Né en 1941 à Aïn Beida, Rachid Boudjedra est un des écrivains majeurs de la littérature algérienne et une figure reconnue de la littérature moderne universelle. Ecrivant à la fois en français et en arabe, il est également poète et scénariste avec une dizaine de scénarios réalisés, dont certains pour des films de premier plan, comme Chronique des années de braise de Mohamed Lakhdar-Hamina, Palme d’Or en 1975. Après avoir participé à la guerre de Libération nationale, il se consacre à ses études à l’indépendance.
Etudiant à l’Université d’Alger, puis de la Sorbonne à Paris, il est diplômé en philosophie et en mathématiques et a soutenu une thèse de doctorat sur l’écrivain Ferdinand Céline. Sa production littéraire le distingue, dès ses débuts, comme un écrivain novateur dont l’écriture est intimement attachée à ses engagements politiques et éthiques et au principe de plaisir de l’écrivain, en ce sens que celui-ci doit d’abord trouver sa satisfaction intime dans ses œuvres pour que celles-ci soient en mesure de toucher les lecteurs.
Benaouda Lebdaï, qui l’interviewe ici, a consacré sa thèse de doctorat à l’œuvre de Rachid Boudjedra et de l’écrivain kenyan, Ngugi wa Thiong’o.
Benaouda Lebdaï
5 février 2012
LITTERATURE