et principalement la région des Béni Rached,
tribu berbère zénète.
Vers le Xe siècle, les Banou Ifren fondent Ifgan ou Fekkan au nord-est de Mascara après avoir détruit la ville d’Oran dans la guerre contre les Fatimides1. Les Maghraouas occuperont Mascara à la même époque au Xe siècle2. Par la suite Mascara devient un territoire de la tribu des Hilaliens.Ibn Khaldoun a séjourné au Sud de Mascara dans le château qui appartient à Ibn Selama. C’est en ces lieux que Ibn Khaldoun commence l’écriture de son livre El Mokadema (Les Prolégomènes)3,4.Mascara est la ville native de l’émir Abd El-Kader. L’émir désigne son cousin ben Thami comme responsable de Mascara.5. Mohamed Benfreha Al-Mahaji fut le premier Khalifa (Gouverneur) de la capital Mascara pendant l’État de l’Émir Abd El-Kader durant la conquête française de l’Algérie (1830-1857). La ville fut brûlée et partiellement détruite par le maréchal Clauzel en 1835.Lakhdar Belloumi, grand joueur de football algérien des années 80, est natif de Mascara.Le 18 août 1994, un tremblement de terre – de 5,6 sur l’échelle de Richter – a tué 171 personnes.La région de Mascara est connu pour ses vins (côteaux de Mascara). Les vignobles datent des premières années de l’occupation françaises et les vins ont été primés dès 1858.
LA PLAINE DE MASCARA
Limitée au Nord par les monts des Beni Chougrane, sculptée de gorges profondes, au Sud par les hauteurs tabulaires, trapues et fragmentées des monts de Saîda, la plaine s’étale uniforme sur prés de 800 kilomètres. Cette vaste dépression alluviale s’appelle la plaine « d’EGHRIS » d’après la traduction traditionnelle « la plaine de l’ombre ».Nous lui préférons le toponyme « d’ER TIGHRES, c’est à dire »la très fertile »plus justifié. De bonne heure, elle a été occupée par les hommes de la Préhistoire. Dans sa partie orientale à Ternifine (Palikao) dans une sablière et un lac,on a découvert de nombreux outils, des poteries, des ossements d’éléphants, hippopotames ,rhinocéros ,chevaux ect…. , et surtout une mâchoire humaine bien conservée d’Atlanthrope, vivant il y a 350 millénaires. Les romains y installèrent des postes militaires, devenus bientôt des bourgs, grâce à l’apport des populations berbères autochtones, bientôt romanisées. Les occupants construisirent également, au IIIième siècle, une voie stratégique, pour protéger le pays contre les incursions des nomades pillards des steppes du Sud « les Gétules » — Cette piste unissait :
- Hadjar Roum “ les Pierres Romaines ” où s’élevait la ville romaine d’ Altava (inscriptions chrétiennes importantes) où fut créé le village de Lamoricière en souvenir du général Christian Louis Juchaut de Lamoricière qui se distingua au siége de Constantine en 1837 où il fut grièvement blessé , à la bataille d’Isly en1844 et qui réduit Abd-el-Kader à se rendre au Duc d’Aumale ..
- Kapput Tasacurra “ La tête de la Mekerra ” devenu centre européen de Sidi Ali Ben Youd (1851) puis par la suite le village Chanzy en 1883 appelé ainsi en l’honneur d’un ancien gouverneur de l’Algérie
- Ala Milaria “ L’Aile militaire des 1000 cavaliers ” à Benian –
- Le camp de Cohors Breucorum ou Kaput Urbe “ Tagremaret ”
Le Peuple qui occupe les hautes vallées de l’Atlas et une partie des plaines voisines dans l’Empire du Maroc ,l’Algérie et l’Etat de Tunis, est partagé en une famille de tribus dont beaucoup vivent indépendantes…Ce sont les vrais indigènes de la région atlantique .Le nom de Barbarie semble n’être qu’une altération du leur. On distingue plusieurs rameaux dans les familles berbères : les Kabyles dans l’Algérie et l’Etat de Tunis.. les Amazigs et les Chellouks dans la Maroc.. les Tibbous et les Touaregs dans le Sahara. Les Berbères ont en général des habitations fixes surtout ceux de l’Atlas. Ils sont très belliqueux.Jusqu’au Xi siècle, la plaine est parcourue uniquement par des « Berbères »,notamment les Beni Rached dont les descendants seront chassés plus tard de Djebel amour, dans l’Atlas saharien. Ils ont construit la Kaala (le bourg fortifié) des Beni Rached dans les montagnes du Nord et en 949,la ville d’Ifkan(Fekan) dans la plaine, au confluent des oueds Fékan, Hounet et Mebrir. La deuxième invasion arabe du XIè siècle s’est introduite au milieu des tribus berbères et en particulier la tribu arabe des Hachem, à la fin du XViéme. Ceux-ci en partie nomades, cultivaient des céréales pour eux et leurs troupeaux, dans des clairières mal défrichées et quelques légumes dans des jardins enclos de figuiers de barbarie.Au XVIII ième siècle, les nouveaux conquérants « Turcs » transportent à Mascara le siége du Beylick de l’ouest auparavant à Mazouna. Mascara demeure la résidence des Beys jusqu’en 1791 époques où ils remplacèrent les Espagnols à Oran. Ils appuient leur autorité sur une fraction des Hacem devenue un « maghzem » .
