra, à un moment où la tension artérielle de tous les décideurs atteint des niveaux inquiétants et alors que le taux de cholestérol n’a jamais été aussi haut. Tout ça devrait me faire réfléchir. Il faudrait que je demande un visa pour aller faire mon bilan de santé. Je dois aussi lever le pied sur les alcools forts, les drogues douces et les affaires enivrantes.
Je l’ai toujours dit : manger pour vivre oui, mais vivre pour manger, non ! Un méchoui d’agneau de temps en temps c’est bien, mais un méchoui tous les jours, c’est mauvais. En plus fumer, sans sommation, des Marlboro, des opposants ou des tangos hirsutes, c’est, de toute façon, nuisible pour soi-même et pour son entourage. En plus de ça, n’importe quel cardiologue vous le dira, une sédentarité peut être mortelle et risque d’encrasser les artères, un pays et les artères d’un pays. Si les gus du pouvoir n’étaient pas restés sur place pendant un demi-siècle, s’ils avaient bougé un peu, ils ne seraient pas en surpoids et auraient probablement permis à la société Indigène de se sentir plus légère. Le diagnostic est vraiment très inquiétant. Le général Gaïd-Salah ainsi que les généraux M. dit T. et T. dit B. ainsi que tous les gros, en tenue ou en civil, sont avertis. Mais ça, c’est une autre histoire. Alors, malgré tout, vive les Indigènes !
18 février 2012
BILLET