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L’Etat logeur par El Yazid Dib

12 octobre 2011

Contributions

Le ministre court à la vitesse du CNES. Il parcourt les chantiers, les cités, les nouveaux espaces du sommeil. Il s’inquiète sur le chiffre, le taux et le montant.  Le nombre est toujours là pour tenir lieu d’unique discours et disqualifier la vertu constructive.

L’Etat, par une philosophie constitutionnelle, s’est mis à dos le devoir de loger tout le monde. Ce qui ne se passe pas ainsi ailleurs. L’Etat social et protecteur fait du logement social, une politique sociale à même d’apaiser toute tension sociale. Le promoteur privé, l’initiateur immobilier, tout en ayant segment dans l’instrument de l’habitat, n’est pas mis judicieusement en relief. Le LSP dans son acception pervertie est mort. Il demeure sous le linceul du prêt bancaire et de la faveur drapière de la CNL. Il aurait fait tant de victimes que d’émules. Le LPA vient ainsi s’ériger sur les débris désolés de son aïeul. La différence n’aurait été que dans l’appellation. La cellule étant la même. L’architecture toujours analogue. La problématique du logement semble devenir un leitmotiv dans tout corpus politique. Quand on veut faire vite, on le fait dans le sens maladroit. L’à peu- près effleure tendancieusement la beauté qui devait garnir nos balcons et nos loggias inutiles. Le copier/coller fustige le dessin et l’encarta logiciel mutile le traceur et le crayon à mine. Les villes ont pris des allures de métropoles. Des milliers de logements y sont construits, tous segments confondus. Le logement semble faire la stance la plus préludée, tant dans le propos politique que dans l’antipolitique. Au sein des bilans que dans l’approvisionnement du commérage et la digression, il fait la distinction, par étage entre un pauvre et un riche.       Quand un ministre s’évanouit par-devant la désarticulation de l’agencement des quartiers, même les plus huppés; il ne lui reste qu’à avouer «nous avons des architectes et pas de bureaux d’études». Cette confession technique es-qualité rend Nourredine Moussa plus averti en vue de discerner les dénouements habiles à rendre heureux ce citoyen à loger, ou celui déjà logeant.     Il sait, à peine de perdre son allemand, que certaines cités de LSP font peur. A voir toute une ligne du RDC en rideaux métalliques clos, alignés comme une rangée de soldats, à ne pas voir des ascenseurs dans des hauteurs de cinq étages, ça vous donne l’envie de fuir ce monde. Ceci engendrera à long terme des frais supplémentaires à supporter par le ministre Louh. Les maladies chroniques, l’essoufflement et la HTA. Dans ces «cités mouroir», la vie n’y est pas. Et si l’on arrête de construire des cités dans le chef-lieu des grosses communes ? L’exemple des Hauts Plateaux est édifiant. Les cités «des (mettre un chiffre)» étranglent la ville et ses habitants. Échafauder ailleurs ces cités, loin dans les agglomérations secondaires, vers d’autres bourgades, réduirait la tension sous ses formes urbaines, financières et artérielles !  Finalement l’on s’aperçoit que gérer une ville demeure plus laborieux que de diriger un peuple. La ville est une idée. Le peuple un ensemble de besoins. L’habitat en général manque encore d’une maturité politique dans sa globalité malgré la richesse en compétences que contient ce département ministériel. Le logement est ainsi et le restera pour longtemps le souci majeur et controversé dans le développement de la société.  Il est au centre de toute la problématique nationale. Un Etat logeur aux lieu et place d’accompagnateur.

À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

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