RSS

Plein feu ! par El-Guellil

14 février 2012

Chroniques

Qui d’entre nous n’a pas eu affaire à eux ou qui n’a pas eu les épaules lézardés par leurs propos virulents et fait l’objet d’un débat de leur part. Eux, sont partout, ils peuvent être nos amis, nos voisins, nos collègues de travail ou même quelques-uns, qu’on ne connaît même pas, mais notre bouille ne leur plaît pas, ou notre cravate. Eux sont issus d’une autre planète,
Plein feu ! par El-Guellil    dans Chroniques transcar tout ce qui les entoure n’est pas à leur goût, ou ne les satisfait pas. Eux sont toujours attentifs aux bruits, tels des hyènes, discrets dans leurs besognes, fluides et silencieux comme le courant d’air ; eux sillonnent chaque jour les artères de la ville, butinent les nouvelles, mauvaises de préférence, investissent les créneaux qui leur sont chers : la désinformation. Eux sont les équarrisseurs des temps modernes, ces êtres qu’on craint de provoquer leur courroux. Qui sont-ils ? D’où viennent-ils ? Ils sont nés chez nous et pourtant on leur fait confiance. On les reconnaît, assis autour d’une table, d’un café, dehors sur le trottoir, une cigarette au bec, achetée à l’occasion, un café noir pressé pour huiler les mécanismes de la réflexion. Ils déballent leurs potins. Tout passe, entre deux bouffées de cigarette, vous pouvez avoir la composante du staff technique de l’équipe nationale, les têtes de listes pour les prochaines élections. Celle des ministres démissionnaires bientôt et remplacés tantôt. Ils se recueillent pendant un instant dans la rubrique nécrologique. Leurs gestes évasifs leur donnent l’impression qu’ils débattent un sujet important, il n’en n’est rien, c’est le club local qui en pâtit . La rumeur remplace l’information et ils excellent dans la médiocrité, la mine renfrognée adaptable à toutes les situations. Ils arrivent même à se contredire, se lever, puis s’asseoir, le regard pointé vers un objectif. Une proie vient de passer et traverser leur champ visuel. On oublie tout, on se réconcilie et on équarrisse, pas un lambeau de chair ne doit rester sur l’os. Une fois terminé, on repart déjeuner, faire une sieste, la plus longue possible car la soirée s’annonce chaude. Ne vous leurrez pas, ils peuvent même être juste à côté de vous. Si vous avez mal au dos, il n’y a qu’un moyen : vous plaindre à Dieu.

À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

Voir tous les articles de Artisan de l'ombre

S'abonner

Abonnez-vous à notre newsletter pour recevoir les mises à jour par e-mail.

Les commentaires sont fermés.

Académie Renée Vivien |
faffoo |
little voice |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | alacroiseedesarts
| Sud
| éditer livre, agent littéra...