Le dossier du jour Edition du 7/8/2011
Salima est originaire et native de Sougueur, Tiaret. Elle vit depuis son mariage à Djamaâ où elle travaille depuis une décennie. Cette mère de 4 enfants a appris à suivre les traditions spécifiques à cette ville, et qui diffèrent beaucoup des siennes. Et cela pour pour faire plaisir à son mari et à sa belle-famille. «Mais je garde toujours les traditions de ma région», nous dit-elle autour d’un très bon café de Sougueur. «C’est un café préparé avec le bout d’une épice dite ‘’khordjlène’’ que nous appelons ‘’el dague’’. Il est succulent à la dégustation», ajoute-t-elle.
Après avoir fait «chaabania», avant le ramadan, Salima nous en apprend un peu sur le mois sacré basé sur «djari» (Djamaa) et «h’rira» (Tiaret). «Mais tadjine lehlou domine sa table sans concurrent, selon elle. Je prépare notre ‘’maâkouda’’ (sfiriya), m’derbel», raconte-t-elle. Elle nous apprend aussi, ce qui est très intéressant d’ailleurs, que les dattes sont plus utilisées à Sougueur au Nord qu’à Djamaa, une ville du Sud, selon le constat de cette dame. Avec son accent tiareti, elle se régale en nous racontant les mille et une manières de consommer la datte. Elle prépare «el roub» (jus), à base de dattes rouges bouillies. «C’est très bon pour l’estomac.» Les dattes sont également écrasées et mixées avec du beurre ou d’hen, préparé à la maison pour ensuite être utilisé comme de la confiture. «C’est très consistant !» Une autre recette consiste à mélanger des dattes avec el-aîch (berkoukès), les abricots secs (hèrmès) pour obtenir el-mrissa».
16 janvier 2012
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