En effet, des élections un peu partout dans le Monde, vont se tenir durant cette courte période s’annonçant, a l’évidence, houleuse dés maintenant, du fait des rivalités politiciennes ainsi que les confusions entassées, particulièrement chez-nous, par un nombre important de jeunes citoyens et citoyennes accumulant les occasions ratées, par leurs aînés, en termes de relève d’un système de gouvernance, instauré dans des conditions embrouillées, manifestement parvenu a ses limites, malgré ses efforts, depuis déjà un certain temps, au vu de sa gestion approximative des affaires du peuple Algérien
Cependant, il existe des acquis affichés a toutes les occasions, dont le libre choix des électeurs, en vérité manipulés a chaque fois afin de maintenir en l’état les fameux « équilibrages politiques », ne peuvent a la longue, et a force de les placarder itérativement, venir au secours des générations actuelles du fait qu’elles seraient moralement désarmées, amoindries, plus qu’auparavant et, donc, seront dans un état de faiblesse face a un Monde s’annonçant davantage rugueux que celui d’aujourd’hui
A propos des difficultés, on dit chez nous : celui (individu, un pays, gouvernement ;;;) qui vous a devancé d’une nuit (en termes d’expérience et surtout de lucidité au moment critique, aurait plus de malices (tours de mains) dans son sac que celui qui en est dépourvu: Elliffatec blila, fatec bhila. Cela dit, ce n’est pas une loi immuable a plus forte raison que le genre humain, de n’importe quel âge et la ou il se trouve, est oublieux, changeant, faiblit et lâche prise devant l’ordre des choses.
Néanmoins, si le changement véloce et continu est le propre du caractère de la jeunesse, par contre les gens âgés préfèrent la mutation dans la continuité et la lenteur. Pourtant, rien n’est constant, tout se transforme Le plus important, dans tout ça, nous semble-t-il, c’est d’éviter autant que possible de se retrouver à califourchon entre deux principes, deux époques . Une position anormale voire dangereuse !
A propos, de relève d’une époque a une autre afin de sauvegarder la dignité (d’une personne, d’un peuple, territoire ) contre l’invasion dégradante de n’importe quelle agression, nous citons une phrase illustrant a merveille le sens de la mesure ; « Ecoute Belkheir, chaque période a ses hommes » (koul ouakt lih redjalou ya Belkheir). Ainsi parlait Cheikh Bouamama, chef charismatique de la résistance contre l’invasion coloniale du sud-ouest Algérien, à l’intention de son compagnon poète (Gaoual ladjouad) Belkheir. C’était, vers la fin du soulèvement des Ouled sidi cheikh disloquée ensuite entre Ghraba ( ouest) et Cheraga ( est) ; et peu avant son exil arrangé, en compagnie de quelques noms de familles combattantes, au Maroc, dont beaucoup sont restées dans ce pays. Sa clairvoyance ci-dessus affichée, entre autres prémonitions issues d’autres élites combattantes durant la présence coloniale, a été confirmée un siècle plus tard par la mobilisation d’une génération, d’Hommes et de Femmes hors du commun, puisque elle a unifié les rangs d’un peuple longtemps désuni, exploité, rabaissé au niveau de la médiocrité voire réduit a la clochardisation et la mendicité.
Par malheur, les anciens germes, lesquels ont corrompu la cohésion du peuple Algérien dans la diversité du militantisme des idées, ressurgissent sous d’autres formes sournoises, aux temps actuels, liées aux clientélismes politiques, économique .Certes, des réalisations liées au bien-être de quelques couches sociales ont été enregistrées sauf en matière de l’amour profond du labeur et surtout l’amour de la patrie et la liberté dans toutes ses dimensions. Parmi la génération novembriste, il y a ceux qui ont oublié, après l’indépendance, de fonder une famille car ils se sont consacrés entièrement au bien-être du peuple Algérien. Et ce qui est admirable, ils n’ont rien regretté car pour la plupart ils ont opté, en leur âme et conscience, pour cette voie pénible d’entreprendre une deuxième fois. Une seconde révolution, liée a la Démocratie, en leur for intérieur. Le combat suprême, disaient-ils en 1962
Cependant, ces gens-la ont toujours l’impression d’avoir un goût d’amertume voir d’inachevé et, ce qui est dramatique et même pathétique, pensent qu’il appartient a eux d’accomplir le bonheur parfait et, subséquemment, ils ont un penchant maladif d’exercer le pouvoir, contre vents et marées, y compris au mépris de la volonté des jeunes générations lesquelles aspirent a prendre la relève, certes, difficile a assurer notamment après une longue confiscation du pouvoir d’agir en tant qu’adultes.
Et ce qui est encore affligeant, elles abandonnent tout espoir de s’imposer notamment par les urnes afin de choisir leurs meilleurs représentants aux institutions élues. En revanche, quelques couches sociales, notamment ruralisées (en vérité défigurées) lesquelles ont été abêties par tant de promesses, continuent de croire au papa Noël en faisant confiance a leurs élus lesquels, de leur part, savent qu’ils seraient dorlotés a coups de plusieurs millions de dinars chaque mois. Sans compter les trafics d’influences en tous genres. A force, d’abuser de la confiance des gens, par le biais de reformes anticipant le grand chamboulement, on risque d’augmenter les dégâts !
Finalement, n’importe quelle relève serait assurée, forcément, que si elle a une confiance en elle-même Afin de posséder cette assurance, cela nécessiterait d’autres moyens, non rafistolés, en matière de veille permanente (1).
NOTE
1. Jadis, un agriculteur possédait et aimait intensément une jument laquelle lui rendait d’énormes services agricoles. Une nuit, elle a été volée. Le matin,
ses voisins entendaient le paysan crier : Je n’étais ni endormi ni éveillé ( ?), et ils ont volé ma jument. Plusieurs fois, et il courrait comme un fou ! Allant dans le même sens, une histoire rapporte qu’un villageois confiât a son ami : j’ai mangé une succulente citrouille en sauce
de couscous et ravi il ajoute : c’était comme du sucre, mais ça n’avait pas le goût du sucre, c’est plus, du miel non plus. Son compagnon, dérouté, lui dit : Donc, ça ne peut être que de la M !
26 janvier 2012
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