L’écrivain algérien, Tahar Ouettar, est décédé jeudi 12 août à Alger à l’âge de 74 ans. Né en 1936 à Sedrata (wilaya de Souk-Ahras), Tahar Ouettar est l’auteur de plusieurs œuvres littéraires traduites dans de nombreuses langues. La mort de Tahar Ouettar, survient à la suite d’une longue maladie qui l’a conduit à des séjours réguliers dans un hôpital parisien, où il suivait des soins après une intervention personnelle du président Abdelaziz Bouteflika.
Il était l’un des auteurs algériens en langue arabe les plus prolifiques. Parmi ses romans, figurent «Al-Laz», «Zilzel», «Le pêcheur et le palais», «Noces de mulet» et «Romana». Au théâtre, on lui doit «Sur l’autre rive» et «Le fugitif». Journaliste, il avait fondé deux périodiques « Al Jamahir » et « Al Ahrar » en 1962-1963. De 1972 à 1974, il animé le supplément culturel du journal gouvernemental Echaâb. Réputé pour être un écrivain réaliste, Tahar Ouettar dirigeait depuis 1989, l’association culturelle Al Djahidia.
Polémiste et provocateur, Tahar Ouettar s’est illustré au milieu des années 1990 par une violente polémique en justifiant l’assassinat de l’écrivain, journaliste et poète, Tahar Djaout, premier journaliste algérien assassiné en avril 1993 par un groupe islamique armé. «C’est une perte pour la France», avait déclaré Tahar Ouettar à propos de la mise à mort de Djaout qu’il avait pourtant connu du temps ils collaboraient à l’hebdomadaire Algérie-Actualités.
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9 janvier 2012
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