Le Carrefour D’algérie
Samedi 8 Octobre 2011
Sra…ma…sra
Par Sayah
Illusion, quand tu nous mènes en barque !!!
L’on disait avant, que l’on dormait du sommeil du juste. Qu’est-ce qu’il en est au juste maintenant? Le juste et le sommeil ont pris la tangente. Ils ne se rencontrent plus. Ils auraient d’autres chats à fouetter. Pire, ils auraient d’autres préoccupations.
Même la nuit, auparavant conseillère, a oublié de poindre à temps puisque le temps lui fait, à chaque fois, défaut. Le temps, cet ennemi invétéré, de la faune, de la flore, des bipèdes et des quadrupèdes, se fait lui aussi désirer et ne se donne plus, comme avant, le plaisir de se livrer en spectacle. Dès lors, l’on se demande ce qui a pu faire chambouler tout cela et nous enlever cette quiétude qui nous accompagnait dans tout ce que l’on entreprenait. On dormait juste et l’on se trouvait aussi serein que nature. C’était un temps où l’on n’avait pas toutes les interdictions et les permissivités que l’on a maintenant. C’était un temps où l’on ne cherchait pas à atteindre la lune ni à occuper l’espace, quelque fut sa dimension. C’était un temps où il faisait bon vivre. Nos neurones fonctionnaient seulement lorsque la circonstance l’exigeait.
L’on n’avait pas tous ces soucis qui nous minent la vie maintenant. Et chaque année que Dieu fait nous amène ses tracas et ses instabilités, ses incertitudes et ses inconstances, ses évolutions et ses métamorphoses. Chaque année que Dieu fait, nous éloigne de nos conservatismes et de notre stabilité. Nous voulons changer à la vitesse grand V et nous oublions que toute vitesse est relative à l’allure que nous avons et à l’aptitude que nous devrions nous imposer pour l’atteindre. Qu’il ne nous suffit pas de faire vite pour nous faire plaisir et nous conforter dans le sentiment que nous sommes capables d’égaler les autres. Dès lors, nous nous cantonnons dans l’illusion que nous sommes arrivés quelque part. Entre nous et ce que nous sommes supposés être! L’illusion de figurer dans un monde que nous comprenons et dans lequel nous avons notre mot à dire. Illusion, quand tu nous tiens! Arrêtons le temps et regardons-nous bien en face! L’image qui nous sera réfléchie, nous fera fatalement peur.
medhayas@yahoo.fr
8 octobre 2011
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