Descriptions du produit
Quatrième de couverture
Détails sur le produit
- Poche: 89 pages
- Editeur : Seuil (1 janvier 1982)
- Collection : Points Essais
- Langue : Français
- ISBN-10: 2020060604
- ISBN-13: 978-2020060608
6 janvier 2012
Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui
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J'ai couvé un oeuf de colombe, Luther en a fait sortir un serpent.
Citations de Erasme
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Ces réflexions sur la guerre ramènent à mon esprit cette éloquente citation de jean Rostand: »on tue un homme, on est un assassin, on tue de milliers d’hommes, on est un conquérant. On les tue tous, on est un dieu » les dieux de la guerre n’ont pas d’humanité la guerre est le pire cauchemar des enfants, leur bête noire .une endémie qui dissèque les familles, y sème la dissension et fabrique des veuves et des orphelins en série
Ces réflexions sur la guerre ramènent à mon esprit cette éloquente citation de jean Rostand: »on tue un homme, on est un assassin, on tue de milliers d’hommes, on est un conquérant. On les tue tous, on est un dieu » les dieux de la guerre n’ont pas d’humanité la guerre est le pire cauchemar des enfants, leur bête noire .une endémie qui dissèque les familles, y sème la dissension et fabrique des veuves et des orphelins en série
Le docteur Mekki Yahia est praticien au laboratoire de virologie à l’hôpital Edouard Herriot et à la faculté Claude Bernard de médecine à Lyon, chef de service sérologie virale, membre de la commission du diagnostic prénatal des affections virales chez la femme enceinte, membre de l’association de suivi des transplantés d’organes et des greffes de tissus à Lyon.
Bediar Bouharket
Bédiar Bouharket est un modeste sculpteur originaire de la région de Sougueur . Il est ingénieur en physique de formation mais grand amateur de beaux-arts, il a d’ailleurs suivi une formation dans ce domaine dans les années 94/96 dans la ville italienne berceau de l’art, Florence
Kelouche Mohamed Kheir Eddine
Né le 17 décembre 1966 à Sougueur
http://nadorculture.unblog.fr/2008/08/24/kelouche-mohamed-kheir-eddine/
Zami Mohamed
Né le 25 janvier 1972 à Sougueur.
http://nadorculture.unblog.fr/2008/12/31/zami-mohamed-cv/
Né en 1970 à Mostaganem, Kamel Daoud est journaliste au Quotidien d'Oran. Il y tient la chronique « Raïna Raïkoum », réputée pour son franc-parler et la clarté de ses analyses.
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6 janvier 2012 à 22 10 37 01371
RESUME :
Que jouissons-nous du texte ?
Cette question, il faut la poser, ne serait-ce que pour une raison tactique : il faut affirmer le plaisir du texte contre les indifférences de la science et le puritanisme de l’analyse idéologique ; il faut affirmer la jouissance du texte contre l’aplatissement de la littérature à son simple agrément.
Comment poser cette question ? Il se trouve que le propre de la jouissance, c’est de ne pouvoir être dite.
Il a donc fallu s’en remettre à une succession inordonnée de fragments : facettes, touches, bulles, phylactères d’un dessin invisible : simple mise en scène de la question, rejeton hors-science de l’analyse textuelle.
Dernière publication sur 1.Bonjour de Sougueur : Mon bébé, Justin, me manque beaucoup
6 janvier 2012 à 22 10 37 01371
La question de ce livre est celle du plaisir fourni par un texte. Quel type de plaisir peut procurer une œuvre littéraire ? Comment en parler, comment le comprendre ? Le sujet est vaste, trop vaste peut-être. De ce fait, Le plaisir du texte s’avère être plus une collection de réflexions sur le thème avancé qu’une réelle démonstration. Et ce n’est pas plus mal. Parce que, justement, par ses remarques et constatations, ce court essais de Barthes (89 pages) nous offre lui-même une expérience de plaisir textuel.