Les Communes : Aïn Fares -Aïn Fekan -Aïn Ferah- Aïn Fras- Alaimia -Aouf -Beniane -Bou Hanifia -Bou Henni -Chorfa -El Bordj -El Gaada -El Ghomri- Hachem-El Keurt -El Menaouer -Ferraguig -Froha -Gharrous -Guerdjoum -Guittena- Ghriss- Mamounia -Hacine -Khalouia- Makdha- Maoussa -Mascara -Matemore -Mocta Douz- Mohammadia Nesmoth -Oggaz -Oued El Abtal -Oued Taria- Ras Ain Amirouche -Sedjerara -Sehaîlia Sidi Abdeldjebar -Sidi Abdelmoumen -Sidi Kada -Sidi Boussaid -Sig -Tighennif -Tizi -Zahana- Zelameta .
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4 février 2012 à 19 07 50 02502
La Casbah
Voyage au cœur de la cité
Plus connu sous le nom «le palais de Kh’dawedj El-Aâmia». «Une journée magnifique à La Casbah» a été le thème de cette manifestation en temps réel, organisée dans le but de mettre en exergue l’envergure culturelle de La Casbah et la richesse qu’elle apporte au patrimoine algérien depuis son édification
La Casbah est témoin de l’histoire algérienne du fait même de son architecture spécifique, des décorations intérieures des habitations ainsi que des remparts construits par les Turcs. La richesse de La Casbah se traduit aussi par ses douze mosquées, dont Djamaâ El-Kebir. Ainsi, un programme riche en activités a été prévu pour cette journée, entre autres, une exposition des tenues traditionnelles longtemps portées au cœur même de La casbah, et qui continuent d’ailleurs à l’être dans les grandes occasions. L’exposition a été présentée par la «princesse» du Kentir, en l’occurrence l’artiste Hakima Bouzidi. Une enfant de La Casbah qui travaille énormément en collaboration avec le musée, en vue, principalement, de préserver de ce pan entier de notre patrimoine. C’est donc à une grande fête que le public a été convié ; une série de qaâdate qui ont mis en scène un mariage traditionnel, très bien organisé, avec une présentation, dans les salles attenantes, des différents ustensiles qu’on pouvait trouver à l’époque dans les maisons de La Casbah ainsi que des photos anciennes du cru «casbadjite». Les nombreux visiteurs, dont des habitués et enfants de l’ancienne Bahdja, ont eu droit à une fête en règle, avec des taâlilate algéroises au cours desquelles l’on a pu apprécier la touche d’Ezzahi, en plus d’une série de boqalate et de poésies déclamées par Mohamed Hakim et d’autres poètes encore, et ce aux fins d’évoquer et de rappeler aux présents les rencontres des femmes algéroises d’alors, dans les cours carrées des anciennes maisons. Cette fête, ce délicat rendez-vous dédié à l’aînée des citadelles d’Alger, ne pouvait être célébrée sans une séance de dégustation au profit des invités, qui ont pu apprécier d’excellents makrout ellouz, et ce après avoir eu à découvrir une exposition de plats et de gâteaux particuliers à l’Algérois. La journée s’est agréablement terminée sur de la musique andalouse jouée par des enfants de la maison des Jeunes Mohamed-Hirèche. Ces derniers ont, il faut le reconnaître, très bien mené quelques neqlabat précis et quelques nesrafat cristallins, qui ont permis aux présents de s’imprégner des rites de la cité laquelle a vu défiler des générations sans perdre de son originalité ni de son identité algéro-turque.
Cette présentation, précédée par une troupe de zorna, n’a pas manqué de donner une tonalité particulière à cette dame vénérable qui nous a tant donné, et qui demeurera éternelle dans ses us et coutumes, à défaut d’être éternelle dans… ses murs.
L.T
Samedi 28 Février 2009
CULTURE
Source :
http://www.reflexiondz.net
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