Une plume prometteuse est née. Celle d’un jeune poète qui vient de commettre son premier ouvrage poétique intitulé Poèmes Haram. On craque tout de suite pour la page 36 : «Le nombril cousu ne respire plus les effluves du monde.
La charge lubrique des passereaux. Le nombre des bouches bées. Le lait de l’accord. Alors, de la pointe de l’épée, je defais un à un, les fils du je. Du paria qui s’y cache.» Un univers bizarre s’ouvre au lecteur à travers Vaudou Sidi Abderahmen, Pâques et couscous, Amok, Elégies pour une Rouhaniya, Fatwa du cœur, El-Hourma. Des références sont faites à Artaud, au chaâbi, au surréalisme, au taoïsme. Certains poèmes portent des titres en anglais comme dans Dirty fields (Aux domaines du saint) : «Venez me dire combien vous m’aimez outre mesure, combien vous m’habillez de lettres inouïes, combien vous me leurrez. Magnifiques étalons de vices. Et de formes…» p. 65 A lire et à découvrir.
Sabrinal
Poèmes Haramd’Amine Aït Hadi, éditions Hibr, 2011, 136 p, 350 DA
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http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2011/10/03/article.php?sid=123816&cid=16
3 octobre 2011
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