Barthes virevolte ici entre analyses purement théoriques et réflexions plus personnelles. Ainsi, entre définitions du plaisir et de la jouissance (notions mises en parallèle et ensuite posées presque comme antinomiques, d’une manière qui n’est pas sans rappeler les explications kantiennes du beau et du sublime pour ce qui me reste de mes cours de philo de l’art) et une analyse du plaisir charnel offert par une œuvre littéraire se glissent quelques remarques comme celle-ci qui parlent à la lectrice que je suis : « Tout le monde peut témoigner que le plaisir du texte n’est pas sûr : rien ne dit que ce même texte nous plaira une seconde fois : c’est un plaisir friable, délité par l’humeur, l’habitude, la circonstance, c’est un plaisir précaire. » (p. 71).
Il est difficile de parler plus en profondeur de cet essai atypique. Du coup, je préfère vous livrer une tonne d’extraits, des morceaux choisis parmi les nombreux passages que j’ai noircis pour les retrouver facilement.
Au final, un petit livre intense en idées et concepts qui ne fait pas avancer le schmilblick mais qui apporte de nombreuses pistes de réflexion intéressantes et pointues.
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6 janvier 2012 à 22 10 38 01381
Extrait
On en vient alors à ce paradoxe: les textes, comme ceux de Bataille (ou d’autres) qui sont écrits contre la névrose, du sein de la folie, ont en eux, s’ils veulent être lus, ce peu de névrose nécessaire à la séduction de leurs lecteurs: ces textes terribles sont tout de même des textes coquets. (p. 12)
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6 janvier 2012 à 22 10 39 01391
Le texte que vous écrivez doit me donner la preuve qu’il me désire. Cette preuve existe: c’est l’écriture. L’écriture est ceci: la science de la jouissance du langage, son kãmasutra. (p. 13)
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6 janvier 2012 à 22 10 39 01391
Lisez lentement, lisez tout, d’un roman de Zola, le livre vous tombera des mains ; lisez vite, par bribes, un texte moderne, ce texte devient opaque, forclos à votre plaisir : vous voulez qu’il arrive quelque chose, et il n’arrive rien ; car ce qui arrive au langage n’arrive pas au discours : ce qui « arrive », ce qui « s’en va », la faille des deux bords, l’interstice de la jouissance, se produit dans le volume des langages, dans l’énonciation, non dans la suite des énoncés : ne pas dévorer, ne pas avaler, mais brouter, tondre avec minutie, retrouver, pour lire ces auteurs d’aujourd’hui, le loisir des anciennes lectures : être des lecteurs aristocratiques. (p. 21)
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6 janvier 2012 à 22 10 40 01401
Le plaisir, cependant, n’est pas un élément du texte, ce n’est pas un résidu naïf ; il ne dépend pas d’une logique de l’entendement et de la sensation ; c’est une dérive, quelque chose qui est à la fois révolutionnaire et asocial et ne peut être pris en charge par aucune collectivité, aucune mentalité, aucun idiolecte. (p. 34)
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6 janvier 2012 à 22 10 52 01521
L’ennui n’est pas loin de la jouissance : il est la jouissance vue des rives du plaisir. (p.37)
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6 janvier 2012 à 22 10 52 01521
Mais dans le texte, d’une certaine façon, je désire l’auteur : j’ai besoin de sa figure (qui n’est ni sa représentation, ni sa projection), comme il a besoin de la mienne. (p.39)
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6 janvier 2012 à 23 11 46 01461
Le plaisir du texte – Roland Barthes
vendredi 9 avril 2010, par Fatima El Bouanani
©e-litterature.net
Roland Barthes: plaisir du texte, plaisir de la vie
Tout être humain éprouve du plaisir pour certaines choses dans la vie, à titre d’exemple : le sport, le voyage, le jeu, le cinéma, la lecture, la peinture… pour ceux qui prennent du plaisir de la lecture, leur degré de jouissance diffère d’un texte à un autre. C’est également ce que Roland Barthes a essayé de traiter, dans Le plaisir du texte, donnant accès à une nouvelle théorie du texte, celle du plaisir. En effet un texte qui produit le plaisir est un texte écrit en plaisir : « Le texte que vous écrivez doit me donner la preuve qu’il me désire. Cette preuve existe : c’est l’écriture. L’écriture est ceci : la science des jouissances du langage »[1]. Cette jouissance aura lieu quand on accèdera à la déconstruction des lois de « la langue, son lexique, sa métrique, sa prosodie »[2], mais aussi des édifices idéologiques, des solidarités intellectuelles. Bref, c’est de la destruction de touts les canons, les règles, les lois et les valeurs sociales et politiques qu’il s’agit ici, car la jouissance, selon Barthes, est asociale.
