Les racines de l’être humain sont ses valeurs personnelles. Celles qui le définissent et qui lui permettent d’exprimer sa propre nature. En apprenant à les connaître très précisément, il peut savoir avec quel milieu social il est compatible, en adéquation.
Rien ne remplace l’expérience, à ce niveau. C’est souvent la confrontation avec, un comportement, un rituel, qui lui est complètement étranger, que l’être humain peut progresser. C’est en étant confronté à des problèmes qu’il peut trouver des solutions. En osant, de temps à autre, se replier intérieurement, chacun peut acquérir la capacité de se regarder très objectivement, afin de prévenir tout écroulement général. Si la personne ose aborder ce qui l’a fait douter, reculer, avoir peur, etc., elle peut se doter de la qualité qui lui permettra de transcender cet obstacle.
A l’image de l’eau qui garde ses propriétés, quel que soit le contenant dans lequel elle se trouve, l’être humain qui parvient à ne pas s’identifier aux rôles qu’il joue, peut en maîtriser le script sans se laisser entraîner dans un film d’horreur, alors qu’il avait signé pour un film comique. Sans détachement, l’être humain est susceptible de se laisser entraîner dans des comportements antagonistes à ces propres valeurs et de se retrouver ainsi, dans une situation de déprime. Plus il se connaît, plus il peut rapidement évaluer, ce qui représente la meilleure solution, face à un choix qui se pose. Plus il fait preuve d’adaptation aux formes que prend la vie, sans changer le fond (ses valeurs), plus il sera roseau qui traversera, sans encombres, les tempêtes de la vie. Mais le problème de nos opportunistes est là. C’est qu’ils n’ont aucun fond, épousent la forme pour la forme, quitte à faire la serpillière.
11 décembre 2011
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