RSS

Comme un parfum de trahison (2e partie) Par K. Yerbi

3 novembre 2011

1.Extraits

Ainsi va la vie

Résumé de la 1re partie : Nadjet cache à ses parents sa relation avec Salim. Le garçon, lui, s’impatiente, parce qu’il veut demander au plus vite sa main.

Il lui a proposé d’aller au parc des expositions, en dehors de la ville. En cette période de l’année où il n’y a pas d’exposition, l’immense parc, pourvu d’une végétation luxuriante, est désert. Ils pourraient s’y promener et bavarder en paix.
Comme il n’a pas de voiture – il lui a pourtant promis de ramener celle de son frère – ils ont pris le bus.
Ils achètent des cacahuètes et vont les manger sur une pelouse, à l’abri des regards.
— Je voulais te parler, dit Salim.
Elle sait de quoi il va lui parler, mais elle fait semblant de n’être au courant de rien.
— Cette semaine, j’ai l’intention d’envoyer ma mère demander ta main !
— Pas cette semaine, dit-elle.
— Et pourquoi ? demande-t-il, prêt à se mettre en colère.
— Comme je te l’ai dit, tout à l’heure, je n’en ai pas encore parlé à ma mère !
— Et qu’est-ce que tu attends pour lui en parler ?
Comme elle ne répond pas, il se dresse, pointant vers elle un doigt accusateur.
— Toi, j’ai l’impression que tu n’es pas pressée qu’on se marie !
— Tu te trompes !
— Alors pourquoi tu n’as rien dit à ta mère ?
— J’attends le moment propice.
Elle prend une cacahuète et la croque. Il la saisit par la main.
— Nadjet, tu sais combien je t’aime !
— Moi aussi, je t’aime !
— Alors, épouse-moi !
Elle le regarde : il a les yeux brillants, comme s’il voulait pleurer.
— Si c’est le logement qui te chiffonne, je ne tarderai pas à en avoir un… dans mon entreprise, je suis le premier sur la liste.
— On pourrait attendre que tu l’ais, ce logement !
Elle ajoute aussitôt :
— Moi, ça ne me dérange pas d’habiter avec ta famille, ce sont mes parents qui ne voudront pas ! Et puis, ils diront que je dois finir mes études avant de songer à me marier.
— Tu finiras tes études en juin. L’été, nous nous marierons !
— je n’ai pas encore fait mon trousseau !
— je me moque de ton trousseau !
Elle sourit.
— Bon, bon, calme-toi, ce n’est pas la peine de t’emporter. Envoie toujours ta mère, nous verrons ensuite ce qu’il y a lieu de faire !
Il éclate de rire, comme un enfant qui obtient enfin l’objet de ses désirs.
— Tu acceptes enfin !
Elle prend une motte de terre et la lui lance.
— Je n’ai jamais refusé, grand nigaud.
— alors, tu fais exprès de m’énerver !

À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

Voir tous les articles de Artisan de l'ombre

S'abonner

Abonnez-vous à notre newsletter pour recevoir les mises à jour par e-mail.

Les commentaires sont fermés.