Barthes dans une métaphore extraordinaire compare le texte à un corps féminin séduisant. De même que celui-ci enchante les yeux, en se déshabillant graduellement, le texte suscite le plaisir des lecteurs, en se dévoilant petit à petit. Le plaisir de voir se déshabiller, peu à peu, une danseuse, dans un bar, s’échelonne jusqu’à atteindre son apogée : la vue de son sexe nu, c’est le même de dévoiler peu à peu un texte jusqu’à atteindre sa fin ou sa morale. Et un lecteur précipité, qui peut enjamber les passages pour arriver rapidement sur la fin, est exactement celui qui se lève vers la danseuse, essayant de la déshabiller, vite, précipitant le top ou le laps : la voir entièrement nue.
Un texte de plaisir est « celui qui contente, emplit, donne de l’euphorie ; celui qui vient de la culture, ne rompt pas avec elle, est lié à une pratique confortable de la lecture. »[3] Le texte de jouissance est « celui qui met en état de perte, celui qui déconforte (…), fait vaciller les assises historiques, culturelles, psychologiques, du lecteur, la consistance de ses goûts, de ses valeurs et de ses souvenirs, met en crise son rapport au langage. »[4]
Le plaisir du texte exige l’exclusion de l’idéologique. Cela répond aux principes du Structuralisme qui considère le texte comme une structure renfermée sur elle-même. Mais l’intention de Barthes semble être autre qu’une exigence structurale. Annonçant que le plaisir du texte est une destruction des valeurs auxquelles on doit renoncer, il invite à combattre la répression idéologique et la répression libidinale. Bref, on doit rejeter l’idéologie qui englobe la politique, la société, ses valeurs et ses institutions, et le langage.
En effet, le plaisir du texte nécessite la défection du langage, et non pas de la langue, car le langage reflète l’idéologie d’une classe. Le texte doit, donc, se tirer des sociolectes, des fictions : « j’irai jusqu’à jouir d’une défiguration de la langue, et l’opinion passera les hauts cris, car il ne veut pas qu’on « défigure la nature. »[5]C’est donc de la défiguration de la nature qu’il s’agit ici. Mais enfin qu’est ce qui est non- naturel chez Barthes ?
Le plaisir nécessite qu’on renonce au social car la jouissance est asociale. « Elle est la perte abrupte de la société »[6]. Pour Barthes, ce qui est débordé c’est l’unité morale que la société exige de tout produit humain. Qu’y a-t-il d’immoral chez l’auteur du plaisir du texte ? Et pourquoi cette volonté sérieuse de stigmatiser le rôle de la société ? La société qui compromet l’art et la jouissance n’a de chance qu’avec le Nouveau absolu d’échapper à l’aliénation de la société. Il refuse par cette fuite en avant la répétition qui est le langage des institutions officielles. Le plaisir est toujours déçu, réprimé, « son rival victorieux, c’est le Désir : on nous parle sans cesse du Désir, jamais du Plaisir ; le Désir aurait une dignité épistémique, le plaisir non. »[7] Et voici la réponse à toutes nos questions rapportées. Cette guerre acharnée sur l’idéologie, la société et ses valeurs n’est qu’une tentative désespérée de la part de Barthes pour légitimer son homosexualité jusque-là rejetée socialement pour son immoralité. Et ce qui oppose le désir au plaisir c’est la naturalité du premier et la sur-naturalité du deuxième. Car le désir se produit entre des humains de sexes différents, le plaisir peut s’élargir pour contenir un désir contre nature, celui des personnes du même sexe, d’où la dignité de l’un et l’indignité de l’autre. C’est également pourquoi Barthes refuse les analyses socio-idéologiques qui voient dans les écrivains des déçus et des impuissants. Ce qu’il cherche en fin de compte c’est une reconnaissance de son droit au plaisir et à la jouissance.
