La robe kabyle de par ses couleurs vives et chatoyantes égaillent et fait briller la femme de mille feux. Cette robe ancestrale a su traverser les âges, elle a d’ailleurs inspiré un grand nombre d’artistes, de poètes ou de peintres.
El fouta est une pièce importante de la robe traditionnelle de kabylie. C’est un tissu assorti qui se porte par dessus la robe kabyle (tajelebth n’kbayel) (voir la photo de gauche). En général, la fouta se compose d’un tissu brodé de bandes ou de rayures de couleurs différentes qui se succèdent. Ce vêtement s’est de tout temps, généralisé à tous les types de tissages. Le costume traditionnel se compose de cinq éléments : La djebba kabyle, dite « Thaqandourth » est l’élément de base du costume et comporte un col arrondi à volants et de longues manches de couleur jaune ou orange. Le vêtement est garni au niveau de la poitrine de motifs brodés en zigzag et de bouclettes (dentelles kabyles) de plusieurs couleurs, le tout inspiré de l’écriture kabyle. Elle est rehaussée d’un tablier, dit « foudha » ou « fauta », décoré de rayures verticales multicolores. La ceinture, dite « h’zam », se compose d’un ensemble de fils de laine multicolores tressés et munie de pompons aux extrémités. La coiffe est composée d’un foulard carré, dit « m’harma », décoré de motifs floraux et plié en triangle sur la nuque avant d’être noué par les extrémités au-dessus du front…. A Suivre
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4 février 2012 à 18 06 25 02252
Le costume traditionnel des Aurès
Dans les Aures le costume resplendit d’une beauté sobre encouragée par la nature de la région. On découvre alors un costume féminin fait d’une large chemise aux manches amples appelée le Maqdha dont le métrage égale deux fois la personne qui le porte.
Le Tajdidh est usité comme manteau d’hiver, on le retrouve sous la forme d’une pièce d’étoffe qui enveloppe les épaules et tombe aux chevilles. Il est tissé par les femmes dans une laine blanche et épaisse, ornée parfois de bandes brunes qui tombent vers le bas. Les deux extrémités du manteau sont accrochées entre-elles par une broche : « l’amessak ». L’Ougâ est aussi tissé d’une manière exclusive par les femmes, c’est d’ordinaire un tajdidh de fine laine blanche ou plus rarement en soie blanche qui est mis durant les fêtes et les cérémonies. Le Kettaf, vêtement de même genre que l’ougâ, avec cette différence que ce ne sont pas les femmes qui le réalisent. Ce sont deux étoffes de soie, réunies entre elles sur toute la longueur, et dont le métrage dépend de la taille de la personne. Pour l’été, on porte souvent l’Althâm, une sorte de kettâf fait de coton noir. Les chaussures sont des semelles tressées qui retiennent les pieds par des cordelettes d’alfa qui passent entre les orteils et qui finissent nouées sur la cheville. Les chaussures de cérémonies sont la belgha, en peau de chèvre, sans talon, dont le bout est arrondi. La partie postérieure est terminée par une pointe qui sert à tirer la sandale vers le haut. Le belgha est souvent de couleur rouge avec un bout en cuir jaune. Plusieurs foulards et un turban constituent la coiffe. Le premier de ceux-ci est noir ou rouge, il est plié en triangle par la femme et appliqué à la base de son front en croisant les sangles sur la nuque puis ramené sur le haut du front et noué ensuite. Le turban est placé en dernier lieu. Pour le costume masculin, la base reste similaire au reste des régions et se constitue d’un gilet (b’diya) coupé dans un tissu ordinaire, doublé d’une étoffe blanche ou ocre sans col ni manche. La ceinture (h’zam) un tissu large et léger parfois agrémenté de fils de soie ocre.Le Serouel (sérouel el kaâda) est de même facture que celui de l’algérois par une large assise rétrécie au niveau des chevilles. Les chaussures sont des mocassins, coupés dans du cuir rigide sans talon, marrons ou noirs. Par contre les cavaliers mettent des bottes de cuir très fin rehaussées d’étriers. Le turban ou ammama est une sorte de tissu brodé au fil de soie ocre sur fond blanc de trois à quatre mètres de long, l’homme s’entoure plusieurs fois la tête en laissant un pan retomber sur la nuque. Quant au Burnous, il possède les mêmes caractéristiques que celui d’Alger, hormis que le tissu est en laine de chameau à l’état naturel (ouarbr). Fin
M.R
Dimanche 30 Janvier 2011
CULTURE
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4 février 2012 à 18 06 26 02262
Le costume traditionnel de Tlemcen
L’habit traditionnel ou que ce soit dans nos régions du pays, fait partie du patrimoine et de cette richesse multicolore et diverse, que nous avons tendance à négliger et oublier. Nous pourrons ainsi voir à loisir les perfections d’un art qui s’est perpétué jusqu’à nos jours dans une fidélité superbement préservée, dans des villes comme Tlemcen.
La magie opérée par cet habit réside dans le fait qu’outre les richesses de l’étoffe, la qualité et la dextérité des doigts mettent un point d’honneur à façonner le tissu avec une inspiration savante. Le costume traditionnel féminin est constitué d’une robe en soie à manches larges constituées de tulle et agrémentées de perles, de paillettes et brodées de dentelles. Les femmes mettent ensuite une autre robe de soie et de fils d’or. En mettant ensuite autour de la taille une foutha « m’taqqla » qui porte des rayures en soie dorée. Par la suite elles enfilent le caftan, élément typique de la région avec quand même une origine turque. La coiffe est une sorte de longue chachiya en velours brodé, pourvue d’une bride en cuir. Une longue écharpe en voile brodée en soie et or nommée el-abrouk pare la poitrine avec, comme chaussures, des mules de diverses couleurs brodées d’or et d’argent. Raffinement égal au costume des femmes pour l’habit masculin Tlémcenien qui se compose d’un gilet richement brodé, b’diya, surmontant un pantalon à larges assises de satin immaculé auquel s’ajoutent des mocassins blancs finement décorés de fils dorés ou argentés.Le burnous répond aux mêmes exigences d’esthétique, blancheur virginale avec une pointe de doré pour relever le tout.
M.R
Vendredi 28 Janvier 2011
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