Culture : Le coup de bill’art du Soir
Une famille algéroise est allée passer ses vacances d’été dans un petit village isolé de la Petite Kabylie entouré de montagnes. Un chien sorti de la forêt toute proche est venu «vivre» avec cette famille.
C’est comme s’il les connaissait déjà. Ils vécurent ensemble durant un mois puis vint le jour du retour vers Alger. Black (c’est le nom qu’ils ont donné au chien) voulait aussi monter dans la voiture, mais vu la distance à parcourir pour arriver à Alger, c’était impossible d’autant plus qu’il n’y avait de place vide dans la voiture et qu’à Alger, l’appartement est trop exigu. En outre, pensent-ils, il sera malheureux dans un appartement et il est préférable pour lui de vivre en liberté à la campagne. Les «adieux» avec Black furent longs, mais il faut bien se résigner à partir. Toute la famille est dans la voiture qui démarre sur la piste. Ils se retournent et ils voient le pauvre chien qui court derrière la voiture. C’est trop dur ! Ils s’arrêtent et descendent de la voiture. Black est fou de joie. Après une dizaine de minutes de caresses et «d’accolades», il faut bien repartir. Encore deux autres haltes-retrouvailles, le véhicule arrive enfin à la route nationale. Black, toujours en train de courir, est distancé. Il devient bientôt invisible… Une année est passée. La famille algéroise est de retour en Petite Kabylie. Personne n’a oublié Black et tous se demandent ce qu’il est devenu. Ils espèrent bien le retrouver. La voiture quitte la route nationale et entre dans la piste en pleine forêt. Et soudain, voilà Black sautillant de joie au milieu de la piste ! Il a senti que sa «famille» est de retour et il est venu les accueillir presque au même endroit où il les avait perdus de vue il y a une année. Les retrouvailles sont chaleureuses et émouvantes !
K. B.
bakoukader@yahoo.fr
Source de cet article :
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2012/02/13/article.php?sid=130205&cid=16
13 février 2012
Chroniques