Le plaisir du texte exige, aussi, le rejet du politique car « le texte est (devrait être) cette personne qui montre son derrière au père politique. »[8] Etant un fait politique, le stéréotype est renoncé parce qu’il est la figure de l’idéologie. Il est le mot répété hors de toute jouissance. « L’opposition (le couteau des valeurs) (…) est toujours et partout entre l’exception et la règle. La règle c’est l’abus, l’exception ; c’est la jouissance »[9]. Cet amour et cet enthousiasme pour l’exception émanent de la prise de conscience de Barthes de sa différence, de sa déviation de la règle, d’où sa crainte d’être rejeté par une société qui renonce aux déviants. Et c’est également pourquoi il signale que« la méfiance à l’égard du stéréotype (…) est un principe d’une instabilité absolue, qui ne respecte rien »[10], rêve cher à Barthes dont il chante la réalisation à tout prix. Pour lui rien de plus jouissant que de mener une vie de liberté où tout est accessible sans tutelle de la société, ses mœurs et ses valeurs, de la politique et sa domination et des considérations morales.
Refusant les idéologies qui font obstacle à la jouissance, non seulement textuelle mais aussi sexuelle, Barthes rejette aussi les systèmes que le texte défait et ne reconnaît que la jouissance comme seule loi. La recherche pour contrarier la morale sexuelle est une perversion qui essaye de fonder une autre morale où l’homosexualité ne soit inhabituelle. « Cependant la perversion ne suffit pas à définir la jouissance, c’est l’extrême de la perversion qui la définit »[11]. C’est l’abolition de toutes les limites, de toutes les contraintes : « le plaisir du texte est le moment où mon corps va suivre ses propres idées »[12]. Ce plaisir peut prendre la forme d’une dérive. Celle-ci « advient chaque fois qu’on ne respecte pas le tout »[13]. C’est la Bêtise à vrai dire.
Le plaisir ou la jouissance nécessite donc l’abolition de tous les pouvoirs y compris celui de l’écrivain qui n’a plus aucune parenté sur son œuvre. C’est « la mort de l’écrivain ». Le plaisir « peut gêner le retour du texte à la morale (…) c’est un indirect »[14]. C’est également le cas du texte qui ne nomme pas les choses mais les dit. Et c’est aussi le cas de Barthes qui ne nomme pas sa jouissance ou son plaisir mais les dit aussi. En effet il n’ose pas les nommer. C’est trop tôt pour le faire. La jouissance du texte « est précoce, elle ne vient pas en son temps, elle ne dépend d’aucun mûrissement. Tout s’emporte en une fois. »[15] Voilà ce qui explique sa réserve à annoncer son vrai plaisir, à faire sortir à la lumière sa vraie jouissance, son homosexualité. Et comme il est trop tôt pour le faire, il doit patienter et attendre, mûrir les faits et les événements. Mais cela lui vaut actuellement une vie de souffrance silencieuse : « et je m’écris comme un sujet actuellement mal placé, venu trop tard ou trop tôt »[16]. C’était tôt et pas tard. De nos jours et avec les droits et les avantages dont jouissent les homosexuels, ce pauvre Barthes n’aurait pas grande peine à accéder à sa jouissance.
Pour conclure, qu’il s’agisse du plaisir textuel ou du plaisir sexuel, de la jouissance du texte ou de la jouissance homosexuelle, Barthes, et qu’importe le penchant qui le travaillait, a réussi à fonder une théorie qui explique pourquoi on salive pour un texte autant que pour un repas délicieux ou un corps excitant.
Par Fatima EL BOUANANI
[1]Roland Barthes, Le plaisir du texte, éd.du Seuil, 1973, Paris, p.13-14
[2] Ibid, p.17
[3]Ibid, p.25
[4]Ibid, p.25-26
[5]Ibid, p.61
[6]Ibid, p.63
[7]Ibid,p.91
[8]Ibid, p.84
[9]Ibid, p.67
[10]Ibid, p.69-70
[11]Ibid, p.83
[12]Ibid, p.30
[13]Ibid, p.32
[14]Ibid, p.102
[15]Ibid, p.84
[16]Ibid, p.99
Dernière publication sur 1.Bonjour de Sougueur : Mon bébé, Justin, me manque beaucoup