Le Carrefour D’algérie
Dimanche 2 Octobre 2011
Sra…ma…sra
Par Sayah
Changer, oui mais pas n’importe comment!
L’on veut changer le monde mais l’on ne sait pas comment s’y prendre. Le quotidien stresse et l’avenir fait encore plus peur. Le printemps arabe montre déjà les limites de ses ouvertures et chaque «révolution» semble patiner sur des aires boueuses menant à des risques à conséquences multiples. Chacun dessine le monde selon ses espoirs et ses craintes. Chacun de nous a son propre monde mais
aucun de nous ne semble calculer les résultats auxquels ses «vœux» semblent atteindre. Ce que nous «émettent» les chaînes satellitaires devrait nous faire réfléchir sur la manière d’opérer pour changer notre monde si tant est que l’on veuille le changer en bien, en mieux. L’espoir est permis mais il ne devrait, en aucune manière, nous mener là où semblent glisser ces révolutions interminables, ces guerres fratricides et ces intérêts occultes. Nous avons déjà payé cher, très cher, notre «envie» à changer le monde, à vouloir plus de biens avec moins d’efforts, avec moins d’engagements et moins d’obligations. Certes, tout n’est point parfait mais tout n’est pas à refaire! Nous voyons le mal ou la mauvaise intention dans chaque opération, dans chaque acte, dans chaque édit alors que nous devrions céder plus de cautions, ou, à défaut plus d’espoirs, donc moins de réticences à tout ce qui s’opère, s’érige ou se confectionne dans notre pays. Certes, il est vain d’énumérer toutes les erreurs entreprises par les différentes sources de décision mais rien ne nous empêche de constater que nous sommes apparemment mieux lotis que la plupart de ces états arabes embrasés par des révolutionnaires de pacotille qui avaient enflammé des mèches sans anticiper sur le devenir de leurs tentatives de changement. Rien ne nous empêche de changer notre monde en nous basant sur des objectifs réalistes et réalisables, dans le temps et dans l’espace. Nous sommes différents des autres tant dans notre façon de penser que dans nos façons de ne jamais imiter les autres car nous pensons, à tort ou à raison, être des meneurs et non des «menés». Nous sommes différents des autres et même si nous payons très cher cette différence, nous avons le plaisir et l’honneur de ne jamais être les valets de ces super puissances qui veulent, coûte que coûte, redessiner la carte géopolitique. Et rien que pour ça : VIVE NOUS !!!!
medhayas@yahoo.fr
2 octobre 2011
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