A L’OCCASION DU TREIZIÈME ANNIVERSAIRE DE LA DISPARITION DU TALENTUEUX COMÉDIEN ALGÉRIEN ROUICHED, UN HOMMAGE LUI SERA RENDU, DU 30 JANVIER AU 1ER FÉVRIER À LA SALLE EL-MOUGGAR À ALGER.
Cet un hommage sous la forme d’un cycle cinématographique permettra au public de revoir certains grands standards du cinéma algérien où le regretté Rouiched a brillé dans ses rôles. Cet hommage sera organisé sous la houlette du ministère de la Culture. Pour la circonstance, trois films ont été sélectionnés parmi la riche filmographie de Rouiched dont l’Opium et le Bâton (Ahmed Rachedi, 1971), Hassan Terro au maquis (Moussa Haddad, 1978) et Hassan Niya (Ghouti Benddedouche, 1989). Le long métrage Hassan Terro au maquis sera projeté le 30 janvier, l’Opium et le Bâton, le 31 janvier et enfin Hassan Niya, le 1er février. Rouiched – de son vrai nom Ahmed Ayad – était un acteur comique algérien, d’origine kabyle, né le 28 décembre 1921 à Alger et décédé le 28 janvier 1999 à El-Biar à Alger. Durant son enfance, il fait mille petits métiers pour survivre. Autodidacte, il obtient son premier rôle dans une pièce de Abdelhamid Ababsa intitulée Estardjâ yâ assi (Reviens à toi Ô inconscient). Son interprétation sauve la pièce du four. Il se lance alors dans la profession et devient animateur d’une troupe artistique. Il côtoie les grands noms de l’époque : Rachid Ksentini, Mustapha Badie, Nadjat Tounsi, Sid-Ali Fernandel, Mohamed Touri, Mustapha Kateb… Sa conception de l’art et du théâtre lui vaut les griefs de Mahieddine Bachetarzi. Après l’indépendance, il fait partie de la troupe du Théâtre national algérien, mais obtiendra la consécration dans le film de Mohamed Lakhdar-Hamina Hassen Terro. Il poursuit sa carrière à la Télévision algérienne où il va jouer dans de nombreux sketches et téléfilms jusqu’à sa mort. Rouiched est une très grande figure du théâtre et du cinéma comique algériens. Il a participé à un grand nombre de films dont Hassan terro, en 1967, l’Opium et le Bâton en 1971, l’Evasion de Hassan Terro en 1974 de Mustapha Badie, Hassan Taxi en 1982, Hassan Niya en 1989 et Ombres blanches en 1991.
12 janvier 2012
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