Il n’est donc pas facile de croire, et encore moins d’accepter que des milliards sortent par les trous d’un couscoussier réservé à une certaine zerda.
Il n’est plus supportable que certains fassent de la gymnastique pour payer leurs loyers, leurs factures d’électricité, d’eau et de gaz alors que, au même moment, d’autres n’ont qu’à plonger la main dans la caisse nationale pour prendre ce que bon leur semble.
Certains disparaissent avec des milliards, d’autres voient la Sonelgaz leur couper l’électricité pour faute de paiement. Lorsque des banques se raidissent à la vue des dossiers de jeunes que seules la misère et la faim poussent à croire en l’espoir d’un éventuel crédit, et qu’elles étalent, par ailleurs, leur générosité avec qui on sait , il y a lieu de se demander si nous parlons toujours du même pays.
Lorsqu’on regarde la manière dont certaines banques traitent leurs clients en les laissant moisir, tels des mendiants, des heures dans des files interminables, surtout les fins de mois, on ne peut que dégueuler ce que l’on nous présente comme étant un système bancaire.
C’est triste ! C’est triste de ne pouvoir tourner la tête d’aucun côté sans être agressé par une image dévalorisante. Par un comportement désarçonnant. Par une philosophie écoeurante. C’est triste parce qu’il s’agit de notre pays. Et c’est plus triste encore parce qu’il s’agit de nous.
13 février 2012
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