Avec les petits, c’est demi-mal. Leur mère les « expulse » la matinée pour faire le ménage et ils ne rentrent que pour le déjeuner. En revanche, pour les grands c’est une autre histoire. En ruminant tout ça, il n’entend pas le téléphone, qu’il avait mis en mode vibreur. Il décroche. Il se glace. C’est la voix de sa sœur, lui annonçant sa prochaine venue : « Galouli tu es fatigué, je viens passer quelques jours chez toi. Même les enfants n’arrêtent pas de me demander après vous, tu sais ! ».
Avant de réaliser pleinement toute l’étendue de la nouvelle, il entend frapper à la porte d’entrée. Méfiant, il entrouvre le battant sur le voisin du dessus qui lui dit en souriant : « Gouli, el hadj, tu peux me garder deux ou trois meubles pendant quelques jours. Je veux profiter de mon congé pour repeindre l’appartement ».
15 janvier 2012
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