Prochaines élections législatives Le lapsus de Belkhadem Par : Rubrique Radar
Radar
Lundi, 06 Février 2012
Dans l’entretien qu’il avait accordé samedi à l’agence APS, Belkhadem a été visiblement trahi par un lapsus révélateur.
En réponse à une question sur les prévisions qu’il avait récemment faites à propos du nombre de sièges que remporteraient les imâmistes, il dira que ce sont des chiffres avancés sur la base d’une étude.
Jusque-là, rien d’anormal. Mais un peu plus loin, il ajoutera entre guillemets : “Il n’y a pas de quotas pour ces échéances” (sic). Le démonstratif “ces” nous renvoie aux prochaines législatives qui ne seront pas régies, selon lui, par la logique des quotas.
Par simple déduction, on comprend que Belkhadem laisse entendre que les précédentes législatives étaient frappées du sceau de la fraude. Il rejoint, à travers ce lapsus, le président Bouteflika qui avait lui-même admis que l’Algérie a toujours connu “des élections à la Naegelen”.
À propos de Artisan de l'ombre
Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie
Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme .
Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali …
Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère .
Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains.
Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui
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6 février 2012 à 11 11 26 02262
Marcel-Edmond Naegelen est né le 17 janvier 1892 à Belfort et est décédé le 15 avril 1978 à Paris. Homme politique français. Il fut député socialiste, ministre et gouverneur général de l’Algérie.
Biographie
Fils d’un boulanger, Marcel-Edmond Naegelen fait ses études au lycée de Belfort, puis à l’École normale supérieure de Saint-Cloud. Il adhère à la SFIO en 1909 ou 1910. Il est mobilisé pendant la Première Guerre mondiale, et plusieurs fois décoré (voir ci-dessous). En 1919, il devient professeur de lettres à l’École normale d’instituteurs de Strasbourg.
En 1925, il est élu conseiller municipal, et constamment réélu jusqu’en 1940. Il devient conseiller général en 1937. Il est adjoint au maire de 1925 à 1929, puis de 1935 à 1940. Il échoue par contre à devenir député, battu en 1932 et 1936 par le dissident communiste autonomiste Jean-Pierre Mourer.
En 1940, il dirige l’évacuation de la population de Strasbourg vers la Dordogne, puis s’engage dans la Résistance (réseau Combat). À la Libération, il est président de la Haute Cour de justice en 1944. Adjoint au maire de Strasbourg, il fut élu député socialiste du Bas-Rhin en 1945. De 1946 à 1948, il est ministre de l’Éducation nationale. Il réorganise le Conseil supérieur de l’Éducation nationale et la Comédie-Française. Il crée les séries techniques du baccalauréat. Sous son autorité est publié le plan Langevin-Wallon qui pose le principe de l’école unique et de l’égalité devant l’enseignement.
De 1944 à 1947, il est membre du comité directeur de la SFIO. De 1948 à 1951, il est gouverneur général de l’Algérie. Naegelen « ne connaissait pas l’Algérie et rien ne le désignait pour cette tâche »1. Il cherche sans succès à concilier les positions des nationalistes et des colons. Il est partiellement responsable de la fraude électorale massive organisée par les colons et l’administration locale, lors des élections de 1948, fraude qu’il nie puis reconnait devant l’evidence. En octobre 1949, il envoie une circulaire aux forces de l’ordre (police, gendarmerie, personnel pénitentiaire) rappelant que la torture et les sévices étaient proscrits par la loi. Cette instruction n’a guère d’effets. Plus généralement, Marcel-Edmond Naegelen se heurte à une forte hostilité des policiers d’Algérie2. Les élections de 1951 ayant également été truquées, il préfère remettre sa démission.
Il revint en France métropolitaine et représenta les Basses-Alpes à l’Assemblée nationale de 1951 à 1958. Il représente l’Assemblée nationale française à l’Unesco. En 1953, il fut candidat de la gauche à la présidence de la République, d’abord opposé à Joseph Laniel, il réunit au treizième et dernier tour 328 voix contre 477 à René Coty. En 1954, il refusa le poste de résident général au Maroc.
En 1956, il prend position pour l’Algérie française, mais, l’année suivante, se prononce pour la motion Defferre, favorable à une négociation avec les nationalistes algériens3.
Battu aux élections législatives de 1958, il se retire de la vie politique.
En 1964, il reçoit le prix Clovis-Hugues pour son poème L’Immortelle espérance.
Il fut membre de l’Académie des sciences coloniales.
Notes
↑ Jean Maitron (dir.), Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français, éd. de l’Atelier, cédérom, 1997, article « Naegelen (Marcel-Edmond) »
↑ Mohamed Harbi et Benjamin Stora (dir.), La Guerre d’Algérie, éd. Hachette, 2005, pp. 146 et 550
↑ Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français, op. cit.
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6 février 2012 à 11 11 27 02272
Ouvrages
Marcel-Edmond Naegelen fut l’auteur de nombreux ouvrages :
Mission en Algérie d’un gouvernement
L’Attente sous les armes
Une route plus large que longue
L’Hexagonie, essai fantaisiste d’histoire contemporaine
La France d’outre-mer, sa situation actuelle
Histoire et figures d’Alsace
Tito
La Révolution assassinée Hongrie OCT.-NOV. 1956
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6 février 2012 à 17 05 59 02592
Merci pour le temps que vous passer sur ce blog et les informations que vous faites figurer. En tout cas c’est un blog utile de plus il est facile à consulter. Bonne continuation pour ce merveilleux travail.