Les «vieilles» elles, ne changent pas – d’ici ou de là- bas – elles ne peuvent s’empêcher de te faire la liste des maladies qu’elles ont et pour celles qui sont plus «éveillées», elles n’hésitent pas à donner les «noms» des médicaments qu’elles ont apprivoisés depuis quelque temps. Aïe aïe, les rhumatismes. Mais arrive le temps de la danse – elles sont parmi les premières sur la piste – argumentant leur audace par la volonté de démontrer leur attachement à la famille avec laquelle elles partagent leur bonheur ; frimousser étant le seul point commun.
Les plus jeunes démontrent que le pantalon «djine» n’empêche pas de se serrer la taille et suivre le tempo de la derbouka et du tar. Une petite ragsa jusqu’à l’aube. Elles prendront une douche, le métro et boulot.
21 décembre 2011
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